La fin de Ségolène Royal

Plus que quelques mois et l’électro-dépendante Ségolène Royal retournera dans le Poitou. Les élections approchent et c’est donc plus que jamais le moment de faire de grandes promesses qui engageront… son successeur.

En déplacement au mondial de l’automobile, Ségolène Royal a tout simplement déclaré: « Je veux un million de bornes de recharge pour voitures électriques en trois ans. » C’est simple comme une phrase lâchée devant les journalistes. Admirez le « je veux » qui sonne presque comme un « j’ordonne »…

Quant à savoir comment tout cela va se mettre en place, c’est un autre problème qui ne sera plus à la charge de Ségolène Royal… après mai 2017.

Il faut dire que Ségolène Royal a un lourd passif en matière de voiture électrique (ici et ici). Après avoir subventionné massivement en Poitou-Charentes, avec de l’argent public, plusieurs projets de voiture électrique qui se sont tous terminés en liquidation judiciaire (Heuliez avec la Mia et plus récemment Eco & mobilité avec SimplyCity), elle restera dans l’Histoire pour sa Loi de la voiture électrique (appelée aussi parfois Loi sur la transition énergétique…) et accessoirement, pour ses primes de 10.000 euros pour tout achat d’une voiture électrique.

Après un tel bilan, il restait avant de partir à distribuer encore quelques centaines de millions d’euros d’argent public pour développer des infrastructures de recharge. Il faut dire qu’en la matière, Nicolas Sarkozy allait même plus loin qu’elle encore, quand il promettait en 2008 4,4 millions de bornes de recharge à l’horizon 2025.

Et on peut même remonter à 1992 quand une ministre de l’écologie du nom de… Ségolène Royal injectait 500 millions de francs d’argent public (à l’époque on parlait « en francs ») pour, devinez quoi, installer massivement des bornes de recharge pour les voitures électriques… A vrai dire, plus personne ne sait où sont passés ces 500 millions de francs…

Près de 25 ans plus tard, il existe 14 242 points de charge ouverts au public en France, répartis dans 4 492 stations, et ce, malgré les précédents plans qui prévoyaient tous des centaines de milliers ou même des millions de bornes de recharge électrique.

L’objectif de Ségolène Royal d’un million de bornes, sur trois ans, comprend les points de charge publics et privés. Dans le détail, la ministre prévoit la mise en place de 900 000 points de charge chez les particuliers grâce au crédit d’impôt transition énergétique qui permet le financement de 30 % du coût de ces bornes, et de 100.000 points de charge publics.

Lire aussi :  L’idéologie sociale de la bagnole – 1973

Donc, si on résume, Ségolène Royal ordonne à 900 000 particuliers de s’équiper fissa dans les 3 ans à venir d’une borne de recharge chez eux, car l’État hollandien dans sa grande générosité (avant élections) promet un remboursement à hauteur de 30%.

Car, figurez-vous, pauvres ignorants, qu’on ne branche pas une voiture électrique chez soi sur le secteur comme une vulgaire lampe. Ou alors, vous pouvez le faire, mais c’est à vos risques et périls… Les vendeurs de voitures électriques conseillent fortement l’installation d’une « wallbox » : il faut compter entre 500 et 1200 euros en fonction du matériel choisi. Une dépense à laquelle il faut rajouter les coûts d’installation par un électricien qui dépendent de la configuration du logement.

Si on compte donc une moyenne de 850 euros par wallbox (sans compter les frais d’installation), on arrive donc à un total de 765 millions d’euros à dépenser pour s’équiper. Sur cette somme, la grande générosité de l’État hollandien promet donc 30%, soit 229,5 millions d’euros d’argent public… Et encore, on ne parle ici que des bornes de recharge privées chez les particuliers, il faudrait aussi ajouter tout l’argent public censé se déverser dans les bornes de recharge publiques.

Promettre 229 millions d’euros d’argent public six mois avant les élections, c’est de bonne guerre, tout le monde le fait. Penser que 900.000 gogos vont dépenser en moyenne 600 euros pour s’équiper d’une prise compatible avec la voiture électrique (sans compter les frais d’installation), c’est par contre de la grande naïveté.

Comme d’habitude, tout ceci finira comme les promesses de Sarkozy et ses 4,4 millions de bornes de recharge. En fait, il faut être reconnaissant à Ségolène Royal: partout où elle passe, la voiture électrique trépasse. C’était le cas dans le Poitou, c’est aussi le cas au gouvernement. Aux dernières nouvelles, la voiture électrique occupe en France une part de marché de 0,5%…

Photo: Le 24 juin 1992, Ségolène Royal, en charge de l’Environnement dans le gouvernement Bérégovoy, vient féliciter le ministre de la Défense, Pierre Joxe, qui a adopté un mini-van électrique pour le ministère de la défense.

14 commentaires sur “La fin de Ségolène Royal

  1. AlexGrigs

    sachant qu’il est impossible de convaincre monsieur madame toute le monde (qui votent!) de renoncer à leur petit confort, sachant que leur propre santé et celle de leurs enfants compte pour rien comparées au plaisir de passer confortablement du temps au volant – à fin de mieux respirer en ville la voiture électrique c’est un vrai soulagement comparée au diesel.
    on peut espérer qu’avec un air plus propre les enfants vont grandir plus intelligents que leurs parents… ce qui avec les particules  fines qu’ils inspirent n’est pas du tout garanti…

  2. DJon51

    Ça me fait mal de venir à la défense de Ségolène Royal, mais son obsession de la voiture électrique peut se justifier. Tout le monde ne vit pas en ville ou a proximité et le Poitou d’où je viens et peu densément peuplé. La voiture est donc absolument nécessaire, ce n’est pas juste une question de confort, il faut être réaliste.
    Je suis un fervent défenseur (et pratiquant quotidien) du vélo en ville, mais je suis aussi pour pousser au développement de la voiture électrique. Ça reste bien mieux pour mes poumons qu’un thermique qui crache des particules de carbone. Si je prends l’exemple de mes parents, il font une cinquantaine de bornes par jour, s’ils avait les moyens et les infrastructures, ils achèteraient une voiture électrique (ça fait même 25 ans qu’ils en rêvent). Seulement voila, ces voitures ont une très mauvaise image auprès du publique et les constructeurs ne font rien pour l’améliorer. Du coup pas de développement, des perfs discutables et des prix prohibitifs malgré les subventions. On tend à l’oublier mais au départ la voiture électrique était plus performante que l’essence, seulement le silence et la propreté en faisait un objet pas assez viril pour frimer dans la haute société. Le thermique a donc profité d’un siècle de R&D là ou l’électrique se contente de miettes depuis 20 ans seulement.

  3. Vincent

    DJon51 > Si je prends l’exemple de mes parents, il font une cinquantaine de bornes par jour, s’ils avait les moyens et les infrastructures, ils achèteraient une voiture électrique (ça fait même 25 ans qu’ils en rêvent). Seulement voila, ces voitures ont une très mauvaise image auprès du publique et les constructeurs ne font rien pour l’améliorer.

    Ça n’est pas une question d’image mais de…

    1. prix
    2. autonomie (50km par jour, ça va encore, mais une Zoe, c’est autour de 100km avec une charge, ce qui peut être limite pour des gens en zone rurale)
    3. la possibilité et le temps de recharge (OK pour la maison, mais difficile ailleurs, surtout sur une prise classique

    > au départ la voiture électrique était plus performante que l’essence, seulement le silence et la propreté en faisait un objet pas assez viril pour frimer dans la haute société

    Faux. Si la voiture électrique a été larguée par la thermique vers 1910, c’est pour les mêmes raisons qu’aujourd’hui : les batteries n’étaient pas à la hauteur:

    http://www.lowtechmagazine.com/2010/05/the-status-quo-of-electric-cars-better-batteries-same-range.html

    Les lois de la physique ont toujours le dernier mot.

  4. Jean-Marc

    DJon51 5 octobre 2016 à 11:17 Ça me fait mal de venir à la défense de Ségolène Royal, mais son obsession de la voiture électrique peut se justifier.[..]le Poitou d’où je viens et peu densément peuplé. La voiture est donc absolument nécessaire, ce n’est pas juste une question de confort

     

    De moi :

    Vu les distances, la volonté d avoir accès à un véhicule électrique pour de l inter-urbain peut se justifier

    Mais alors, il y a juste 10 fois plus efficace, énergétiquement et niveau moindre production de polluants, et… 20 fois plus sûr que la voiture électrique :

    le train..

    Donc, en fait, la voiture électrique est totalement inadaptée en ville (comme toute les voitures, quelque soit leurs motorisations.. créantTOUTES des bouchons et différentes pollutions locales néfastes aux nombreux humains passant ou résidant en ville), et moins adaptée à de l interurbain de centre-ville à centre-villede nombreux humains.. la voiture électrique ne se justifie nulle part..

  5. alain

    Pendant que la « Hollandie » promet monts et merveilles depuis des années (réduction de la pollution, plans vélo, voitures électriques) sans jamais rien faire ou tellement minime que çà ne ressemble à rien…. un autre pays, le vrai,  la Hollande projette d’interdire à l’horizon 2025 toute vente de voitures essence et diesel. Aucune voiture n’aura le droit d’être vendue sauf si elle est électrique (même pas les hybrides).

    La Hollande, là où il y a moins de voitures électriques que chez nous, possède pourtant déjà plus de bornes de recharges que la France.

    Ce qui prouve une chose: La france est un pays dirigé par des incapables qui ne savent que parler.

    Il pousse en ce moment des plans vigipirates autour des écoles dans ma ville. Il est interdit de se stationner en voiture à moins de 30 mètres de l’entrée des écoles. Il y a des panneaux, en gros, c’est marqué Vigipirate. Croyez-vous qu’il n’y a aucune voiture dans la zone? Croyez-vous que quelqu’un fait respecter la règle? Croyez-vous que vous êtes dans un pays intelligent?

    Idem pour la pose des radars dits pédagogiques dans ma ville. La mairie est fière d’en avoir mis 2. Quand une voiture passe, la vitesse s’affiche. Depuis bientôt 2 mois, le seul à être dans les clous niveau vitesse, c’est….mon vélo.

     

  6. DJon51

    @Vincent, les trois problèmes que tu soulèvent découlent directement du problème d’image. Le prix : pas de demande donc pas réduction des couts sur la prod de masse. Pas de demande donc pas de R&D et donc pas d’amélioration des points 2 et 3. Je maintiens ce que j’ai dit, au départ (1910, on déjà plus vraiment aux débuts de l’automobile) l’électrique était plus performant, et l’explication de l’autonomie et de la puissance pour son abandon ont souvent été mis en avant mais sont maintenant nuancé par certains historiens. Encore une fois, demande plus faible, investissement plus faibles et donc elle a fini fatalement par se faire distancer techniquement. Si on parle physique, le rendement du thermique est de 25~30%, 35% dans le meilleur des cas, l’électrique tutoie les 90%. Le problème vient effectivement des batteries, mais encore une fois, il n’y a eu aucune R&D pendant près d’un siècle.

    @Jean-marc, tout à fait d’accord pour le train, mais encore une fois, si je prends ma région d’origine en exemple, la densité de population fait qu’il n’y a peu de gares, qu’elles sont éloignées les unes de autres et au mieux il y a 2 trains/jour. Le trajet pour aller à la gare, pour mes parents, est le même que leurs trajets quotidiens. Donc en milieu rural, la voiture électrique se justifie tout à fait comme voiture de tous les jours.

    @Alain, si tu veux voir encore plus extrême, regarde du coté de la Norvège. Je n’ai jamais vu autant de Tesla (et pourtant vu les températures, les batteries doivent souffrir grave en hiver). Bon après il faut comparer ce qui est comparable, la Hollande et la Norvège sont des pays de culture germanique, il y a une règle, ils la respectent sans discuter, c’est du coup plus facile de faire changer les mentalités. Comme l’a dit un collègue (norvégien), « la plus violente protestation qu’un norvégien puisse faire, c’est ouvrir un groupe facebook » 😀

  7. bernina

    Normal
    0

    21

    false
    false
    false

    FR
    X-NONE
    X-NONE

    /* Style Definitions */
    table.MsoNormalTable
    {mso-style-name: »Tableau Normal »;
    mso-tstyle-rowband-size:0;
    mso-tstyle-colband-size:0;
    mso-style-noshow:yes;
    mso-style-priority:99;
    mso-style-parent: » »;
    mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
    mso-para-margin-top:0cm;
    mso-para-margin-right:0cm;
    mso-para-margin-bottom:8.0pt;
    mso-para-margin-left:0cm;
    line-height:107%;
    mso-pagination:widow-orphan;
    font-size:11.0pt;
    font-family: »Calibri »,sans-serif;
    mso-ascii-font-family:Calibri;
    mso-ascii-theme-font:minor-latin;
    mso-hansi-font-family:Calibri;
    mso-hansi-theme-font:minor-latin;
    mso-fareast-language:EN-US;}

    Alex,
    Un point qui pourrait permettre de penser que la voiture éléctrique est un chouïa moins pire que la voiture thermique est l’idée selon laquelle les émissions de particules fines, très nocives pour la santé, sont réduites. Une publication scientifique toute récente montre que cela n’a rien d’évident. Une voiture électrique est en moyenne 24% plus lourde que son équivalent non électrique, et cela augmente fortement les émissions de particules hors pot d’échappement, comme par exemple les émissions dues à l’abrasion des pneus. De ce fait, les émissions de PM10 sont équivalentes entre voitures éléctriques et voitures thermiques, et les émissions de PM2.5 un peu réduites avec les électriques (à peine, 1-3% !). L’article précise (cela m’a étonné) que 90% des émissions PM10 et 85% des PM2.5 dues au traffic sont « hors pot d’échappement », et insiste sur le rôle néfaste du poid du véhicule sur ce point.
    Timmers, V. R., & Achten, P. A. (2016). Non-exhaust PM emissions from electric vehicles. Atmospheric Environment, 134, 10-17. http://dx.doi.org/10.1016/j.atmosenv.2016.03.017
    Donc pour les particules fines, avec les véhicules électriques, on repassera. Que reste-il de « positif » avec les voitures électriques ? Les oxydes d’azote ? Le même résultat est atteint en redonnant aux gens la liberté et la possibilité de se déplacer plus souvent et plus facilement à pied, en vélo, en TCs (c’est l’effet beaucoup moins de véhicules à moteur qui compte, bien plus que le type de véhicules). En bonus : tous les bonheurs d’une vie « carfree » comme si souvent bien décrits sur ce blog…. Bref, carfree c’est carfree, pour les voitures électriques itou.

  8. bernina

    désolée pour ces lignes bizarres avant le message, je ne sais pas du tout d’où cela vient.

  9. pedibus

    bon… allez!

    tant pis c’est pas claââââsse de donner l’âge des dames…

    mais 22 septembre 1953 ça fait 64 ans en 2017, alors siouplait foutons-lui la paix!

    à la retraite!

    bisous, et en cadeau d’adieu un vélo sec, avec une selle en cuir comme il faut, pas de vacherie ce coup-là, enfin… voyez ce que je veux dire….

     

    BOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

  10. alain

    DJon51:

    Une voiture électrique ou à essence reste une voiture:

    – Stationnement sauvage type j’en ai pour 2 mns.

    – Utilisation abusive type c’est dangereux d’aller à l’école à pied parce que y’a trop de voitures

    – Aucun respect de la vitesse type ta gueule, moi je travaille

    – Et enfin, 3000 morts par an rien qu’en france.

    Bref…. Le discours de la campagne et de la voiture, on connait çà par coeur. La France est de moins en moins rurale et il faudrait donc de plus en plus de voitures…. Et puis, y’a pas de train et blablabla…. On tue les trains, personne ne proteste en masse. Conséquence? On veut garder nos voitures….
    La fin du pétrole risque de ne pas être drôle si rien ne change.

     

  11. DJon51

    Non, mais il ne faut pas se méprendre sur mes intentions, je suis tout à fait d’accord sur les méfaits de la voiture. Je me déplace quotidiennement à vélo (et pourtant j’habite dans une région où le climat n’est guère engageant), je milite activement pour le vélo et l’interdiction de la voiture en ville, ait été très actif contre les fermetures des petites gares. Seulement voilà j’en reviens toujours au même problème, il y a des endroits en France (qui couvre certes une minorité de Français, mais une majorité du territoire) où il est strictement impossible de se passer de voiture. Et selon moi, la voiture électrique est une alternative crédible, d’autant que comme tu le souligne, la fin du pétrole va être difficile si on ne fait rien!

  12. alain

    Djon51:

    La voiture électrique au delà de ce que j’ai dit précédemment ne saurait se passer du pétrole ne serait-ce que pour sa production en masse. Donc, la voiture électrique n’est pas le produit miracle d’une société qui va se heurter au mur des énergies déclinantes.

    De plus, elle se heurtera au mur du lithium.

    Il n’y a rien à attendre de la voiture électrique.

     

  13. Jean-Marc

    DJon51 7 octobre 2016 à 9:50

    « il y a des endroits en France (qui couvre certes une minorité de Français, mais une majorité du territoire) où il est strictement impossible de se passer de voiture »

     

    de moi : je me demande comment faisait les français avant 1960, quand la voiture était un mode MINORITAIRE de transport en france à la fois en intra-urbain et en inter-urbain..

     

    voyons voire :

    https://www.manicore.com/documentation/sobriete.html

    c.f. la double image des voies ferrées de france, en 1936 et en 1999 (alors qu’entre les 2, on a eu 63 ans pour CONSTRUIRE de nouvelles voies..)

    Ne pas se servir des pieds/vélos en intra ou du train en inter, mais se servir de la voiture, fait que nos politiques adaptent l urbanisme à nos usages.

    donc ils construisent de plus en plus de routes et autoroutes.. rendant les villes moins denses, et les TEC moins efficaces, rendant l usage des TEC moins pratique, et favorisant l usage de la voiture : un cercle vicieux.

    Or, il est impossible d adapter un pays ou une ville à la voiture (san francisco a essayer : magré des 2×8 voies, ils croulaient sous les embouteillages -> ils ont commencé à revenir en arrière, en FERMANT des voies autos ! ce que ne font quasi pas encore NOS politiques, NOS urbanistes pompidoliens)

    Le faire revient à construire des autoroutes + nombreux échangeurs, avec de rares aires d autoroutes : aucune habitations, aucun commerce, sauf stations essences et quelques rares restau et aires de repos :

    une zone adaptée à la voiture, c est une zone sans aucune activité humaine.. ce n est pas une ville ni un village

     

    Si on est une voiture, alors, votons pour plus d’autoroutes

    mais, si on est un humain, alors, votons et agissons pour plus de lieux pour les humains (donc en utilsant le TEC en inter-urbain). Cela semble plus adapté à nos besoins..

  14. AlexGrigs

    bernina, 

    merci pour l’info. j’avoue, 🙁 ,il ne me reste qu’un seul et mince argument en faveur de l’électrique: le bruit.
    il me reste aussi l’espoir que les recherches pour des voitures électriques vont conduire à trouver des moyens de transport plus adaptés à une seule personne.
    peut-t-on convaincre les gens à privilégier une meilleure santé – future et probable – au détriment de leur confort – sur et immédiat? on voit bien le succes du salon auto à paris: tous ce qui brille anesthésie le jugement, les gens sont comme ensorcelés. ils oublient que la voiture ne rempli plus sa fonction de base: déplacer vite et que par contre, elle empoisonne tout le monde du fœtus au vieux qui fait un alzheimer.
    à peine les français comprennent (au bout des années de combat contre les pubs, les films qui valorisent les voitures) le mal que fait la voiture à la société que des émigrants arrivent avec le rêve de posséder le symbol de la réussite: une voiture, plus elle est grosse mieux c’est.
    et tout est à refaire.

Les commentaires sont clos.