Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) lance une « Initiative mondiale pour les économies de carburant » à l’occasion du Salon de l’auto de Genève. Selon Adéquations, ce plan dont l’objectif affiché est de réduire de 50% la consommation des voitures d’ici 2050 (« 50 by 50 »), semble caractéristique des nouvelles conceptions et aussi des paradoxes liés au thème de la « croissance verte » : surmonter la crise économique tout en préservant la planète par une réorientation écologique des investissements et de la recherche. Mais il s’agit bel et bien en même temps de poursuivre dans la même voie qu’auparavant : « la quantité de carburant brûlée par les voitures à l’échelle mondiale est appelée à tripler d’ici 2050 », affirme le PNUE dans son communiqué, qui n’évoque pas la question de la raréfaction du pétrole ni les problèmes posés par les agrocarburants, et pas non plus l’idée d’une possible remise en cause de la civilisation de l’automobile… Parmi les partenaires de cette initiative, on note la présence de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et de la Fédération Internationale du Sport Automobile (FIA). En matière de développement durable, là aussi cela incite à réfléchir sur la portée et les conséquences des partenariats entre institutions publiques et intérêts industriels. Lire la suite…
