Dites « NON » à la voiture !

Samedi 27 septembre : Dites « NON » à la voiture !

La Semaine de la mobilité s’est terminée avec un lourd constat. La politique des transports dans l’agglomération lyonnaise repose toujours autant sur la voiture. Les modes doux (piétons, cyclistes) non polluants peuvent toujours attendre. Lire la suite…

Les transports publics sont-ils trop chers?

Alors que le gouvernement lance sa Journée du transport public, une étude de la Fédération des usagers des transports (Fnaut) démonte une idée reçue: les transports en commun ne sont pas bon marché. Leur prix comparé à celui de l’automobile a même explosé depuis les années 1970. Lire la suite…

Les premiers principes d’une loi sur le péage urbain en France

De nombreuses villes étrangères recourent au péage urbain pour favoriser l’organisation des déplacements dans leur centre-ville, pour réduire la pollution ou pour améliorer l’accessibilité et le cadre de vie urbain, etc. Une agglomération française ne peut le faire à moins qu’une loi ne l’y autorise. Lire la suite…

Plans de déplacements : les grandes entreprises franciliennes recalées

A l’occasion de la Semaine Européenne de la Mobilité, l’association « Les Amis de la Terre Paris » publie, dans le cadre de la diffusion de son rapport d’enquête sur les PDE, un classement des grandes entreprises franciliennes en matière de Plans de Déplacements. Une enquête qui montre la nécessité d’une plus grande implication des entreprises, à peine deux d’entre elles obtiennent la moyenne… Lire la suite…

Comment en finir avec la civilisation de l’automobile?

Notre société affecte plus de 80% de l’espace public à la circulation automobile et au stationnement des voitures, c’est-à-dire à un mode de déplacement individuel dont le taux d’occupation moyen ne dépasse pas 1,2 personne par automobile en agglomération. Les piétons et les vélos se sentent comme des intrus sur un espace public dédié à la vitesse automobile, où les infractions sont la règle en toute impunité. Il faut arrêter d’aménager la chaussée en fonction de l’heure de pointe, ce qui se traduit par des voies de circulation automobile démesurées, congestionnées une heure ou deux par jour, et qui se transforment en véritables catalyseurs à vitesse le reste du temps. Or, il est désormais admis que toute augmentation de l’offre d’espace automobile se traduit pas une augmentation de la circulation automobile qui génère rapidement des congestions et nécessite donc de nouvelles voies de circulation pour les voitures. Lire la suite…

Rouler nuit à votre santé et à celle de votre entourage

Si les nuisances de la voiture en termes de mobilité (congestion du réseau et plus encore des noyaux urbains) et d’environnement (émissions de CO2 contribuant aux changements climatiques) sont désormais largement connues, ses impacts négatifs sur la santé restent trop souvent ignorés. La Fédération Inter-Environnement Wallonie a donc réalisé une brochure pour informer le public des conséquences que l’abus du recours à l’automobile peut avoir sur la santé. Lire la suite…

Le mythe des effets positifs de la vitesse en agglomération

L’accroissement des vitesses de transport en agglomération est généralement présenté par les économistes et bien d’autres spécialistes à leur suite comme un progrès considérable de multiples points de vue : gains de temps ou au moins accessibilité croissante, choix de destinations plus large source d’efficacité économique, desserrement urbain évitant la promiscuité, accès au foncier et aux biens de consommation à coût réduit en périphérie pour les ménages à revenus modestes… La liste des bienfaits de la vitesse est impressionnante et à côté ses nuisances semblent avoir bien peu de poids. Dans les années d’après-guerre, les villes européennes ont ainsi multiplié les plans de circulation, les voies rapides urbaines et les transports collectifs lourds, et plus récemment quelques unes ont même opté pour des péages urbains, l’objectif étant toujours de limiter la congestion et d’accroître la mobilité. Lire la suite…

TOD ou le développement de la ville autour du transport public

Le développement de noyaux urbains autour de pôles de transports collectifs voit le jour, sous l’appellation de TOD, Transit Oriented Development. C’est à Peter Calthorpe, un des fondateurs du Nouvel Urbanisme, que l’on doit le concept de TOD. Ce concept se retrouve sous d’autres appellations comme le Transit Village, le Transit Focused Development, le Transit supportive urban, le Transit Related Development ou encore le Transit Friendly Development.(1) Ce retour au village urbain, au smart growth, remet l’être humain au centre des préoccupations des planificateurs, de même qu’au centre de nouvelles formes urbaines. Lire la suite…

Le code de la rue arrive en France

Après une longue attente, la sortie très prochaine du code de la rue en France, qui vient introduire de nouveaux articles au code de la route ou en modifier certains, va redistribuer les cartes de la mobilité en milieu urbain. Le code de la rue, destiné à se substituer au code de la route en milieu urbain, est au départ une démarche initiée en Belgique en 2004. Lire la suite…

La fin arrive

Notre mode de vie actuel s’est dessiné il y a maintenant 50 ans: le supermarché, la voiture au toit ouvrant, le pavillon, les autoroutes, les zones résidentielles … bref tout ce qui constitue nos imaginaires urbains et de consommation, et que continue à nous vanter quotidiennement la publicité. Lire la suite…

Vivre sans voiture dans une zone non urbaine : c’est possible même en famille ?

Notre famille tente l’expérience et vit sans voiture depuis plus de 6 mois ! Au moment de la rencontre de ma compagne, nous avions chacun notre véhicule et nous avons vécu ainsi pendant plusieurs années avec 2 voitures pour le ménage de 4 personnes (2 adultes et 2 jeunes enfants). L’éveil progressif à l’écologie nous a amenés à revendre un véhicule en choisissant un prix de vente égal à celui d’un bon vélo pour ma compagne : c’était donc auto contre vélo… et le vélo a gagné ! Lire la suite…

Les transports publics et la mobilité en Europe

Le 11 juin 2008 – À l’occasion du Salon Européen de la Mobilité, qui se tient à Paris du 10 au 12 juin 2008, TNS Sofres a réalisé une étude pour GIE Objectif Transport Public dans quatre pays européens (France, Royaume-Uni, Italie et Allemagne) sur la perception des transports publics urbains et la place accordée à l’environnement dans ce domaine au niveau national et européen. Les résultats montrent qu’au-delà des différences d’usage et de perception des transports publics, Français, Britanniques, Allemands et Italiens s’entendent sur la nécessité d’accorder une place importante à l’impact des transports sur l’environnement au cours de la Présidence française de l’Union Européenne qui démarre le 1er juillet prochain.

Une utilisation et une perception des transports publics urbains qui varient fortement d’un pays à l’autre

Dans les quatre pays sondés, l’utilisation des transports publics urbains est massive, mais elle diffère quelque peu d’un pays à l’autre : si 90% des Britanniques et des Allemands utilisent les transports publics urbains, ne serait-ce que de temps en temps, cette proportion descend à 81% chez les Français, à 77% chez les Italiens. Ce sont surtout les populations jeunes et urbaines qui utilisent ces transports, et ce quels que soient les pays.

Il apparaît également que les utilisateurs de transports publics urbains sont beaucoup plus positifs en Allemagne que dans les autres pays. Ainsi, l’utilisation des transports semble davantage associée à la nécessité pour les Italiens, les Français et les Britanniques (respectivement 58%, 43% et 37% y associent le fait de prendre les transports publics urbains) quand les Allemands se montrent plus partagés sur la question : pour 30% d’entre eux, prendre les transports publics urbains est un choix, pour 29% une nécessité. 19% y associent même le plaisir, alors que cette proportion est bien moins élevée dans les autres pays (3% en Italie, 6% en France et 8% au Royaume-Uni). Enfin, contrainte et routine semblent moins associées à l’utilisation des transports publics urbains. C’est en France que la contrainte se fait le plus sentir et au Royaume-Uni que la routine ressort le plus (12%).

La prise en compte de l’environnement dans les décisions publiques en matière de transports : le Royaume-Uni comme exemple, les Italiens mauvais élèves

Interrogés sur l’évolution de la prise en compte de l’environnement dans les décisions publiques de leur pays en matière de transport, les Européens émettent des avis très contrastés. Si près de deux tiers des Britanniques (66%) et des Français (64%) estiment que les décisions publiques prises en matière de transport ont davantage pris en compte l’environnement au cours des cinq dernières années, ceci est le cas de 41% des Allemands et de seulement un quart des Italiens.

Les jugements émis à l’encontre des décisions de son pays diffèrent peu selon le type d’agglomération auquel appartiennent les interviewés et semblent en revanche davantage liés à l’âge et au niveau socio-économique : les avis les plus favorables sont prononcés parmi les jeunes et les interviewés au niveau socioéconomique élevé, sauf en Italie où le jugement est non seulement plus négatif mais réparti de manière plus homogène dans la population.

Prochaine présidence de l’Union européenne : l’impact des transports sur l’environnement est-il une question prioritaire ?

A un niveau plus global, lorsqu’on leur demande quelle doit être selon eux la place accordée à la question de l’impact des transports sur l’environnement lors de la prochaine présidence de l’Union européenne, les Européens considèrent massivement que celle-ci doit être importante.

A noter toutefois que les opinions sont beaucoup plus tranchées au Royaume-Uni que dans les autres pays : c’est ici que la proportion d’interviewés qui considèrent prioritaire cette question est la plus forte (47%, pour 45% en France, 41% en Italie et 34% en Allemagne) mais c’est aussi ici que celle des interviewés qui considèrent qu’elle doit être secondaire est la plus forte (23% pour seulement 14% des Allemands, 10% des Français et 6% des Italiens). La réponse intermédiaire, à savoir importante mais pas prioritaire n’a que peu de succès au Royaume-Uni (26%) alors qu’elle avoisine les 50% dans les trois autres pays.

Enfin, au Royaume-Uni, ce sont les personnes âgées qui sont le plus nombreuses à considérer que la question de l’impact des transports sur l’environnement doit être secondaire dans le cadre de la prochaine présidence de l’Union européenne alors qu’en Allemagne, cette opinion est surtout partagée par les jeunes.

Au total, moins les décisions publiques d’un pays sont considérées comme ayant intégré la question de l’impact environnemental des transports au cours des cinq dernières années, plus ses résidents estiment qu’il est important que l’Union Européenne s’en charge.

Fiche technique :

Étude réalisée pour GIE Objectif Transport Public auprès d’échantillons nationaux de 1000 personnes représentatifs de l’ensemble de la population nationale âgée de 18 ans et plus et interviewés par téléphone : en France du 20 au 22 mai 2008, en Italie du 15 au 19 mai 2008, au Royaume-Uni du 16 au 18 mai 2008 et en Allemagne du 19 au 20 mai 2008.

Source : www.tns-sofres.com

Les villes en ont assez de l’automobile

Pour enrayer le « cercle de la dépendance à l’automobile», le document qui sera adopté aujourd’hui propose de nombreuses solutions, comme les péages urbains, la réduction du stationnement et à l’établissement de zones piétonnes. Lire la suite…