La moitié des salariés travaillent à moins de 10 kilomètres de chez eux

En incluant les personnes qui résident et travaillent dans la même commune (27 % des salariés), pour lesquels la distance domicile-travail et le temps de trajet sont conventionnellement considérés comme nuls, la distance domicile-travail moyenne est de 25,9 km. Pour la moitié des salariés, la distance est inférieure à 7,9 km (Cf graphique). Lire la suite…

La bagnole fait grossir !

A l’état sauvage, selon les spécialistes, les hommes étaient chasseurs-cueilleurs, la femme qui cueillait marchait une moyenne de 22km/jour, et les hommes qui chassaient couraient environ 17km/jour… Lire la suite…

« Slow Life » – une méthode contre le stress ?

Les gens passent de plus en plus de leur temps dans leur voiture, dans les trains ou les avions. Ce rythme de vie trépidant provoque stress et nervosité. L’initiative italienne « Città Slow » ou « Villes lentes » tente de développer la créativité de la lenteur et d’améliorer la qualité de vie en faisant reprendre conscience du temps… Lire la suite…

On achète plus de voitures qu’on fait de bébés

par Vincent Larouche

Alors que les tarifs du transport en commun ne cessent d’augmenter (une troisième hausse de tarifs en un an est annoncée à Montréal) et que les sociétés de transports appréhendent la catastrophe face à des manques à gagner de plusieurs millions de dollars, une recherche qui vient d’être publiée démontre pourtant que l’argent est là! Lire la suite…

Dépasser la ville-campagne

L’ancienne relation ville/campagne associait deux termes nettement distincts par leur forme autant que par leur fonction. Or la fonction agricole n’étant plus exercée que par une fraction minime de la population totale, des populations au genre de vie urbain ont remplacé dans les campagnes la paysannerie d’autrefois, tandis que, sous l’effet du desserrement, de l’étalement et de la dissémination périurbaine, la définition morphologique de la ville devenait de plus en plus floue. Lire la suite…

La fin de la vitesse automobile

Il est communément admis depuis Zahavi que le budget temps de transport des individus reste constant à travers le temps, comme le nombre moyen de déplacements par personne, autour de 3 par jour, quel que soit le lieu d’habitat. Lire la suite…

L’aberration automobile

L’automobiliste, doublement maltraité, lui qui travaille pour aller travailler, est directement contrôlé par la police dans ses moindres agissements. La voirie est son immense camp de travail soumis à l’arbitraire vexatoire de corps spécialisés de répression. Lire la suite…

Le prix du temps

Extrait de l’ouvrage « Energie et équité« , d’Ivan Illich (1973)

La vitesse incontrôlée est coûteuse et de moins en moins de gens peuvent se l’offrir. Tout surcroît de vitesse d’un véhicule augmente son coût de propulsion, le prix des voies de circulation nécessaires et, ce qui est plus grave, la largeur de l’espace que son mouvement dévore. Dès qu’un certain seuil de consommation d’énergie est dépassé par les voyageurs les plus rapides, il se crée à l’échelle du monde entier une structure de classe de capitalistes de la vitesse. La valeur d’échange du temps reprend la première place, comme le montre le langage : on parle du temps dépensé, économisé, investi, gaspillé, mis à profit. A chacun la société colle une étiquette de prix qui indique sa valeur horaire : plus on va vite, plus l’écart des prix se creuse. Entre l’égalité des chances et la vitesse, il y a corrélation inverse. Lire la suite…