La roue tourne dans le monde des transports. Il y a quarante ans, la France pompidolienne envisageait de couler le canal Saint-Martin dans le béton pour traverser Paris en autoroute du Nord à la Bastille.
Aujourd’hui, l’Etat suggère à la capitale d’installer des péages urbains, comme à Londres ou Stockholm, pour financer ses transports collectifs… Trop gourmand en carburant, le Concorde a piqué du nez au profit de l’A380, plus économe en kérosène. Fin du pétrole à bas prix, réchauffement climatique et instabilités géopolitiques obligent, barrer la route aux véhicules « énergivores » n’est plus seulement un rêve écolo mais un impératif politique. La question de l’avenir de la voiture et de l’avion se pose, mais aussi celle de la mobilité. Se déplacer deviendra-t-il un luxe ?