Vélorution Universelle à Nantes

Du 28 au 30 juillet, les vélorutionnaires Nantais ont le plaisir de vous convier à la Vélorution universelle de 2023. L’édition nantaise, la ville la plus vélo-friendly de France, réunira plusieurs centaines de cyclistes venus de France et d’Europe pour se rassembler, se mobiliser et revendiquer ensemble la place du vélo dans nos villes.

La Vélorution, c’est bien plus qu’un simple rassemblement de cyclistes. C’est un mouvement qui vise à se réapproprier l’espace urbain, à réclamer un partage réel de la route, à s’opposer à une société du tout automobile qui pollue notre environnement et notre santé. Nous sommes convaincus que le vélo est un mode de déplacement économique, écologique et favorisant l’autonomie de chacun.e, quel que soit l’âge. Cet événement se veut militant, convivial, ouvert à tou.te.s sans discrimination.

Pendant deux jours, nous vous invitons à des rencontres, des balades et des événements autour du vélo. Notre programme devra encore s’affiner, bien sur. Cependant cette fête sera l’occasion de se mobiliser pour un avenir plus durable, plus équitable et plus convivial.

Si vous êtes curieux.ses, intéressé.e.s ou motivé.e.s par cette belle initiative, rejoignez-nous à Nantes ! Réservez vos dates, préparez vos vélos et venez participer à cet événement festif et militant.

Nous comptons sur vous pour partager largement cette invitation et pour amener vos idées et projets pour rendre cet événement encore plus riche et inclusif.

A très bientôt à Nantes !

https://velorution-nantes.fr/

4 commentaires sur “Vélorution Universelle à Nantes

  1. Carwalker

    Bretons !

    Défendez haut et fort le droit sacré de vos octogénaires (et des plus jeunes aussi, généralement bourrés), le droit d’écraser tout ce qu’ils veulent.

    Ils ont travaillé dur pour avoir cette « licence to kill », comme disent les ‘Grands Bretons’ (et pas les petits, comme vous).

    Ils méritent ce droit qu’on ne doit pas laisser qu’à des racailles de banlieue, non mais  :

    https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/deux-accidents-sur-le-meme-boulevard-deux-morts-un-meme-conducteur-comment-est-ce-possible-b5b16bb6-1f03-11ee-bbe8-ae4412f8a422

    Ne leur privez pas de ce plaisir de conduire et de tuer (beau tableau de chasse : deux en trois mois… Papi fait de la résistance !).

    Petits Bretons, réagissez !

    Défendez votre droit d’écraser tout ce qui gène le passage !

  2. Joffrin

    Charles Darwin, avec nous !
    « Le croisement des voitures et des piétons joue un rôle considérable dans la nature ; grâce à lui les types restent purs et uniformes dans la même espèce ou dans la même variété. (…) Or, si quelqu’une de ces nombreuses espèces se modifie et se perfectionne, d’autres doivent se perfectionner aussi dans la même proportion, sinon elles disparaîtraient fatalement. (…) J’admets complètement que la sélection naturelle agit d’ordinaire avec une extrême lenteur. (…) Toutefois, à mesure que quelques-uns des anciens habitants se modifient, les rapports mutuels de presque tous les autres doivent changer. Cela seul suffit à créer des lacunes que peuvent remplir des formes mieux adaptées, comme l’utilisation de SUV ; mais c’est là une opération qui s’accomplit très lentement. (…) Quelque lente pourtant que soit la marche de la sélection naturelle, si l’homme, avec ses moyens limités, peut réaliser tant de progrès en appliquant la sélection artificielle, je ne puis concevoir aucune limite à la somme des changements, de même qu’à la beauté et à la complexité des adaptations de tous les êtres organisés dans leurs rapports les uns avec les autres et avec les conditions physiques d’existence que peut, dans le cours successif des âges, réaliser le pouvoir sélectif de la nature. (…) Grâce à la progression géométrique de la multiplication de tous les êtres organisés, chaque région contient déjà autant d’habitants qu’elle en peut nourrir ; il en résulte que, à mesure que les formes favorisées augmentent en nombre, les formes moins favorisées diminuent et deviennent très rares. La géologie nous enseigne que la rareté est le précurseur de l’extinction. Il est facile de comprendre qu’une forme quelconque, n’ayant plus que quelques représentants, comme les piétons âgés, a de grandes chances pour disparaître complètement, soit en raison de changements considérables dans la nature des saisons, soit à cause de l’augmentation temporaire du nombre de ses ennemis, les automobilistes et autres conducteurs imprudents. Nous pouvons, d’ailleurs, aller plus loin encore ; en effet, nous pouvons affirmer que les formes les plus anciennes doivent disparaître à mesure que des formes nouvelles se produisent, à moins que nous n’admettions que le nombre des formes spécifiques augmente indéfiniment. (…) Il en résulte que les espèces rares se modifient ou se perfectionnent moins vite dans un temps donné ; en conséquence, elles sont vaincues, dans la lutte pour l’existence, par les descendants modifiés ou perfectionnés des espèces plus communes, les chauffards. Je crois que ces différentes considérations nous conduisent à une conclusion inévitable : à mesure que de nouvelles espèces se forment dans le cours des temps, grâce à l’action de la sélection naturelle, d’autres espèces deviennent de plus en plus rares et finissent par s’éteindre. Celles qui souffrent le plus, sont naturellement celles qui se trouvent plus immédiatement en concurrence dans l’espace public avec les espèces qui se modifient et qui se perfectionnent par la technologie automobile motorisée. (…) L’histoire nous apprend que, dans le Yorkshire, les anciens bestiaux noirs ont été remplacés par les bestiaux à longues cornes, et que ces derniers ont disparu devant les bestiaux à courtes cornes (je cite les expressions mêmes d’un écrivain agricole), comme s’ils avaient été emportés par la peste. »
     

  3. Joffrin

    Deux articles pour aller plus loin :

    https://www.lemonde.fr/festival/article/2022/09/14/ou-sont-passes-les-enfants-des-villes_6141609_4415198.html

    L’article n’est pas libre, mais on peut lire que :

     » (…) en France, dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, 97 % des élèves d’élémentaire sont accompagnés pour se rendre à l’école, 77 % de ceux du collège, selon un sondage Harris Interactive pour l’Unicef réalisé en 2020. »

    (évitez Paquot dans le texte : il n’a rien à dire).

    Et :

    https://www.slate.fr/story/250090/morts-pietons-trottoirs-routes-villes-accidents-etats-unis-stroads

    Article libre.

    « Il faut remonter à 1981 pour trouver un chiffre aussi élevé : en 2022, 7.508 piétons ont été tués aux États-Unis. Une statistique effarante qui figure dans le rapport de la GHSA, association américaine de sécurité routière. On y apprend également qu’entre 2010 et 2021, toujours aux États-Unis, le nombre de morts de piétons a augmenté de 77%. »

    L’article pointe le fait que les accidents de ce type ont régulièrement baissé en France  : « 488 décès de ce type en 2022, ce qui est l’un des scores les plus bas jamais relevés dans l’Hexagone. Les chiffres français étaient bien plus impressionnants il y a quelques décennies: avant 1995, on comptait toujours au moins un milliers de piétons tués par an (le sommet étant l’année 1971, avec 3.339 morts). »

    Mais vous voulez éventuellement comprendre le pourquoi de cette diminution ?

    C’est darwinien, il suffit de revenir à l’article du Monde sur les enfants, ci-dessus : les gens s’adaptent et ne sortent plus, ou pas seuls (quand ils le peuvent).

    Ici, on a aussi un effet ‘SUV’ (ou 4 x 4) qui est évoqué (aux USA) et aussi un concept (pseudo) nouveau :

    « Ni tout à fait des rues, ni tout à fait des routes, de nombreuses artères méritent le sobriquet de «stroads», mot-valise entre «streets» et «roads» – un terme créé par l’urbaniste Charles Marohn en 2011. »

    « Stroad », ça donne « ruoute » (rue + route), ou un truc comme ça : une avenue quoi, un boulevard !

    Pas besoin de néologisme donc : tu avais des chemins et de la boue, il ne te reste plus que des avenues et du goudron.

    Et bon courage.

    Et bonnes vacances !

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