« Reconstruction » ou Guerre aux Chaumières

Contribution à la critique de la notion « d’indépendance énergétique ». Troisième partie.

En introduction de cette réflexion on avait posément affirmé: l’énergie est l’essence de la « guerre totale ». L’espace et le temps vont s’unifier par l’énergie et le champ de bataille est partout. En France, au cours de la période d’après guerre qui a été nommée la « Reconstruction » il n’a jamais été question de reconstruire ce que la guerre avait détruit. Bien au contraire… On s’est très précisément fixé comme objectif premier de détruire au plus vite ce que la guerre n’avait pas pu détruire. Lire la suite…

Contribution à la critique de la notion « d’indépendance énergétique »

choc pétrolier

Deuxième partie : Or noir, Dollars et Once d’Or

L’annonce de l’événement tellurique fut un choc psychologique pour le président Nixon. Les entrailles de l’Amérique entrent en essorage énergétique. Travaillé au corps depuis 1947 où l’Amérique est devenue importatrice nette, l’Oncle Sam est alors atteint au moral, l’Or noir le rend mélancolique. Lire la suite…

Critique de la notion d’indépendance énergétique

Contribution à la critique de la notion « d’indépendance énergétique« . Première partie.

Traiter la notion d’indépendance énergétique et en faire une critique générale à la fois historique, politique et écologique est affaire assez complexe car elle doit articuler entre elles toutes les problématiques actuelles dans une analyse générale de l’histoire contemporaine depuis au moins le début du 20e siècle. Lire la suite…

Secousses statistiques au sujet du risque nucléaire

Que diable allaient-ils faire dans cette galère.

Deux ex-d’EDF ou du nucléaire passés dans le camp adverse des anti-nucléaires se sont fait épingler pour une grossière erreur d’analyse statistique (1). Piégés par leur illustre passé de compétences scientifiques et techniques, ils ont cru bon de donner quelques précisions chiffrées sur les risques d’accident nucléaire en Europe et en France. Par un article paru dans un quotidien national (2), ils ont voulu être clairs sur la menace nucléaire et parlé de « certitude statistique » pour les risques d’accident nucléaire. Mais emportés par leur élan, ils ont avancé des chiffres incompatibles avec les notions élémentaires des calculs de probabilité. La faute immédiatement repérée par des spécialistes en la matière a été sanctionnée d’un zéro pointé en statistique… Lire la suite…

Rien pour remplacer le nucléaire, est-ce bien suffisant?

La notion d’énergie dans le meilleur des mondes, 3e partie. « La sortie du nucléaire c’est aujourd’hui ou jamais!« , tel est le message historique de Fukushima. Par cette si soudaine proximité à nouveau révélée de l’aujourd’hui et jamais, la catastrophe japonaise a renforcé l’urgence de la sortie de l’âge atomique. Telle est la sentence éthique irrévocable qui s’impose aujourd’hui à tout le monde. Lire la suite…

Contre-offensive Française et Lumière dans la Caverne

9e réflexion sur l’Après Fukushima, 2e partie


Les « epsilon » du « Meilleur des Mondes » nucléaire

Aujourd’hui les irradiés de l’Atomic Park ne sont plus des valeureux soldats innocents, œuvrant sans conscience au service de la Science. Ils constituent un lumpenproletariat anonyme et vagabond allant de centrale en centrale au gré des maintenances. Eux aussi en tant qu’irradiés de nécessité n’appartiennent pas à la génération Plutonium de l’Homme ou sujets alpha bêta du « Meilleur des Monde » (7). Ce sont les intermittents du nucléaire, autorisés à franchir les hautes barrières électrifiées et à pénétrer vers les cœurs des cathédrales atomiques. Ces « epsilon » du « Meilleur des Mondes » nucléaires forment en France une population de quelques dizaines de milliers d’individus « employés à la dose ». Ils doivent encaisser 80% de la charge radioactive pour préserver en bonne santé et pérenniser la génération Plutonium de l’Homme. Arrivés à la dose potentiellement cancérigène ils sont théoriquement radiés des listes. Mal payés et sans protection sociale, ces « nomades de l’atome » en provenance de toute l’ex-Europe de Est, assurent donc une noble action de type chamanique. Ils prennent sur eux toutes les « charges maléfiques» circulant dans les centrales et permettent aux sujets « Alpha » de parler en toute bonne conscience « d’énergie propre » à propos du nucléaire… Lire la suite…

Contre-offensive Française et Lumière dans la Caverne

9e réflexion sur l’Après Fukushima, 1e partie


Nouvelle configuration nucléaire de guerre

L’impératrice de la transparence atomique a été très honorablement remerciée de ses services par la présidence de la République. Ses compétences médiatiques unanimement remarquées lui ont valu d’être propulsée très haut vers un poste plus stratégique dans la défense de l’empire (1). La femme savante quitte le vacarme des ateliers et les graisses des mécanos industriels pour s’élever vers des sphères plus éthérées. Lire la suite…

Sûreté ou sortie du nucléaire, pour plus de sûreté

7e réflexion sur l’après Fukushima

L’accident de Fukushima a été l’événement nucléaire de trop, celui qui n’aurait jamais dû arriver. Mais en révélant à nouveau l’impossibilité d’assurer la sûreté de cette industrie il a précipité aussi des décisions politiques claires et précises de « sortie du nucléaire ». Ce qui la veille de l’accident relevait encore de l’utopie est soudain devenu choix réaliste ou stratégie pragmatique, y compris dans les grandes puissances industrielles. Par ces revirements historiques touchant les grands pays d’Europe occidentale, maîtres de leur politique énergétique, la citadelle mondiale du nucléaire se retrouve aujourd’hui définitivement isolée dans son exception culturelle. On pourrait nous objecter qu’il reste encore comme grande puissance nucléaire la Chine et la Russie, mais dans ces deux pays l’énergie atomique n’est ni indispensable ni le fer de lance de l’économie. La Russie est autonome et exportatrice d’hydrocarbures et la Chine est déjà le leader mondial dans le « renouvelable ». Lire la suite…

A Verdun le Cèdre est tombé cet été

« Maudit Corbillard! »

L’automne 2011 a commencé par une soudaine vague de froid et les rouges-gorges, arrivés en grand nombre, se sont fait entendre un peu partout dans la ville. D’où proviennent ces chants d’automne dans une ville où les arbres de l’espace public sont tombés par milliers en l’espace de trois années? Des particuliers tourangeaux, de leurs petits jardins privés encore arborés, eux. La biodiversité de ces espaces préservés, encore inaccessible aux tronçonneuses des pouvoirs publics, est l’une des caractéristiques écologiques de cet habitat avec la qualité de vie qu’il permet sur une surface souvent réduite. Mais cet habitat, comme tous les arbres encore debout en ce mois d’octobre, est aujourd’hui lui aussi menacé, car avec l’éco-mobilité du tramway arrive aussi l’éco-habitat « densifié » du nouvel urbanisme technocratique et concentrationnaire avec tous ses labels verts en oriflamme de vente… Lire la suite…