Misère de l’espace moderne (Le Corbusier au pilori)

Il est enfin admis ouvertement que Le Corbusier était un fasciste bon teint. On tolère ses mensonges et sa mégalomanie. On sourit en le voyant mépriser ses (riches) clients. Un observateur impartial découvrira vite qu’il n’a rien inventé, gommant les auteurs dont il s’est attribué les idées. La seule réelle compétence de Le Corbusier fut la promotion de son image publique au détriment de la qualité de son œuvre construite – catastrophique. Mais de tout cela on ne tire aucune conséquence, la plupart des critiques refusant de voir le monde cauchemardesque qu’il voulait édifier. Ce qui n’aurait aucune importance si Le Corbusier n’était devenu le modèle pour les architectes de l’après-guerre qui ont couvert la France de barres et tours en béton. Et si, aujourd’hui, ses théories ne faisaient les affaires des bureaucrates de Chine et de Russie. Lire la suite…

Debout les bouses !

La modernité a accouché de bouses. Des larves, mollusques, embryons d’humains incapables de se mouvoir par eux-mêmes. Des infirmes qui ne peuvent se passer de poussettes motorisées pour se déplacer. Pour aller chercher le pain à 500 mètres de chez soi, il faut une tonne cinq de métal, des guerres du pétrole, des esclaves, des Etats techniciens et leurs rouleaux compresseurs qui déroulent des tapis d’asphalte devant le capot… Pitoyables nourrissons. Lire la suite…

Un tramway nommé plaisir

Dans le n° « spécial énergie » de la revue QUE CHOISIR de 1978, publié sous la direction de Michel BOSQUET alias André Gorz, celui-ci rappelait que « les transports collectifs urbains consomment trois fois moins d’énergie que les transports individuels par voiture. Les transports de marchandises sur longue distance consomment trois fois moins d’énergie par rail que par la route. L’un des meilleurs moyens d’économiser les carburants est donc de substituer des transports par rail aux transports par route et des transports collectifs aux transports individuels par voiture. » Lire la suite…

Indicateurs environnementaux

Depuis la conférence de Rio de 1992, le Département des Affaires Économiques et Sociales des Nations Unies s’est engagé fermement dans le développement environnemental. Le “développement” est la propagation progressive, ultime et universelle de la culture technique de la modernité dans tous les recoins du globe et dans toutes les aspects de la vie moderne. Lire la suite…

Mulhouse: le premier tram-train de France entre en service

Le 12 décembre 2010, le premier tram-train interconnecté de France sera mis en circulation dans l’agglomération mulhousienne. Le tram-train est un véhicule spécialement conçu pour circuler à la fois sur les voies de tramway et sur les voies ferrées. Il permettra de relier la gare de Mulhouse à Thann Saint-Jacques, sans changement, et poursuivra, à terme, jusqu’à Kruth. Lire la suite…

Merci Hitler !

Allez, encore un petit pavé dans la mare… Oui, il faut le rappeler, car nous avons la mémoire courte, Hitler nous a malheureusement laissé des idées en héritage. Héritage qu’il serait peut-être grand temps de remettre en question… Et oui, la voiture individuelle bon marché (Volkswagen: la voiture du peuple) est historiquement un projet… nazi (même s’ils n’en avaient pas le monopole)! Lire la suite…

L’Archipel Carcéral

panopticon

Les arbres ne sont d’aucune utilité pour le bon fonctionnement d’une prison, et il est très facile de généraliser cette évidence de « bon sens » à tout univers concentrationnaire. Alexandre Soljenitsyne, dans « Le Premier Cercle » rappelle que même la strate herbacée peut poser problème. Trop haute, un prisonnier peut avoir la mauvaise idée de s’y dissimuler, échapper à la surveillance des gardiens et tenter des choses répréhensibles. Obligeant l’administration du camp à rappeler son autorité, ce qu’elle veut par-dessus tout s’épargner, ce genre de tentation désespérée et parfois mortelle doit être prévenue. Le règlement exige une herbe toujours tondue rase pour éviter tout problème… Lire la suite…

La responsabilité des professeurs d’histoire devant le présent et l’avenir

La communauté historienne – c’est la qualification que ses membres se sont donnés eux-mêmes – entretient une obsession pour le concept de mutation. Mais cette communauté ne voit pas, ne veut pas voir la mutation des mutations: celle de la modernité, de l’ère industrielle, de l’avènement du nihilisme. Elle nie cette mutation qui a fait que l’Être n’est plus une évidence, et qui, du coup, nécessiterait de penser, plutôt que de faire du constat historique glacial — constat qui est tout sauf de la pensée, malgré son déguisement. Lire la suite…