La réduction de la dépendance automobile

La réduction de la dépendance automobile est un article de Frédéric Héran paru en 2001 dans le n°37 des Cahiers Lillois d’Economie et de Sociologie, pp. 61-86.

Résumé
La dépendance automobile trouve principalement sa source, non pas dans les aspirations à vivre au vert, dans la généralisation de la motorisation ou même dans l’étalement urbain, mais dans l’efficacité du système automobile par rapport aux autres systèmes de transport. Aussi, pour réduire cette dépendance convient-il de diminuer d’abord la vitesse automobile de porte-à-porte, tout en instaurant un système alternatif de transport écologique associant étroitement la marche , la bicyclette et les transports collectifs. Il en découle une décroissance du trafic automobile qui génère un urbanisme plus dense et mixte et non l’inverse.

La réduction de la dépendance automobile
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Automobile et décroissance

Si l’on considère que notre bonheur, nos relations avec les autres, sont plus importants que l’accumulation de biens pour stimuler la croissance économique, alors la remise en cause de l’automobile devrait être un des premiers enjeux de la décroissance. L’automobile est en effet un outil majeur de la conception économique actuelle du monde. Lire la suite…

Voitures = crottes de chien

Samedi 26 Mars 2005 à 10h30
Comme les crottes de chien, les autos n’ont rien à faire sur les trottoirs
Rendez-vous Place Colbert, Lyon 1er
Nettoyage de trottoirs.

Le Regroupement pour une Ville sans Voiture propose, le samedi 26 mars 2005 (rendez-vous à 10h30 place Colbert de Lyon), une action nettoyage de trottoirs au grand jour. Nous cherchons de nombreux volontaires pour cette action. Il s’agit de prendre les voiture garées sur les trottoirs et de les remettre sur la route.

N’hésitez pas à en parler autour de vous et à participer à la prochaine réunion qui se tiendra le mercredi 09 mars à 20h au 4 rue Bodin à Lyon.

La dépendance à la voiture tue

La Fondation des maladies du coeur (Canada) vient de publier une étude portant sur la différence entre la vie urbaine et périphérique. Cette étude, « Le Bulletin de santé annuel des Canadiens et des Canadiennes 2005: La banlieue, un mauvais rêve? » bat en brèche le mythe qui veut que vivre à la campagne ou en banlieue soit meilleur pour la santé du cœur. Lire la suite…

La beauferie insondable du 4×4

La beauferie insondable du 4×4

Ca commence à devenir franchement irritant tous ces 4×4 sur les routes. Eh, bien, voici quelques perles de beauferie totale trouvées sur un site consacré aux bagnoles qui vous explique pour quelles raisons vous avez intérêt à acheter un 4×4. Extraits choisis. Attention, ça décoiffe. Lire la suite…

antibagnole.com

Des solutions pour rendre nos villes plus agréables:
1- Laissez votre voiture au garage ! (surtout le week-end et encore plus la semaine!)
2- Prenez vos vélos, rollers, trottinettes… ou autres transports non-polluants, c’est bon pour la tête et en plus ca fait travailler les muscles.
3- Prenez le bus ou le métro (prix très compétitifs hors période de grève…)
4- Faites du stop !
6- Louez ou achetez un velo, un tandem, des rollers, une trottinette…
5- et si vous êtes vraiment obligés de prendre votre voiture… optez pour le co-voiturage, prenez les autostoppeurs et surtout restez cool: arrêtez de klaxonner…

antibagnole.com est un site associatif anti-bagnoles sur Paris.

Les boîtes de tôle à moteur

L’automobile existe depuis un siècle, mais sa démocratisation ne s’est fait qu’entre les deux guerres aux Etats Unis et après la deuxième guerre mondiale en Europe. Pourtant, cinquante ans après, elle tient déjà une place très importante dans les sociétés de type capitaliste ou ” pays développés “. Remettre en cause l’automobile aujourd’hui, c’est remettre en cause un élément fondamental de notre environnement quotidien, de notre paysage et de notre environnement social. S’opposer à l’automobile apparaît tellement marginal en France que ceci est équivalent à s’opposer au droit de manger ou de dormir. Pourtant, on ne peut pas vivre sans manger ni dormir mais on peut vivre sans utiliser de voiture. Les solutions existent mais demandent un effort personnel et un changement de notre manière d’aborder les transports et même parfois une remise en cause du fonctionnement capitaliste de nos sociétés.

Pourquoi faut-il remettre en cause l’automobile ?

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Les boites de tôle à moteur (format pdf)

08 octobre 1999, par Denis CHEYNET
http://denis.chey.net/

Impacts sanitaires de la pollution atmosphérique urbaine

Au terme d’un travail de huit mois coordonné par l’AFSSE (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement), deux rapports scientifiques sur l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique ont été élaborés par des groupes de travail distincts. Ils ont cependant été conçus de manière complémentaire. Selon ces rapports, la pollution atmosphérique, liée pour près d’un tiers aux rejets polluants des voitures, serait responsable chaque année de la mort de 6.500 à 9.500 personnes en France Lire la suite…

Pétrole, l’élan vers le pire

La hausse des cours du baril de pétrole donne lieu, pour l’instant, à des prévisions mondiales précautionneuses de la part des grands trésoriers Jean-Claude Trichet et Alan Greenspan, et à de vaines polémiques françaises sur les actions immédiates du gouvernement en faveur de certains secteurs touchés par les prix croissants des carburants. Lire la suite…

La civilisation de l’automobile

« L’Américain moyen consacre plus de mille six cents heures par an à sa voiture. Il y est assis, qu’elle soit en marche ou à l’arrêt; il la gare ou cherche à le faire; il travaille pour payer le premier versement comptant ou les traites mensuelles, l’essence, les péages, l’assurance, les impôts et les contraventions. » Lire la suite…

L’aberration automobile

L’automobiliste, doublement maltraité, lui qui travaille pour aller travailler, est directement contrôlé par la police dans ses moindres agissements. La voirie est son immense camp de travail soumis à l’arbitraire vexatoire de corps spécialisés de répression. Lire la suite…