Le ministère de l’impossible

Le ministère de la protection de la nature et de l’environnement est créé en 1971. Sous Pompidou. Mal barré: comment peut-il se faire une place dans une politique hyper productiviste ? Alors que le président de la République martèle qu’ « il faut adapter la ville à l’automobile », détruit des anciens quartiers pour dérouler des voies express, ferme des réseaux de chemin de fer, développe l’agriculture intensive à grands déversements d’engrais et de pesticides, Robert Poujade est réduit à l’impuissance. Ministre de 71 à 74, ce gaulliste droit analyse sans détour l’échec d’une politique écologique de façade. Lire la suite…

L’automobile au service de l’individualisme

L’automobile n’est pas, contrairement à ce que voudraient nous vendre les tenants d’un système, l’aboutissement d’une vie sociétale, mais, bien au contraire, un outil d’individualisation, de repli égocentré voulu par un système capitaliste pour se déresponsabiliser d’une société inhumaine et faire porter à l’individu le sort monté par eux qui l’attend. Lire la suite…

Les villes sans voitures

La conférence internationale « Vers des villes sans voitures » qui s’est déroulée à Lyon en 1997 s’était terminée par une déclaration commune intitulée « Le protocole de Lyon ». Ce protocole explique dans le détail comment transformer de vastes espaces urbains en espaces sans voitures. Il définit une stratégie pour parvenir à un consensus sur la manière de concevoir et de mettre en œuvre un tel changement radical. Lors de cette conférence, un concept de ville sans voitures avait été élaboré pour l’ensemble de la ville de Lyon. Dix ans plus tard, en 2008, Carfree France appliquait ces principes sur deux autres villes françaises, Caen et Toulouse. Lire la suite…

Yann Arthus-Bertrand et l’automobile « responsable »

Yann Arthus-Bertrand est-il un bisounours? En tout cas, c’est ce qu’il déclare au JDD le 28 mai 2010. Derrière l’image charismatique du grand manitou de l’écologie, quelle est la portée réelle de ses nombreuses actions sur tous les fronts du développement durable? Le Yabisme sera-t-il la nouvelle idéologie du millénaire destinée à sauver la planète ou à finir dans un tribunal international de l’écologie? Lire la suite…

Comment le capitalisme détruit la planète

Connaissez-vous Nauru ? Cette île du Pacifique est la plus petite République du monde, apparemment semblable à des dizaines d’autres. Elle fut même, dans les années 1970-1980, l’un des pays le plus riches du monde. Aujourd’hui, Nauru est un État en ruine, une île littéralement dévastée. C’est le récit de cet incroyable effondrement qu’a entrepris Luc Folliet dans son dernier ouvrage: « Nauru, l’île dévastée. Comment la civilisation capitaliste a détruit le pays le plus riche du monde. » Lire la suite…

Les métropoles globales, la finalité de la mondialisation capitaliste !

On en parle peu, cependant à l’Assemblée les discussions sur la réforme territoriale avancent. Enjeu important qui va « recentraliser » les compétences afin de donner plus de pouvoir à l’état. C’est là un pas de plus vers une autocratie voulue par l’actuel chef de l’Etat. Mais il y a aussi la volonté de donner plus de force à l’imprégnation capitaliste en favorisant les métropoles, c’est le second aspect du projet, et non le moindre. Lire la suite…

Ralentir la vi(ll)e

Créé le 14 juillet 2007 sous l’impulsion de Paul Ariès, intellectuel prolifique et l’un des fers de lance du mouvement de la décroissance, Le Sarkophage oeuvre à la déconstruction de « tous les sarkozysmes », cette droitisation alarmante de la société française. Dans le même mouvement de révolte, ce journal travaille à la création d’une gauche antiproductiviste. Alors que de nombreux titres de la presse écrite s’écroulent voire disparaissent (c’est malheureusement le cas du très bon Plan B), lui franchit un nouveau cap en diffusant un premier hors-série : Ralentir la vi(ll)e.  Lire la suite…

L’éternel principe de la marée noire (éclaboussures pour tout le monde)

Vous n’avez pas besoin de moi pour savoir que le cadeau de BP au monde et à la Louisiane est la plus grande catastrophe écologique moderne de l’histoire des États-Unis. Je dis moderne, car à la vérité, la plus folle de toute reste l’arrivée des colons du Mayflower, en 1620, dans ce qui n’était pas encore le Massachusetts. Le reste suivrait, dont la destruction radicale de la Grande prairie, l’un des plus beaux joyaux de la longue histoire de la vie sur terre. Lire la suite…

Conséquences de la société de l’automobile

Plus d’un mois après la première explosion et le naufrage de la plate-forme de pétrole DeepWater Horizon, les nappes de pétrole ont atteint désormais les côtes américaines et les photos de la catastrophe sont désormais nombreuses. Aucune solution technique définitive n’a encore été trouvée pour stopper la fuite de pétrole qui continue à un rythme sans doute beaucoup plus important que ce qui était annoncé au départ. Lire la suite…