Les carottes Antarctiques sont Formelles: Explications de texte et contexte

Suite à de nombreux commentaires concernant le texte « Les carottes Antarctiques sont Formelles« , voici une explication de texte et une mise en contexte de l’article en question, articulée autour de trois aspects distincts.

Le premier, il ironise sur un expert « consensuel » en énergie.

JMJ (Jean-Marc Jancovici) est « unanimement » considéré comme « très compétent » pour parler d’énergie. Mais le problème est qu’il est « pronucléaire » ou exprimé en termes neutres, diplomatiques ou techniques, il laisse entendre que le « nucléaire serait une option sérieuse et efficace pour la production d’énergie et la lutte contre le réchauffement climatique ». Il y a là une inconséquence grave qu’il faut dénoncer ou du moins signaler.

D’une manière plus générale il est important et même urgent de nous émanciper de l’influence des experts ; car depuis l’abattoir industriel de 14-18 et « l’organisation scientifique du travail », dont l’industrie automobile est le modèle, ce sont eux, les experts patentés, qui sont les maîtres du monde et nos « maîtres » à penser ». La crise écologique, dont le réchauffement climatique n’est qu’un aspect à côté de l’effondrement de la biodiversité, est entièrement leur œuvre. La Grande Guerre représente historiquement leur ascension au pouvoir. Après cet évènement catastrophique l’aménagement industriel total du territoire commence…

Il est d’autant plus urgent de nous émanciper des modes de pensée des experts techniques car ils prolifèrent de manière inquiétante. L’Inde et la Chine sont devenues capables aujourd’hui d’en produire par dizaines ou centaines de milliers, tous aussi brillants et compétents et tous de niveau international. Les experts techniques sont produits aujourd’hui à la chaîne aussi facilement que des automobiles… Les plus brillants des experts s’activent chez Monsanto, dans l’industrie automobile, dans le bétonnage et le bitumage de la planète, les nanotechnologies ou encore la production énergétique, d’autres s’activent bruyamment dans les institutions internationales ou encore sont consultants-experts en énergie comme notre très « compétent » JMJ, « Double Saint Cybernétique » national.

Les habitués de « carfree france » connaissent bien d’Ivan Illich le texte « Energie et Equité », il serait bon, pour comprendre l’urgence de cette émancipation des « experts techniques », qu’ils lisent aussi de lui « Une société sans école »…

Le « cas JMJ » a fait l’objet d’un « Ecotartuffe » dans un des numéros de cette année du Journal de la Décroissance ». Il serait bon que « carfree france » demande à Vincent Cheynet de pouvoir mettre en ligne l’article traitant le « cas JMJ ».

Le problème de la crise écologique et du réchauffement climatique sont connus depuis plus d’un demi-siècle. René Dumont en parle déjà de manière catastrophique dans « L’Utopie ou la Mort »… Un autre auteur, « Ami de la Terre », expert des questions énergétiques Amory B. Lovins, ayant lu et intégré dans son analyse « Energie et Equité » d’Ivan Illich, s’est exprimé sur le sujet dans les années 1970. On peut lire dans son livre « Stratégies énergétiques planétaires », cette phrase de mise en garde: « Ne croyez jamais un expert. » et l’explication: « Aucun expert ne peut vous donner l’histoire au complet, ni se prévenir d’attaches émotionnelles avec certaines idées. Et surtout ne croyez jamais un expert qui essaye de vous vendre quelque chose ! »

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Le deuxième, rappelle et dénonce l’ethnocentrisme occidental et l’entreprise de destruction massive des peuples indigènes que représente de capitalisme.

L’histoire officielle et « universelle » nous apprend que « Christophe Colomb découvre l’Amérique ». Claude Lévi-Strauss en toute objectivité « technique » et historique considère qu’il serait plus juste de parler « d’envahissement de l’Amérique »…

Malgré les performances exceptionnelles du capitalisme en matière d’épuration ethnique, les hommes du 21e siècle ne sont pas encore tous des « automobilistes téléspectateurs » consommateurs et utilisateurs de machines énergivores. Il faut le rappeler, dans un texte traitant du « réchauffement climatique », car la déforestation, les prospections pétrolières, le développement des « biocarburants » sont les axes majeurs de la déstabilisation et de l’élimination des populations indigènes…

Le troisième, rappelle la stricte et triste vérité.

Ce sont, en toute objectivité et rigueur scientifique (si ce mot a encore un sens positif) les « activités industrielles » qui sont responsables du « Réchauffement Climatique ». En toute objectivité les scientifiques devraient dire explicitement « L’industrie du transport, la déforestation et le bétonnage et le complexe chimico-agro-alimentaire sont responsables du réchauffement climatique. Mais si ils le disent de manière explicite, ils sont « licenciés » ou « marginalisés » par la suppression ou la compression de leurs « budgets de recherches » dont ils bénéficient pour étudier « l’évolution du climat ». Alors ils préfèrent dire ou acceptent l’instrumentalisation politique de leurs conclusions sous la phrase globalisante « les activités humaines sont responsables du réchauffement climatique ». Grâce à ça, l’ambiguïté de cette phrase, les gouvernements et les experts sont remis en selle et peuvent s’octroyer des « droits à polluer », s’activer dans un savant « marché carbone », nous gratifier d’une « taxe carbone » et offrir des « primes à la casse » tout en finançant massivement l’industrie automobile…

Ces trois aspects rassemblés en un seul texte relèvent de la démarche élémentaire qui caractérise la pensée écologique. Elle est exprimée par la phrase « penser global agir local ». Les experts en énergie passent régulièrement et professionnellement à côté de nombreux aspects des problèmes qu’ils sont censés traiter…

Cet article fait partie de la série de textes sur l’énergie intitulée « La notion d’énergie dans le meilleur des mondes ». Vous avez déjà pu lire sur le site de carfree france :

La prochaine fournée sur le sujet sera, en deux ou trois épisodes :
« Notions de vocabulaire, ne pas confondre… » … « Économie d’énergie » et « décroissance énergétique »…

Photo: CNRS

12 commentaires sur “Les carottes Antarctiques sont Formelles: Explications de texte et contexte

  1. Pim

    Je trouve ce texte très « anti-expert » et par extension « pro-obscurantiste ». On a l’impression de lire, débarrassons nous de ceux qui savent, ils sont dangereux…
    Or, il me semble que le danger ne vient pas d’eux, mais plutot de leurs supérieurs, qui décident, qui demandent des résultats. Eux, ils mettent en oeuvre, et ne commanditent pas.
    Certes, quand on est expert en nucléaire chez Areva, on nous demande de faire des choses dangereuses, en expliquant que ca ne l’est pas (ce qui demande de sacrés compétences!)…. Mais on connait aussi bien la théorie que l’expert de GreenPeace sur le sujet… On a simplement des décideurs différents!
    Bizarrement, avec ce texte, si on doit pendre l’un des deux, on a hélas déjà choisi…un peu trop vite à mon gout

    Attention aux dérives anti savoir!

  2. CarFree

    Je trouve aussi ce texte « anti-experts »… mais je pense au contraire que c’est plutôt une bonne chose! N’importe qui peut se déclarer « expert » et l’expertise est quelque chose de très orienté (politiquement, commercialement, etc.), à la différence, en théorie, de la recherche scientifique. Selon moi, ceux « qui savent », ce sont les scientifiques et pas les experts! Alors bien sûr, il y a aussi des scientifiques « orientés » en fonction de leurs financeurs, mais dans le cadre d’une recherche fondamentale publique, le risque est limité. Donc, à mon sens, être ‘anti-expert », ce n’est pas être anti-savoir, mais contre une forme de prémachage techno-scientifique orienté.

  3. Philippe Schwoerer

    Voilà, c’est effectivement plus clair ainsi. Merci !

    Il n’est pas inutile d’écouter les experts, en pratiquant la gymnastque suivante :
    – mettre d’entrée de jeu de côté les inconnus (il sera bien temps de considérer leurs arguments lorsqu’ils perceront),
    – déceler les incohérences dans leurs discours,
    – retrouver au nom de qui ou de quoi ils s’expriment.

    Trop d’experts effectivement se contredisent ; déjà chez les scientifiques.

    Par ailleurs, au niveau du simple citoyen, l’observation et le bon sens peuvent déjà faire beaucoup.

  4. JMS

    Science et Obscurantisme, Silence La Science avance !

    J’avais envisagé encore une longue réponse argumentée… Mais en cours de rédaction, le désespoir m’a envahi et m’a ramené à la raison. Puis à la réflexion j’ai compris la totale inutilité de cette entreprise.
    Puisque ma parole fait resurgir le spectre de l’obscurantisme et semble menacer « l’organisation scientifique du travail, de la pensée et de la connaissance » il ne me reste plus qu’à me taire.

    Quand les scientifiques s’accusent mutuellement d’obscurantisme…
    « Printemps Silencieux » « Et nul oiseau ne chante… »
    Dans les années 1950 aux États-Unis, quand les biologistes et les premiers écologistes protestaient contre les épandages massifs de pesticides prescris par l’administration, ils étaient systématiquement accusés « d’obscurantistes » ou encore de « communistes » par leurs collègues scientifiques des sciences « pures et dures » impliqués dans l’industrie chimique…

    La Science a réponse à tout ! A l’âge atomique, contrairement à la police, la science s’est donné les moyens de nous faire taire ! Il lui est donc devenu inutile d’agiter le spectre de l’obscurantisme pour s’assurer l’exclusivité de la Sainte Vérité. Faut-il encore le dire pour bien en faire prendre conscience.
    La Science Avance, Silence !

    A titre d’exercice pratique, monsieur PIM peut réfléchir sur le cas concret et actuel de la pandémie de Grippe H1N1. On nous explique que les « grands experts scientifiques internationaux » sont forcément partie prenante, grassement payés à la fois dans les multinationales du médicament, les institutions sanitaires internationales et en plus consultants encore grassement payés pour les gouvernements. Il n’y a donc plus de « conflit d’intérêt ». On est donc bien protégé sur le plan sanitaire par notre président bien aimé qui a su s’entourer des plus « grands experts scientifiques internationaux » en virologie, infectiologie, épidémiologie et par le charisme exemplaire de notre ministre de la santé…
    « On s’occupe de tout, vaccinez vous ! »

    A titre de lecture instructive pour illustrer l’envers du décor de l’Avancée de La Science on peut conseiller à monsieur PIM le livre de John le Carré « La Constance du Jardinier ». Le réalisme de l’histoire sur La Recherche médicale en Afrique, a obligé les laboratoires pharmaceutiques se sentant tous visés à une « levée de bouclier » générale contre le roman…

    Ainsi Monsieur PIM pourra peut-être avoir un regard critique sur la production scientifique du Savoir…

  5. Alain

    Pim,
    Tes propos me rappellent une chanson française où un chercheur dit que si ça va mal, c’est pas de sa faute. Lui cherche et il n’est pas responsable de ses trouvailles.

    Peut-on dire que ceux les constructeurs automobiles sont plus coupables que ceux qui inventent des moteurs ou de nouvelles technologies pour l’industrie auto? Peut-on dire que les savants qui travaillent les nanotechnologies sont moins coupables que les sociétés qui les vendent? Idem pour les OGM? Pareil pour les pesticides? Et pareil pour les ondes WIFI?

    Je ne crois pas.

  6. Pim

    Je crois qu’il y a ici une confusion de vocabulaire entre le scientifique désintéressé, le chercheur (enfin celui qu’on imagine, dans son labo etc..), l’expert qui maitrise un sujet technique, et son commercial qui ne connait que du vocabulaire technico-péteux (certains diront pipo-technique) pour avoir l’air de s’y connaître.

    A mon sens, les anti nucléaires sont autant experts que les pro nucleaires lorsqu’ils ont des arguments valides. Malheureusement, JMS, ton texte dénonçait uniquement les « experts », tous….
    Pour les OGM, l’industrie auto, les nanotechnologies et tout le reste, même réponse…

    On a l’impression que parce qu’on les a découvert, c’est mal! Ce qui est dangereux n’est pas la découverte en soi, mais le fait qu’on l’utilise ou non à bon escient, avec ou sans les précautions. Et là, encore une fois, c’est une question souvent politico-financière qui se pose : comment faire du profit en occultant tous les risques potentiels, comment donner une bonne image du produit sans en montrer ses mauvais côtés. Bref, c’est du marketting, et plus de la science!

    Exemple : « le nucléaire, c’est beau c’est magique et en plus c’est recyclable » dixit AREVA. « Les OGM, ca va nourrir et sauver la planète » selon Monsanto etc… Comme il s’agit de thèmes techniquement pointus, on dit qu’il faut être « expert » pour en parler. Les seules paroles que l’on en connaît sont tristement commerciales, on pourrait dire scientifico-commerciales, car techniquement compliquées.
    Apprenons au quidam les techniques du nucléaire et des OGM, et vous pouvez être sur que demain, plus personne n’en voudra, tant c’est dangereux! Restons dans l’ignorance, brulons tous les experts, et il y aura toujours des gens pour se laisser convaincre par les scientificos-commerciaux (les irréductibles), ceux que tu nommes faussement « expert ».

    Heureusement que des vrais experts sur ces sujets existent, et on les trouve aussi dans les contre pouvoirs! Et s’il n’y avaient que ceux de Monsanto & Areva, on serait mal!

    Je maitiens donc mon opinion en répétant que ce n’est pas sur les experts qu’il faut taper mais bien sur leurs décideurs…. (avec la nuance tout de même que ce sont parfois les mêmes personnesn qui ont pour seul but de faire du profit). En écrivant ce texte JMS, tu tapes aussi sur les experts du climat, ceux-là même qui te permettent d’argumenter que l’auto et l’utilisation massive du pétrole jouent un rôle très important dans le réchauffement climatique. Grâce à eux, on obtient des preuves irréfutables de ce phénomène. Sans eux, l’industrie automobile pourrait simplement continuer à nier, et pourrait continuer à convaincre les ignorants que l’industrie auto n’y est pour rien!

    Grâce aux experts aussi, l’industrie du tabac a finalement dû accepter que le tabac est directement responsable du cancer, et qu’il contient 10000 substances atrocement toxiques. Jusque dans les années 80, on ne disposait pas de preuves scientifique et l’industrie du tabac niait en bloc « y a pas d’preuves, vous dites ca pour nous enfoncer »…

    Pour conclure, à propos de Science.. Elle met à disposition des outils, des savoirs, des possibilités… Libre à nous de les utiliser convenablement. Hélas, tout le monde sait que ce n’est pas le cas. Celui que tu as appelé « expert » reste un être humain, corruptible par l’argent. A lui de se ranger du côté qui lui semble être le bon!

  7. Christophe N

    Voilà, là c’est clair !

    Effectivement le 20eme siècle est l’avènement des experts et scientifiques, avec boucheries et miracles médicaux.

    Tuons à la naissance ces sorcières modernes et revenons aux temps anciens dont l’histoire nous a montré qu’ils valaient mieux. Rendons toute l’utopie de la société aux religieux, vaudous, chamans et seigneurs féodaux protégeant leurs fidèles et vassaux.

    Après tout, buchers et écartèlements dogmatiques n’étaient pas si terribles, guerre de religions, de 100 ans, croisades… des « détails de l’histoire »…

  8. Christophe N

    J’ajoute, pour avoir écouter et lu cet expert, qui n’est vraiment PAS consensuel. Mais pas facile à mettre en défaut non plus.

    Par ailleurs, pour rester plus philosophe, l’histoire de l’homme a eu de longs siècles sans experts et sa condition n’était pas beaucoup plus avancée par rapport à son règne animal d’origine.

    Nous sommes dans une abération extrème inverse puisque nous nous sommes tellement affranchis de la nature que nous ne pouvons plus globalement subsister en équilibre avec elle.

    Il y a donc un nouvel équilibre à trouver, et comme scientifiques et experts sont des éclaireurs d’un cheminement distinct de l’animalité, je vote pour eux.

    S’ils n’existent pas, à quoi bon laisser notre espèce exister (et qu’on ne me parle pas de son grand coeur après avoir souligné ses boucheries).

  9. Kévin D

    Juste une petite rectification. Jean-Marc Jancovici n’est pas pro-nucléraire. Ses propos soulignent l’utilité du nucléaire comme solution de transition vers des énergies renouvelables pour éviter de faire appel aux énergies fossiles. Pour finir, le nucléaire serait utile en tant que solution de transition seulement si la consommation électrique des pays diminue fortement, pour permettre une transition plus rapide vers les énergies renouvelables.

  10. gnudav

    Entièrement d’accord avec toi Kevin. Personnellement, c’est grâce à M. Jancovici que j’ai pris conscience des problèmes et des solutions qui sont pour la plupart non-technologiques. Avant je me disais que les hybrides, mieux les vp élec allaient régler le pb du pétrole dans les moyens de transport.

    Grâce à ses supports faciles d’accès pour les profanes (site manicore.com, livres) il peut toucher un très large panel de gens. De plus il est très bon orateur et rédacteur (je ne m’ennuie jamais dans ses livres ou conférence en ligne) ce qui n’enlève rien à sa crédibilité.
    Il ne fait pas peur, ce n’est pas un extrémiste et montre qu’il est un peu comme monsieur tout le monde que parfois il a besoin de sa voiture mais que la plupart du temps il s’en passe par exemple.

    A mon avis, on ne fera pas changer le comportement de nos concitoyens avec des discours trop extrémiste, blocage psychologique à la clé.

    De part ses études, ses travaux (pour total mais aussi l’ademe, le bilan carbone) il a une vrai légitimité pour aborder les questions d’énergie et de climat.

    C’est parfaitement ce qu’il faut pour faire réfléchir et faire bouger la majorité d’entre nous.

  11. Helder

    Il n’empêche que cette question des « experts » continue de faire débat. L’on pourrait dire en somme que les « experts » sont devenus des sophistes par excellence ; ils peuvent dire ce qu’ils veulent car ils ont une légitimation technique.

    En effet, l’expert n’est pas du tout indépendant. JMJ en est un de plus. JMJ ne dit pas en effet que le nucléaire est sans danger. Il dit qu’il y voit moins de danger que dans l’aveuglement face au réchauffement climatique. Lui dit que le nucléaire est la seule solution pour opérer le tournant post-peak-oil sans que cela termine en tragédie rapidement pliée. Ce faisant, il répète quand même que le mieux est de consommer une quantité d’énergie moindre (on en produira donc moins), puisqu’il dit sans cesse que « c’est la dose qui fait le poison ».

    En gros, le nucléaire est pour JMJ un pis-aller. Mais quel pis-aller !!! Le voulons-nous ? Personnellement, je pense comme lui que les sociétés n’accepteront pas de délaisser le nucléaire si elles sont privées des hydrocarbures. Mais cela ne m’empêche pas de voir les choses autrement que lui et de dire : le tournant DÉSAGRÉABLE, il aura lieu à un moment ou à un autre. Alors, autant être clair et le dire tout de suite (il le dit, mais se rattrape en disant que le nucléaire va nous sauver un peu : OK, il a le droit de le dire, mais il est seulement expert quand il dit ça, il n’est par là en aucun cas philosophe [JMJ est un sophiste, ce qui n’est pas pareil qu’un philosophe] ; et les philosophes, permettez-moi de dire une évidence, c’est BIEN !).

  12. Tom34

    C’est clair que si le choix est entre le nucléaire civil ou les guerres civiles, le choix est vite fait.

    A+
    TOM.

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