Introduction de l’ouvrage de Benoît Lambert intitulé « Cyclopolis, Ville nouvelle – Contribution à l’histoire de l’écologie politique » (Georg Éditeur, 2004). Lire la suite…

Introduction de l’ouvrage de Benoît Lambert intitulé « Cyclopolis, Ville nouvelle – Contribution à l’histoire de l’écologie politique » (Georg Éditeur, 2004). Lire la suite…
Ce graphique sur les nuisances liées au trafic automobile en milieu urbain est extrait d’un article de Frédéric Héran sur la réduction de la dépendance automobile, paru en 2001 dans le n°37 des Cahiers Lillois d’Economie et de Sociologie, pp. 61-86.
“J’ai souvent pensé ici au danger des accidents quand je circulais à bicyclette, dans le centre de Paris, où le trafic est infernal.”
Lénine (Vladimir Ilitch Oulianov) – 1910
En Verve – Mots, propos, aphorismes. (2005)
Au terme d’un travail de huit mois coordonné par l’AFSSE (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement), deux rapports scientifiques sur l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique ont été élaborés par des groupes de travail distincts. Ils ont cependant été conçus de manière complémentaire. Selon ces rapports, la pollution atmosphérique, liée pour près d’un tiers aux rejets polluants des voitures, serait responsable chaque année de la mort de 6.500 à 9.500 personnes en France Lire la suite…
Quel est le moyen le plus efficace pour que 50 personnes aillent au travail?
Pour un transport urbain durable
Quelles actions entreprendre?
Deuxième conférence européenne – Bruxelles – 25 novembre 2004 Lire la suite…
par Eric le Braz.
On l’appelle l’écolotueur, le cyclokiller, le tueur de conducteurs… Mobile et furtif, sur sa monture à deux roues, il sème ses poursuivants et se fond dans la nuit de Paris. Pour quel motif le grand Nicolas s’en prend-il aux voitures ? Est-ce un vengeur ? Un justicier ? Un monstre ? Lire la suite…
Le 4×4, symbole de puissance
Avec 75.000 unités vendues en 2003, le 4×4 est devenu le symbole d’une certaine urbanité. Effet de mode polluant, le 4×4 est le vecteur psychologique d’une certaine forme de puissance machiste. Lire la suite…
Voici un avant-goût de ce qui attend les automobilistes dans quelques années (10, 20, 30 ans?)
À bas la voiture…vive le vélo !
Par Caroline Granier
La voiture n’est pas simplement un moyen de locomotion, comme certaines personnes particulièrement naïves pourraient le penser. L’invention de la voiture n’a pas non plus été un pas de géant sur le chemin du progrès, comme les publicitaires voudraient nous le faire croire.
Non, la voiture est un instrument de pouvoir et de destruction. Elle est l’ennemie des hommes : non seulement parce qu’elle les tue (piétons imprudents, passants distraits, victimes des meurtriers ordinaires, les chauffards), mais aussi parce qu’elle les déforme, les défigure, les nie : un homme au volant n’est plus un être humain.
Prenez un homme ordinaire, pacifique, réservé et habituellement calme. Mettez-lui entre les mains un volant et sous les pieds une pédale. Jetez-le dans un embouteillage, mettons par exemple le périphérique à six heures du soir. Regardez-le… Vous ne le reconnaissez plus ? Et pourtant c’est lui, cette brute inhumaine, le teint livide, interpellant les autres automobilistes à coup d’insultes obscènes et hargneuses… Il vous fait peur ? Ajoutez-lui un portable, vous multipliez par trois son pouvoir de tuer. C’est comme si vous donnez un revolver à quelqu’un… Rares sont ceux qui vont refuser de s’en servir.
Réjean Ducharme, un écrivain québécois, a particulièrement bien analysé ce processus qui transforme l’humain en automobiliste. D’ailleurs, il propose de ne plus dire automobiliste, mais automobile, tant il est vrai que tout conducteur fait corps avec son véhicule :
« Quand je dis automobiles, je veux dire automobilistes ; l’automobile et l’automobiliste font partie d’une seule et même chose : l’automobile. »
« On n’a pas une automobile ; on est une automobile. »
« On ne peut pas naître automobile : on devient automobile, tout à coup. »
(Extraits de : Le Nez qui voque, NRF, Gallimard, 1967)
Pour finir, voici un poème que compose le narrateur du roman de Ducharme :
Les automobiles
Sur le chemin des édicules,
Passent des hommes et des femmes
Greffés avec des véhicules
Qui éteignent le sang et l’âme.
Il passent en automobile,
Ces hommes fous, ces femmes folles.
Et ils se croient, hélas, habiles
De ne vivre que de pétrole.
Ils ne parlent pas, ils klaxonnent.
Et ils ne marchent pas : ils roulent.
Vu qu’à deux jambes, je fonctionne,
Ils rient ; ils me traitent de poule.
Ils sont jaunes, ou verts, ou noirs.
Entre eux, point de ségrégation :
Ils bougent entre les trottoirs
Côte à côte et à l’unisson.
Soyons vigilants !
Mais que faire, me demanderez-vous, si nous ne voulons pas devenir, à notre tour, des « automobiles » ?
La réponse est simple : soyons des cyclistes ! Le cycliste est le contraire de l’ « automobile » : même sur son vélo il conserve tout son libre-arbitre, il peut s’arrêter lorsqu’il le veut, se garer où bon lui semble… Il ne menace pas constamment la vie de ses voisins. Il est à l’écoute du dehors : au lieu de se blinder peureusement en s’entourant de tôle, il se plonge courageusement dans son environnement – qu’il évite par ailleurs de polluer. Il perd rarement le contrôle de soi, et se laisse guider par deux principes : la liberté et le respect d’autrui.
On voit donc que le choix d’un moyen de transport est avant tout un choix de vie : un état d’esprit.
Refuser la voiture, c’est refuser un mode de vie qui nous rend dangereux (pour nous-mêmes, pour les autres et pour l’environnement), c’est vouloir une vie autre que celles que nous proposent les publicitaires et que nous impose la société moderne.
Ce n’est pas seulement avec des mots qu’on change la société…
À tous ceux qui prônent l’individualisme, le communisme, l’écologisme… etc…
… je réponds : le cyclisme !
Caroline Granier
Le 15 novembre prochain, l’association « LA PERIFÉERIQUE » lance une grande campagne de mobilisation pour l’ouverture du périphérique aux piétons et aux sportifs. Lire la suite…
Les Vélorutionnaires dénoncent le stationnement sauvage
Samedi 6 novembre 2004, à l’occasion de leur «balade revendicative» mensuelle, les Vélorutionnaires dénonceront l’utilisation abusive des maigres aménagements cyclables existants par les automobilistes. Ayant choisi le vélo pour que tout un chacun respire mieux, le collectif revendique davantage de bandes cyclables sécurisées et une répression accrue en matière de stationnement sauvage. Lire la suite…
La hausse des cours du baril de pétrole donne lieu, pour l’instant, à des prévisions mondiales précautionneuses de la part des grands trésoriers Jean-Claude Trichet et Alan Greenspan, et à de vaines polémiques françaises sur les actions immédiates du gouvernement en faveur de certains secteurs touchés par les prix croissants des carburants. Lire la suite…
« L’Américain moyen consacre plus de mille six cents heures par an à sa voiture. Il y est assis, qu’elle soit en marche ou à l’arrêt; il la gare ou cherche à le faire; il travaille pour payer le premier versement comptant ou les traites mensuelles, l’essence, les péages, l’assurance, les impôts et les contraventions. » Lire la suite…
L’automobiliste, doublement maltraité, lui qui travaille pour aller travailler, est directement contrôlé par la police dans ses moindres agissements. La voirie est son immense camp de travail soumis à l’arbitraire vexatoire de corps spécialisés de répression. Lire la suite…
Automobilistes occidentaux
Il fait la guerre pour vous
Automobilistes, motards, routiers occidentaux, W. Bush engage l’armée américaine (45 % des investissements militaires au monde) pour que le pétrole arrive jusqu’à vos réservoirs. Vous pouvez lui dire merci. Sans lui, votre belle auto, votre belle moto, votre beau camion, risquerait d’être bientôt cloué au garage. Lire la suite…