Résumé : Urbanisme et Totalitarisme
Cette série d’articles est partie d’une question simple : pourquoi, dans un contexte général de crise écologique on continue à abattre des arbres dans la ville de Tours? En janvier 2009 une allée de 65 platanes centenaires est abattue, puis on découvre qu’il ne s’agit pas d’un événement isolé mais d’un programme d’abattages systématisés.
La réflexion menée à partir de ce fait incompréhensible vise à montrer les mobiles cachés et les intérêts économiques soutenus par la politique municipale : création d’un bassin de chalandise, spoliation de la population, confirmation de l’emprise de la circulation automobile sur la ville, privatisation de l’espace public, fonctionnalisation économique des habitants comme « usagers » d’une « ville supermarché »…
Le texte est long, mais se présente sous forme de tableaux pouvant être lus de manière individuelle après l’introduction.
Première partie: http://carfree.fr/index.php/2009/06/26/un-jardin-de-la-france-en-beton-arme/
Deuxième partie: http://carfree.fr/index.php/2009/07/10/un-jardin-de-la-france-en-beton-arme-2
Troisième partie: http://carfree.fr/index.php/2009/07/25/un-jardin-de-la-france-en-beton-arme-3
…Quatrième et dernière partie…
« Tout doit disparaître un jour … »
La victoire n’a pas été totale. Contrairement à ce qui s’est passé dans la classe politique unifiée, l’abattage des platanes n’a pas fait l’unanimité dans la population… Des habitants « attardés» restent encore à convaincre et des associations de « réfractaires » semblent avoir gâché la « fête ». La rénovation, « Requalification » du boulevard a laissé dans l’incompréhension une partie de la population …
Le service en charge du « Dossier » communication de la ville n’a pas été à la hauteur de sa mission.
L’unanimisme présidant au massacre n’a pas dépassé la classe politique. Pourtant le budget consacré à ce « Dossier », pour convaincre les habitants de l’engagement de la ville dans le « Développement Durable », est suffisamment colossal et ruineux pour les contribuables. De la même façon le budget « Espaces Verts » est tout autant ruineux et à la charge des contribuables. Il relève plus de l’apparat ou du maquillage de façade que d’un souci d’écologie en milieu urbain. Il s’agit de masquer les opérations de nettoyage et de prise de possession sur l’espace public.
Ce budget « Espaces Verts », lui aussi, doit être versé, plus aux dépenses de propagande de la ville qu’à une préoccupation environnementale. Avec ce pilonnage de barrage permanent dans la communication sur le « développement durable », il est difficile de se faire une opinion sur la progression du désastre écologique, dans la ville de Tours. Il est difficile aussi d’imaginer qu’une municipalité « démocratiquement élue » puisse avoir délibérément pour projet politique la fuite en avant dans le néant écologique total.
« Communication » permanente, « Pages Vertes » dans la presse, « Journées Vertes » dans la ville, centaines de variétés horticoles d’arbres nains ou en pots de fioriture dans les rues de la ville ; assurent le maquillage de barrage des opérations de « nettoyage » et de prise de possession de l’espace.
L’abattage des platanes est terminé, mais les riverains sont restés partagés. Beaucoup ne sont toujours pas convaincus de son utilité et des associations ont exprimé leur incompréhension.
Deux mois après le début des opérations de « Requalification » du boulevard, le service « communication » reste encore en pleine effervescence, pour rallier les « retardataires ». Dans l’organe officiel du PCPU (1) il tente encore de convaincre, et « passe en boucle » les propos déjà entendus des riverains les plus réjouis du « massacre à la tronçonneuse ».
Une honnête « riveraine » du boulevard, parmi les plus convaincues des « bonnes intentions » de la municipalité, offre généreusement ses services pour rallier les « récalcitrants ». Elle a pu s’exprimer en toute liberté dans les colonnes de l’organe officiel du PCPU. Et, chose notable, c’est précisément les « Pages Vertes » des « Journées Vertes » de la ville qui lui ont été ouvertes.
Cependant, dans son généreux élan, sa langue a fourché : « … Tout doit disparaître un jour ». Un dérapage, par cette petite phrase, prononcée pour convaincre les « retardataires », on peut savoir de manière indirecte que le massacre n’a pas fait l’unanimité, la résignation de la population n’a pas été acquise. Ce lapsus est-il révélateur des véritables intentions de l’état-major municipal ? Du plus profond de son inconscient, aurait elle exprimé tout haut ce que souhaite tout bas l’état-major municipal ? Ou bien, cette sortie manifeste du « politiquement correct », a t- elle été suggérée à cette dame par le service de propagande municipale lui même? Personne ne pourra jamais le savoir avec une totale certitude.
Voici ce que dit précisément cette honnête riveraine : « Les grands arbres faisaient beaucoup d’ombre chez moi et je devais faire déboucher trois fois par an mes gouttières à cause des feuilles et des fruits qui les encombraient. Évidemment, je regretterai les hannetons de mon enfance qui peuplaient les platanes… Mais tout doit disparaître un jour. Place à la nouveauté avec les charmes faux houblon » (2).
Dans la première partie de son commentaire la dame est dans son rôle de riveraine. Elle exprime tout le bien qu’elle éprouve de l’abattage des platanes. Dans la deuxième partie elle devient plus militante et semble vouloir inviter les autres riverains à la résignation. Dans la troisième partie c’est l’enthousiasme communicatif qui tente de rallier la « majorité » au projet municipal de néant écologique total. Le crescendo militant du propos est suspect…
Une analyse sémiologique plus fine du texte révèle encore des dissonances suspectes.
Manifestement cette dame n’est pas une « naturaliste », ses préoccupations de gouttières lui font éprouver un soulagement à l’abattage de grands arbres centenaires, mais elle regrette quand même les insectes. Comment sait-elle, cette dame, qu’une entomofaune de coléoptères saproxyliques est inféodée aux vieux arbres de la ville ? Même « Les Verts » de la ville ne le savaient pas…
Et ce triomphal « Place (…) » final, ne sonne t-il pas faux sortant de la bouche de cette honnête habitante, même fervente militante de la modernité ? Ne l’imaginerions-nous pas plutôt conclure le discours d’un chef de parti pour déclencher le « hourra » final et unanime de sa base de masse politique ? « Tout doit disparaître ! Place à la Modernisation économique ! »
Les grands arbres ont bien été abattus. Mais sans l’unanimisme généralisé à la population, la victoire n’a pas été totale.
« La vie continue comme avant ! »
Sous l’action des engins de chantier, la ville n’en finit plus de « s’embellir » en bassin de chalandise, pour accueillir sa nouvelle clientèle.
Pour le citoyen militant le décor politique n’a pas changé. Au niveau du fonctionnement apparent de l’institution politique, on a pris soin de le maintenir tel qu’il était depuis les débuts du siècle dernier. Une « Droite » et une « Gauche » qui se chamaillent bruyamment sur la place publique pour le contrôle du pouvoir. Mais dans les coulisses du pouvoir, de l’intérieur même du « Service Public », la « Main Invisible » du marché agit les « mains libres » et fait « voter », avec une facilité déconcertante les projets les plus pharaoniques. Et, dans le même temps, elle fait « acter le principe » de leur financement illimité. La fuite en avant est imposée d’une « main de fer », mais rien ne transparaît à l’extérieur, les apparences de la « démocratie parlementaire » sont respectées. Rien d’inquiétant ! La vie continue comme avant !
Dans la ville supermarché c’est la « Méga-fête » en permanence. En flux ininterrompus, les liasses hebdomadaires de prospectus publicitaires invitent incessamment les habitants aux réjouissances de la consommation. De nouveaux supermarchés, encore, sont prévus pour une ouverture prochaine au sein même de l’agglomération Tourangelle. Le grand renfermement commence dans sa nouvelle version par la super-consommation.
A l’aquarium de Touraine et dans les nombreux zoo environnants, à Doué la Fontaine, la Flèche ou encore à Saint Aignan, on peut s’émerveiller devant les impressionnantes « dents de la mer » et celle du dernier Tigre blanc des « steppes arides » du Bengale. Mais le spectacle est payant et a lieu en milieu clos.
Dans les salles de cinéma, on peut encore s’émerveiller des « beautés grandioses » de la nature et à « pleins poumons », on peut respirer les grands espaces lointains encore vierges de toute pollution. Mais le spectacle est payant et a lieu en milieu clos. Il peut être, encore mieux, entièrement consommé, sans même plus quitter son logement. Sur le grand écran plat de la télévision, les images sont de plus en plus impressionnantes, mais le spectacle est toujours payant et a lieu en milieu clos.
Il est d’autant plus beau que pendant ce temps, à l’air libre dans la ville, partout et en toute liberté patrouillent les engins de chantier. Sous leur action les arbres tombent et immédiatement après le BTP bétonne. Les procédures sont rapides, le spectacle est terrifiant. Sans répit les opérations se succèdent et le monde vivant disparaît de la ville. Il ne se passe plus un jour sans que l’on apprenne un nouveau massacre, même les cèdres centenaires, à la valeur patrimoniale exceptionnelle, tombent à leur tour. Le massacre s’est maintenant propagé sur des arbres, au sein même des jardins de la ville.
Le spectacle réel et vivant, grandiose et reposant, totalement gratuit, de la nature dans la ville est censuré systématiquement par les engins de chantiers. Les panneautages se succèdent dans les rues. Ils accompagnent le désastre et sont explicites, «nos équipes aménagent votre cadre de vie ». Malgré le vacarme assourdissant qui tous les ans censure le printemps, les panneautages se veulent toujours plus rassurants. Mais dans quel sens faut-il comprendre se qui s’annonce comme « Le Meilleur des Mondes » ?
Tramway et « bassin de chalandise » c’est Parti Unique et PPP rénové.
L’Ordre nouveau est arrivé en région centre. Crucifiée et bientôt entièrement encerclée (3) de ses multiples réseaux et périphériques autoroutiers, la ville de Tours attend impatiemment son Tramway. Le désastre écologique a été ininterrompu pendant deux longues décennies et entre dans sa troisième (4). L’un des derniers massacres en date, de grand site naturel, a été celui de la Vallée de la Choisille. Le chantier a été imposé dans l’urgence et, mal évalué sur le plan hydrographique, il s’éternise (5, 6)…
L’encerclement de la ville s’est totalisé dans son secteur nord ouest. Conformément aux procédures maintenant officialisées et bien rodées, le saccage du paysage et de l’environnement s’est fait sous les oriflammes du « Développement durable » et de l’aménagement « écolo-vert » du territoire. Alors qu’on détruisait la Vallée de La Choisille, Loutre, grenouilles et Cigogne étaient sur tous les prospectus de propagande publicitaire. Il était difficile de faire autant, en si peut de temps, pour asservir la ville et ses habitants au vacarme de la circulation automobile. Même le gouffre financier exorbitant n’a pas réussi à ralentir significativement le massacre et l’ampleur des grands chantiers. L’explication du désastre tient en quelques mots : Puissance de feu colossale des engins de chantier mais surtout Partenariat Public Privé et Parti de la Classe Politique Unifiée.
Le bassin de « chalandise » est créé et, dans sa capitale, il attend maintenant son tramway…
Rien n’a changé dans la logique économique depuis la Seconde Guerre Mondiale. Les tramways avaient été sabordés pour instaurer de toute urgence l’autorité absolue de la circulation automobile sur les villes (7). Et aujourd’hui dans l’engorgement généralisé et le vacarme permanent, le Tramway revient auréolé du « Développement durale ». Mais c’est dans son nouveau rôle modernisé, pour sauver et perpétuer le diktat absolu de l’automobile en ville. La logique économique, au-delà de l’affrontement d’apparat des partis, est restée la même : accroître la fonctionnalité économique des habitants dans la ville et l’étendre au-delà du département. Avec un bassin de chalandise étendu à l’ensemble de la Région Centre, la ville de Tours, devenue capitale de la « Méga fête » de la consommation, célèbre déjà l’avènement de son tramway. Elle s’apprête à son énième grand chantier.
Dans son nouveau rôle modernisé, le tramway répond à de nombreuses autres fonctionnalités politiques, militaires et économiques, d’autant plus brutales et antipopulaires que le tout est auréolé de « Vert » et de « Développement durable ». Spéculation immobilière sur les terrains et les immeubles, prestige technologique associé au « look » « écologique », sous cette bannière « verte », pour de nombreuses municipalités, il s’agit d’en profiter et se débarrasser de certains vieux quartiers ou d’en expulser leur « faune et leur flore » hétéroclites devenues indésirables dans leur centre ville. Orléans et Marseille, ayant récemment défrayé la chronique, sont parmi les villes les plus célèbres dans cet exercice de style et de brutalité sociale. Le Tramway à Tours a déjà commencé à faire son chemin. Il avance à la tronçonneuse sur de nouveaux cadavres d’arbres, combien seront-ils au final ?
Dans ces affaires de tramway modernisé tout paraît « Vert » et « durable ». Même « Les Verts » n’y « voient que du bleu ». Seul le trajet est discuté. Le tramway c’est PPP et Parti Unique et perpétuation de la circulation automobile en ville. « Circulez ! » (8)
Du « Meilleur des Mondes » à Hiroshima
Dans « Le Meilleur des Mondes » (9), il est une chose qui préoccupe au-delà les autorités à tous les niveaux de la hiérarchie politique. Le mépris et le dégoût de la vie sauvage dans toutes ses manifestations, sont constamment réaffirmés. Dans la ville de Tours la réalité dépasse la fiction. Il se pourrait bien, encore une fois, que l’état-major municipal de la ville de Tours soit aussi animé par une telle préoccupation. La chose paraît à peine croyable, totalement incompréhensible, mais elle s’est belle bien passée sous le patronage des banquiers et de la Mission Loire…
Le mépris de la vie est donc enseigné dès le plus jeune âge possible. Lorsque le jeune adolescent se montre capable de s’armer d’une tronçonneuse, son énergie est instrumentalisée contre la nature. Dans la ville de Tours on dénature encore plus et on « tubulise » ce qu’il reste de « Loire Sauvage », pour en même temps « canaliser» la « violence sociale » et la détourner des voitures on la dirige vers la nature. Sur un bon kilomètre le long de la Loire l’abattage d’une centaine d’arbres, de saules et de frênes du rivage a été confié à une association de « réinsertion » de jeunes en « difficulté sociale ». Selon le schéma habituel, le massacre à la tronçonneuse a encore été célébré en termes débiles et élogieux dans la presse officielle (10).
Là où des milliers d’oiseaux pouvaient se reposer ou chanter, sur une de ses rives il n’a plus que la digue et l’eau. Dans son passage dans la ville de Tours, La Loire, encore célébrée comme le dernier fleuve sauvage d’Europe bien qu’instrumentalisé par quatre centrales nucléaires, en est progressivement réduite à n’être qu’un canal stérile. La chose inimaginable s’est passée au début du printemps, lorsque les arbres sont en fleurs et que les oiseaux s’activent, en un site classé au patrimoine de l’humanité… C’est ce que les journalistes appellent « l’éco-citoyenneté », abattre des arbres sauvages pour un « recyclage » par broyage et produire des copeaux destinés au paillage des plates-bandes de la ville.
Pendant ce temps, alors que les milliers d’oiseaux ont été dépossédés de leur habitat, dans le jardin de la Préfecture, c’est la « fête de la nature ». Le lobby nucléaire avec EDF en tête, anime la semaine du « Développement durable » de Tours. Dans ce jardin où précisément l’on a abattu en juin 2008 un Ginkgo biloba. Lors de cet événement tragique, un habitant de la ville a pu exprimer son incompréhension dans la presse. Sa référence à un Ginkgo biloba de Hiroshima qui a survécu à la Bombe veut montrer toute la gravité et la cruauté institutionnalisée de cet acte. « Le Ginkgo biloba du square de la préfecture est tombé. « Il n’a pas résisté le pauvre, alors qu’un de ses frères a survécu à la bombe atomique d’Hiroshima… » (11) Cette année-là des centaines d’arbres centenaires sont tombés dans la ville de Tours. L’automatisation des prises de décision assure parfaitement « L’aveuglement devant l’apocalypse ». C’est le choix politique de l’état-major municipal de la ville de Tours ; « Hiroshima est partout ! » (12)
Tours, mai 2009
Jean-Marc Sérékian
(1) PCPU Partie de la Classe Politique Unifiée
(2) Tours info n° 107 avril 2009
(3) « L’Ordre nouveau » était une formation politique « d’extrême droite » qui avait pour cigle la croix celtique faite d’une croix et d’un cercle.
(4) Le chantier permanent qui caractérise aujourd’hui la ville de Tours n’a pas échappé à la presse nationale. Le Point n° 1900 12/02/2009 Tours : les grands chantiers – Dossier Régions – Lepoint.fr Par contre le désastre écologique ne fait pas l’objet de ce numéro, mais il peut se deviner cependant, sur la photo qui illustre la couverture de ce numéro… Le néant écologique pour la perpétuation du monde de la circulation de la circulation automobile.
(5) La choisille, les inondations et le périphérique – le blog velorutiontours
(6) Commentaire de Michel Bel « Périphérique nord ouest, tourangeaux on vous a menti »
(7) Alfred Sauvy dans les « Quatre Roues de la Fortune » Ed. Flammarion 1968
(8) Ce paragraphe à fait l’objet d’un développement à part, mis en ligne sur Carfree.
Tramway et automobile, désastres écologiques en série pour l’expansionnisme d’un “bassin de chalandise”
(9) Aldous Huxley « Le Meilleur des Mondes » 1932
(10) La Nouvelle République samedi 28 mars 2009. « Bûcherons en ville les pieds dans l’eau » A l’initiative de la Mission Loire et de la Caisse d’Épargne, un vaste chantier d’abattage concernant 120 arbres, dans le lit du fleuve, en centre ville. Le massacre est nommé, officiellement et dans la presse, « chantier « éco-citoyen » le long du fleuve royal, dans le périmètre classé au patrimoine mondial de l’Unesco ». L’explication n’est pas évidente, sauf peut-être le recyclage. En effet, le bois est broyé et « les copeaux serviront au paillage des plates-bandes de la ville de Tours.
(11) La municipalité abat un arbre parce qu’il pue – Blog CVL Tours-Est
(12) Günther Anders « Hiroshima est partout » Ed. Seuil 2008
C’est la quatrième partie terminée du texte, mais non la dernière. Une cinquième partie est en cours de rédaction, car la politique d’abattage des grands arbres continue. L’ensemble de la classe politique est unie, et le bon score des « Verts » local aux élections européennes ne semble pas pouvoir ralentir le massacre. Un abattage récent d’un frêne et d’un chêne, décidé arbitrairement, a cependant révolté un journaliste qui a pu s’exprimer ouvertement dans la presse locale : Nouvelle République du 8 aout 2009. C’est une véritable événement que cette prise de position. Elle rompt avec la débilité affligeante habituelle des articles qui traitent ce sujet.
voir l’article cité sur : http://pressibus.free.fr/blogcvl/arbres.html#Medias