Convertir des espaces de stationnement en piste cyclable ne nuit pas au commerce

Les craintes des commerçants face à la diminution des places de stationnement au profit des vélos ne seraient pas fondées, rapporte une enquête du magazine The Atlantic.

L’auteur de cette enquête s’est fondé sur 12 études réalisées partout à travers la planète. Le constat est clair : la conversion des places de stationnements en pistes cyclables n’a aucun impact négatif sur les commerces riverains. En fait, dans certains cas, cet impact serait plutôt positif.

Or, il est généralement admis que les propriétaires de véhicules automobiles privés détiennent un pouvoir d’achat supérieur à celui des adeptes du transport actif. En outre, le coffre arrière de leur véhicule permet le transport d’une grande quantité de marchandise en un seul voyage. Il serait donc logique, pour un commerçant, de souhaiter leur laisser toute la place.

Une clientèle plus nombreuse et plus assidue

Les adeptes du vélo comme les piétons n’ont pas la possibilité de transporter, d’un seul coup, autant de marchandise qu’un automobiliste est en mesure de le faire. Cela les conduit à fréquenter leurs commerces de prédilections sur une base plus régulière. Résultat : la clientèle adepte du transport actif est, de manière globale, plus assidue et, au final, plus nombreuse que la clientèle des automobilistes.

L’une des études citées dans cette enquête a été réalisée à Melbourne, en Australie. Elle révèle que l’automobiliste moyen va dépenser 27 $, et le cycliste 16,20 $ lors d’une même course. Quand on calcule que l’espace de stationnement d’une voiture prend la place de six vélos, on parle dans ce cas d’un volume d’achat de 97,20 $. Ce qui place les cyclistes largement devant l’automobiliste…

Lire aussi :  Marseille et la bouillabaisse routière

Source : The Atlantic
Veille Action – 19 juin 2015

Voir aussi: Clients en transport actif : les perceptions des commerçants diffèrent nettement de la réalité

Un commentaire sur “Convertir des espaces de stationnement en piste cyclable ne nuit pas au commerce

  1. pedibus

    idem pour l’élargissement des trottoirs, naturellement, pour le plus grand profit de la marche en ville… et du chiffre d’affaire des commerces de proximité…

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