Bruxelles 1958-2008, 50 ans de déprédation automobile

Pour beaucoup, l’Expo 58 c’est l’Atomium et un événement phare qui a marqué la ville de son sceau. Marquée, Bruxelles l’a été sans aucun doute ! L’Expo 58 a tellement façonné l’image de la ville qu’elle en porte toujours les stigmates. En effet, l’exposition universelle a constitué un catalyseur déterminant de la politique du tout à la voiture. Elle a été le fer de lance d’infrastructures routières qui ont stimulé pour les décennies à venir l’usage de l’automobile et la cause probable de l’attachement virulent du Belge à son moteur. Lire la suite…

« Bilanci di giustizia » : et les transports ?

En parcourant le site msn.fr, je suis tombé récemment  sur une initiative menée en Italie et dite « Bilanci di Giustizia ». La démarche vient d’une fédération de familles italienne, beati costruttori di pace, comme « heureux constructeurs de paix » aux idées sans doute proches de celles de l’Église. Le but est d’effectuer le « déplacement » (spostamento) d’une habitude de consommation de départ vers une habitude de consommation plus vertueuse, que ce soit du point de vue de l’environnement, de la protection des populations des pays du Sud, des droits des travailleurs. Lire la suite…

Le Gourou de la circulation routière

Si on vous demandait de nommer un célèbre ingénieur de la circulation routière dans un jeu-concours de bar horriblement foireux, il y a très peu de chances que vous hasardiez une bonne réponse. Si le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad a bien suivi une formation d’ingénieur de la circulation routière, il ne tire pas sa notoriété du réglage des feux de Téhéran. Bill Gates a commencé sa carrière en mettant au point un logiciel commandant un appareil de comptage de la circulation des voitures, mais c’était un expert en informatique plus intéressé par la technologie que par la circulation routière. Votre mémoire risque de flancher si vous lui demandez de rechercher les noms de William Phelps Eno, « père » putatif des moyens de régulation de la circulation, ou de Henry Barnes, ancien pape de la circulation de New York à qui on attribue l’invention de la « Danse de Barnes » dans laquelle tout un carrefour, un temps, s’adonne au passage pour piétons dans quatre sens. Lire la suite…

Le vélotrain, un TGV à pédales

velotrain

Je lance l’idée. Des fois qu’on puisse faire un prototype sur une voie ferrée désaffectée. Rêvons, sans retenue! On est dans le futur, après la grande crise écologique, on se sert à nouveau de la propulsion musculaire…

Le Tube Grande Vitesse (appelé aussi vélotrain) existe à 4 en version routière mais est limité par son encombrement à emprunter seulement certaines pistes. Il est une discipline de concours et de jeu et enseigne la conduite du TGV sur rail qui exige de posséder une carte d’abonnement et un permis préalable. Lire la suite…

Après la bagnole… la voiture?

Bagnole? Disons pour résumer que « la bagnole », est un mot légèrement négatif, « c’est plein de bagnoles »… la pollution, et un certain caractère ostentatoire des automobilistes qui se plaisent à exister par « la bagnole ». La bagnole est une « automobile »… La voiture, ce n’est pas seulement « la bagnole », c’est un engin de transport confortable, le terme s’applique en fait à tout ce qui permet de se déplacer à l’abri des intempéries: la voiture existait avant les moteurs, et peut-être sur rail (c’est un wagon passager). L’automobile n’est qu’un cas particulier de voiture, c’est une voiture qui se meut elle même… Circuler en voiture, c’est-à-dire avec sécurité et confort EST À RÉINVENTER. Lire la suite…

Vivre et penser comme des porcs

Vivre et penser comme des porcs est un livre de Gilles Châtelet au titre-choc destiné à percuter le lectorat dans ses tripes, à l’interpeller dans sa bestialité originelle, tellement excitante et flatteuse ! Il y a des livres sains, salutaires, qu’il est conseillé, et même recommandé, de mettre entre toutes les mains. Y compris celles du lecteur moyen. Lire la suite…

Automobile, aides publiques et licenciements

Rarement l’argent public n’aura été aussi disponible pour les groupes privés. Rarement les suppressions d’emploi auront été aussi massives. Le géant américain General Motors, qui a reçu 9,4 milliards depuis la fin 2008, a ouvert, le 12 février, un « guichet de départs volontaires » à destination de ses 62 000 salariés syndiqués, qui bénéficient de prestations sociales solides et dont la direction veut se débarrasser. Quelques jours auparavant, il avait annoncé la suppression de 10 000 emplois de « cols blancs » dans ses usines du monde entier. Bénéficiaires des deniers de l’Etat, Ford et Chrysler prévoient également des réductions d’effectifs. Lire la suite…

Clim’City, un jeu gratuit contre le réchauffement climatique

De gauche à droite, le regard embrasse une station de ski posée sur des montagnes enneigées, une plaine agricole entrecoupée de forêts, puis une ville avec ses quartiers résidentiels, son centre d’affaires et ses industries, ses centrales électriques et sa décharge, ses bagnoles et ses camions… Enfin l’océan, bordé par les ports et la plage. Ce décor imaginaire, c’est le monde interactif de Clim’City, une exposition virtuelle sur la lutte contre le changement climatique doublée d’un jeu gratuit en ligne, grâce à qui chacun peut se prendre pour Al Gore et se confronter au casse-tête du développement durable. Lire la suite…

Renault : 9.000 suppressions d’emplois

Le constructeur automobile Renault, qui vient de toucher un chèque de 3 milliards d’euros de l’Etat français en échange de la promesse de ne pas fermer d’usines et de ne pas licencier en France, vient d’annoncer 9.000 suppressions d’emplois dans le monde dont la moitié en France. Lire la suite…