La chaîne franco-allemande Arte propose une série de petits documentaires autour du vélo. De Londres à Berlin, des Pays-Bas à New-York ou de l’Iran à la Zambie, le vélo apparaît désormais autant comme un style de vie que comme un outil de revendication à part entière, investi du pouvoir de changer le monde, un coup de pédale après l’autre. Lire la suite…
La révolution à bicyclette
Aux heures de pointe, les vélos représentent jusqu’à un véhicule sur deux dans les rues de la capitale britannique, où le phénomène bénéficie de la mobilisation des élus locaux et des réseaux sociaux. Lire la suite…
L’érotic Bicycle Film Festival débarque à Paris le 10 septembre 2011
BIKE SMUT, c’est un collectif anarcho-Punk & Queer & Made In Portland à vélo qui, à grands coups de Films et de Performances cyclo-pornographiques (Ou érotico-vélocipédiques ?), compte bien vous convaincre qu’il est urgent de pédaler et de baiser sans entrave… Lire la suite…
Auto-destruction du milieu urbain
Guy Debord (1931-1994) est un écrivain, essayiste, cinéaste et révolutionnaire français, qui a conceptualisé ce qu’il a appelé le « spectacle » dans son œuvre majeure La Société du spectacle (1967). Il a été l’un des fondateurs de l’Internationale lettriste (1952-1957) puis de l’Internationale situationniste (1957-1972), dont il a dirigé la revue française. Voici quelques extraits de La Société du spectacle concernant plus spécifiquement l’automobile et l’urbanisme. Lire la suite…
Positions situationnistes sur la circulation
En décembre 1959, Guy Debord écrit un court texte sur l’automobile et l’urbanisme: Positions situationnistes sur la circulation. Ce texte a été édité dans le troisième numéro de l’Internationale situationniste. Lire la suite…
Anarchologie
A travailler sur les besoins falsifiés de l’Homme, par la médiation, par la pseudo science, par le mythe du progrès, on finit par projeter sur un écran l’image d’une nature dénaturée, d’une nature qui n’a plus rien de naturel ! Qu’ils sont beaux et naturels, ces champs beaucerons surexploités jusqu’à la désertification d’un sol fertile, qu’elles sont belles, ces forêts monocultivées landaises où seule une essence forestière, celle essentielle au commerce, est tolérée, les autres étant systématiquement rejetées, coupées, arrachées, pour laisser place nette, qu’ils sont beaux, ces arbres, ces platanes alignés le long des routes ou circulent des millions de véhicules rejetant dans l’air leur dose de destruction climatique ! Lutter pour protéger cette « nature », c’est lutter pour protéger cette société de surconsommation, c’est une prise de conscience admise par le pouvoir parce qu’elle sert ses desseins. Lire la suite…
La planète malade
La « pollution » est aujourd’hui à la mode, exactement de la même manière que la révolution: elle s’empare de toute la vie de la société, et elle est représentée illusoirement dans le spectacle. Elle est bavardage assommant dans une pléthore d’écrits et de discours erronés et mystificateurs, et elle prend tout le monde à la gorge dans les faits. Elle s’expose partout en tant qu’idéologie, et elle gagne du terrain en tant que processus réel. Ces deux mouvements antagonistes, le stade suprême de la production marchande et le projet de sa négation totale, également riches de contradictions en eux-mêmes, grandissent ensemble. Ils sont les deux côtés par lesquels se manifeste un même moment historique longtemps attendu, et souvent prévu sous des figures partielles inadéquates: l’impossibilité de la continuation du fonctionnement du capitalisme. Lire la suite…
La seule issue est la violence
Gewalt – ja oder nein ? Eine notwendige Diskussion. Tel est le titre d’un petit volume du philosophe allemand Günther Anders qui a ouvert en 1987 une polémique philosophique et culturelle que n’attendaient plus des intellectuels européens résignés qui se souvenaient de 1968 comme on se souvient de quelque chose qui ne se reproduira pas, qui ne voulaient pas regarder en arrière vers la violence désespérée du groupe Baader-Meinhof et avaient fini par se lasser d’entreprendre toutes sortes d’actions pacifistes contre l’État atomique et la société anti-écologique de la consommation et du gaspillage. Pourquoi cette polémique a-t-elle surgi à ce moment-là ? Parce que, dans ce petit volume, Anders, le penseur pacifiste par excellence, le moraliste, avait écrit, à quatre-vingt-cinq ans, alors qu’il pouvait à peine encore bouger ses doigts à cause de la polyarthrite, que la seule issue était la violence. Lire la suite…
Une contestation non-violente est-elle suffisante?
La trahison
Le niveau pré-révolutionnaire de notre lutte contre les préparatifs de l’anéantissement total, celui qui ne consistait qu’en actes factices, sentimentaux et symboliques, appartient désormais au passé. Aller au-delà de ce niveau de violence — ou plutôt de non-violence — est certes en contradiction avec tous les principes et tabous auxquels nous n’avons cessé ou, du moins, je n’ai cessé pour ma part de me tenir depuis la Première Guerre mondiale et que je considérais même à vrai dire comme inviolables ; cela me met d’ailleurs dans un état que je n’ai aucune envie de décrire. Lire la suite…
Les gaz de schistes annoncent-ils une révolution?
Je vous ai parlé il y a quelques semaines des gaz de schistes. Plutôt, j’ai reproduit un article que j’avais écrit pour Charlie-Hebdo. Si j’ai mis un point d’interrogation au titre du papier d’aujourd’hui, c’est bien entendu par précaution. N’étant nullement devin, ni ne souhaitant faire semblant, je ne suis pas certain de ce que j’écris. Mais de très nombreux éléments convergent vers un constat : la découverte de gisements – réels ou potentiels – de gaz de schistes un peu partout paraît devoir changer la donne énergétique mondiale. Lire la suite…
La révolution par la gratuité
La perspective révolutionnaire est-elle morte avec l’effondrement du modèle soviétique ? Ne peut-on penser pourtant que la crise écologique rend plus actuelles et urgentes que jamais les grandes questions que posaient jadis les différentes familles socialistes ? Lire la suite…
De la Révolution Verte aux Biocarburants, la vraie nature du Développement
Désastre, dévastation, désolation, misère, catastrophes en série ; tel est, au terme du demi siècle passé, le bilan de la « Révolution Verte », du « développement » et de l’industrialisation agricole. Catastrophe écologique, catastrophe humanitaire, catastrophe sanitaire, le bilan est d’autant plus lourd qu’aucun des objectifs humains affichés n’a été atteint. L’industrialisation de l’agriculture a certainement satisfait des « objectifs économiques », mais c’est en laissant sur son chemin une humanité plus que jamais déshéritée. Lire la suite…
Vélo et politique
Camarade cycliste, choisis ton camp!
Le vélo urbain est un combat politique quotidien. A la suite du camarade vélorutionnaire Lénine, chaque cycliste peut choisir l’orientation politique de son choix en fonction de sa pratique du vélo et de ses tendances cyclo-politiques… Lire la suite…