Pétition pour une indemnité kilométrique vélo de 0,25 euro/km

Attention, nous avons besoin de vous! Il faut signer massivement la pétition pour la mise en place d’une indemnité kilométrique vélo de 0,25 euro/km dans le cadre des déplacements domicile-travail. Faites appel à votre famille, à vos amis, aux réseaux sociaux pour faire passer le message: Nous voulons une indemnité kilométrique vélo de 0,25 euro/km!

Signez la pétition sur Avaaz!

Texte de la pétition

Nous voulons une indemnité kilométrique vélo de 0,25 euro/km!

La Coordination interministérielle pour le développement de l’usage du vélo (CIDUV) a conduit en 2013 une étude sur les modalités de la mise en œuvre d’une incitation financière à l’usage du vélo pour les déplacements domicile-travail (1).

Cette étude conclut sur les multiples avantages, sociaux, économiques et environnementaux, de la mise en place d’une indemnité kilométrique vélo dans le cadre des déplacements domicile-travail.

Les modalités « idéales » retenues pour une telle indemnité dans le cadre de cette étude sont les suivantes:
– Un montant d’indemnité de 25 centimes d’euro par kilomètre parcouru à vélo.
– Une indemnité rendue obligatoire pour les employeurs.

Une telle mesure pourrait provoquer une augmentation de la pratique vélo à terme de 50% grâce à l’indemnité, relativement à ce qu’elle aurait été sans elle.

Dans cette perspective, nous demandons à ce qu’un article soit ajouté au code du travail rendant obligatoire le versement de l’indemnité, ainsi que la promulgation d’un décret mettant en place le versement de cette indemnité également pour les salariés de la fonction publique.

Tous les employeurs devraient alors accorder l’indemnité aux salariés qui en feraient la demande.

Lire aussi :  Vive la bicyclette pour améliorer la sécurité routière en ville!

(1) http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_IK_nov_2013.pdf

32 commentaires sur “Pétition pour une indemnité kilométrique vélo de 0,25 euro/km

  1. pédibus

    La 1ère étape est franchie : a signé…

    Avec le commentaire perso, redondant après lecture de l’article:

    Atténuer la pression automobile et bien sûr faire bénéficier à la société et aux individus des résultats favorables après bilan socio environnemental à toutes les échelles, voilà ce qu’on peut espérer de l’indemnité kilométrique vélo.

  2. Zeed

    Le fait est que beaucoup de gens sont esclaves de la voiture.
    Le monde automobile est une prison où il n’ y a que stress,pollution,
    danger pour la santé et catastrophes humaines…

    Mais il est encore temps de faire marche arrière.

    Choisissons le vélo et tout ira pour le mieux;nous nous sentirons beaucoup mieux dans notre corps et notre esprit.

    Choisissons la voiture,nous restons dans la prison et descendons au fond du gouffre…….

  3. Roger

    Hmm… Même si le fait d’enfin accepter la bicyclette comme un VRAI moyen de transport me séduit (ayant été en frais réels, j’ai même pu apprécier la trop récente autorisation de prendre en compte les frais d’entretien de mon vélo dans mes abattements fiscaux), j’aime aussi l’idée que les cyclistes ne sont pas des assistés comme les autres usagers de la route. J’aime penser qu’être cycliste c’est un choix, un geste pour la communauté, sans qu’on en profite pour utiliser (même très peu) l’argent de cette communauté. Il y a dans ce désir une recherche d’indépendance – autant financière que morale.
    Je veux croire que les citadins se retrouvent sur une selle de vélo par conviction, par plaisir & non parce que, enfin, cet usage se trouve subventionné.
    J’ai conscience que vingt-cinq centimes le kilomètre comme indemnités, ce n’est pas grand chose, surtout si cet argent REMPLACE une indemnité automobile (c’est toujours un progrès), mais le fait de faire entrer la bicyclette dans un schéma subventionné me fait craindre des dérives à venir. Dès qu’il est question de pognon, tout dérape facilement. Si une partie de nos dépenses d’usagers quotidiens doit trouver une indemnité, cet argent “non perdu” se trouvera probablement compensé à un autre niveau.
    Il faut voir l’évolution des prix de ces dernières années (même en occasion !), due à l’engouement des habitants des grandes villes pour le vélo… Dans un univers porté par le tout-profit, je crains les débordements des opportunistes.
    C’est assez pessimiste comme façon de voir les choses, alors que je serais plutôt d’accord pour admettre que cette indemnité kilométrique serait une avancée sociale, mais au fond de moi je ne peux m’empêcher de penser au fait que tout progrès (ou presque) entraîne des mauvaises habitudes par ailleurs.
    Pour être tout à fait honnête, je dois préciser que je suis pour l’instant travailleur non salarié (donc pas encore touché par cette proposition), que j’ai profité d’abattements en déclarant certaines réparations en frais – MAIS je ne suis plus en frais réels.
    En prenant en compte cet état de fait & en espérant que ce genre de progrès ne provoquera pas des mauvaises intentions par certains bords, je vais tout de même signer cette pétition.

  4. Jean-Marc

    « ayant été en frais réels

    sans qu’on en profite pour utiliser (même très peu) l’argent de cette communauté »

    Tu remarqueras qu’en « frais réels », plus tu as une grosse voiture, plus on te rembourse pour tes trajets quotidiens.
    Or, il s agit de frais réels professionnels :
    qu’on rembourse le VRP indépendant ou le boulanger pour ses trajets pro en break ou camionnette, c est normal,

    qu’on incite la personne ne faisant pas office de livreur,àa utiliser les transports les plus polluants et les moins efficace, et qu’ils soient remboursés d autant plus que leurs véhicules est gros et polluant…
    là, ce n est pas normal

    (rembourser une partie…voire financer : si tu as une grosses limoussine, que tu déclares utiliser 5j/7, mais que tu n utilises que 2j/7, tu gagnes à avoir une grosse voiture… tu fais des bénéf grâce aux frais réels…)

    rembourser une indemnité d éloignement,en fonction du kilomètrage, de la distance, MAIS [b] égale à tous[/b] (si on choisit les frais réels), et après à chacun de choisir son mode de transport, là, se serait deja bien mieux, et serait bien plus simple fiscalement :
    pas besoin de carte grise, de vérif de l utilisation du véhicule ou autre :

    tu habites loin, tu as le droit à ton indemnité kilométrique.

    et, comme la voiture pollue et coûte très cher à la communauté (environ 1 300€ par citoyen de l UE, non pris en compte par le proprio = chaque proprio devrait payer 3 à 5 K€ d impôts annuel pour rembourser les frais de l utilisation de son véhicule), à l inverse du vélo et des TEC,
    la prime de 50% pour les titres de transport et locations longue durée de vélos resteraient, bien sûr, d usage.


    précision :
    à l inverse de la moto, du 50 ou de la voiture,
    l usage du vélo, en ville, RAPPORTE à la communauté :

    outre qu’il est mieux que des véhicules plus polluants qui pourraient être utilisé à la place, il est DIRECTEMENT mieux :
    moins de morts, blessés, et moins de pollution (par action sur le comportement des autres véhicules), et moins de dépenses de sécurité sociale (par les accidents, mort ET AUSSI amélioration de la santé du cycliste) pour la communauté

  5. BromptonAddict

    Juste une précision pour les frais réels: maintenant ils sont plafonnés à 6 CV donc avoir une grosse voiture n’est plus très intéressant. Personnellement, je serais pour la suppression des frais réels systématiques pour une mise sous conditions (notamment en cas de couple dont les 2 travaillent à des distances importantes l’un de l’autre). Cela dissuaderait de faire par exemple construire loin de son travail.

  6. pédibus

    De Jean-Marc : « […] l’usage du vélo, en ville, RAPPORTE à la communauté… »

    Ne pas oublier de lister également parmi les effets bénéfiques du vélo le concept de valorisation par la méthode des prix hédonistes, avec la transformation de la perception de l’environnement, en ville particulièrement, quand des rues ou un quartier « pacifiés » de force par la présence des cyclistes contribuent à casser l’exode urbain, freinant donc la périurbanisation…

    « on observe les sommes que consacrent les individus pour obtenir tel ou tel avantage environnemental ; cette méthode s’applique surtout sur les biens immobiliers où elle revient à calculer le sur-coût que représente un beau paysage ou un air « pur » »
    cité dans http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_l'environnement

    Ce rappel ne doit pas être vu comme l’illustration de l’effet pervers de la gentrification mais plutôt en tant qu’échappatoire au « système automobile » (l’économiste des transports F. Héran) avec corrélativement un encouragement à la densification et l’aménagement des centralités urbaines, lesquelles doivent se protéger au maximum de la motorisation individuelle pour les rendre acceptables socialement. L’alimentation du phénomène d’étalement urbain peut être comprise en intégrant l’évaluation négative de l’environnement des centralités – avec une forte contribution des externalités négatives de l’automobile -, une offre de transports rapides et bon marchés permettant de franchir les périmètres les plus concernés par la rente foncière – en attendant les politiques publiques locales correctives de ce phénomène – et sans doute un défaut de gouvernance majeur en continuant à donner compétence d’aménagement à toutes les échelles décisionnelles…

  7. Haricophile

    Comme dit dans l’autre article, les indemnités au Km c’est mal, en tout cas hors nécessité professionnelle : Ça ne décourage pas les transports longue distance et le modèle d’urbanisation qui va avec. Une prime forfaitaire d’encouragement quand on n’utilise pas de moyens motorisé seraient bien plus profitable, et socialement rentable si on considère les économies faites sur les infrastructures, le Km de bitume c’est pas vraiment gratuit ni à la pose ni à la maintenance…

    Dans cet esprit, je serais pour encourager tout les moyens non motorisés, à commencer par les chaussures 😉 le logement à proximité du travail et tout ce qui favorise un urbanisme relocalisé, c.a.d. pas une citée dortoir en un lieu, une zone d’activité en un autre lieu et une zone marchande/consommation culturelle en un troisième ce qui est absurde et crée un urbanisme inhumain.

    Toujours dans l’idée, l’arrêt de la politique des grandes surfaces au profit de commerces de proximité de tailles raisonnables qui ont aussi un rôle social important, bien plus important que les caméras de « video-protection » !

    Et non les grandes surfaces ne créent pas d’emploi, à chiffre d’affaire égal, elles créent probablement 3 à 10 fois moins d’emploi que des commerces de proximité, rien que pour la partie marchande.

  8. Raph

    Je rejoins Roger sur les dérives des indemnités kilométriques, aides incitatives et autres subventions. Je ne veux pas que le vélo soit exploité par des ordures tels que des exploitants agricoles (attention, je n’ai pas dit paysan) qui sèmeraient du soja pour obtenir des subventions et le laisser crever sur pied ensuite. Je ne veux pas qu’une nouvelle « économie » apparaisse comme ce fut le cas avec les pompes à chaleur ou les panneaux solaires chinois financés par l’État, donc nous et dont les bénéfices sont partagés entre installateurs et producteurs. Je ne veux pas d’une mesure incitative comme les 500 €/vélo électrique de la mairie de Paris qui ont plus pour effet, j’en suis certain, une augmentation des prix. Oui une marge plus importante pour les commerçants.
    Bref, bien qu’étant, en tant que cycliste, séduit par l’idée de financer mon vélo, je ne signerai pas cette pétition. Je suis plutôt pour une pétition pour que les services et biens soient facturés à leur juste valeur, y compris l’automobile et les TEC…

  9. Avatar photoCarfree Auteur

    Pour tous ceux qui préfèrent une « pétition pour que les services et biens soient facturés à leur juste valeur, y compris l’automobile et les TEC », je leur dit allez-y, elle est ou la pétition? Pour être en accord avec vous même, je suppose que vous l’avez déjà mise en place et que vous militez massivement pour obtenir des signatures?
    Plus sérieusement, faire payer le coût réel de la bagnole et des TC, c’est évidemment louable, mais quelle est l’acceptabilité sociale d’une telle mesure? Zéro, nada, aucune chance! Alors qu’obtenir une indemnité velo pour les déplacements domicile travail, non seulement c’est faisable, mais ça existe déjà dans plusieurs pays… C’est toute la différence entre les positions de principe qui n’apporteront rien et des mesures certes imparfaites mais qui sont accessibles..,

  10. Jean-Marc

    C est sûr, Raph, il y a des subventionnés des champs, qui plantent des arbres fruitiers/des pieds de vigne une année pour avoir des subs,
    et qui, l année d après, pour avoir les nouvelles subs (alors que les arbres ou la vigne n a jamais donné), ils arrachent pour replanter d autres produits subventionnés.

    Mais j ai du mal à voir le rapport avec le kilomètre-vélo :

    même s’il a 2 voitures dans le garage, si un particulier fait 30 km à vélo par semaine pour avoir une sub, il va faire quoi, le jour où la sub sera sur les tickets d avion ou l achat d’hélico personnel ?
    il va DÉ-faire les kilomètres qu’il a fait à vélo ???

    -> chaque kilomètre EN PLUS, fait par un cycliste en ville, quelqu’en soit ses motivations (raison de santé, financière, après une indisposition de sa voiture (accident/réparation/CT)/perte de permis, grève des TEC, …),
    est une bonne nouvelle.

    Donc chaque mesure, qui entraine concrètement une augmentation du nombre d usagers de la bicyclette, ou une augmentation de leur nombre de trajets, est une bonne nouvelle.

    Celle-ci en est une, qui a l énorme avantage d être nationale (contrairement à la piétonnisation de plusieurs rues, qui n’ont une influence que locale)

    Or, il existe peu d action favorable au vélo au niveau national…

    (bien sûr, le tournez-à-droite, le DSC, le SAS vélo sont aussi nationaux; mais, au coté du 30 en ville, la subs au déplacement est la prochaine étape coups-de-pouce qui manque, pour aider au report modal vers le vélo… et donc aider à moins de morts, de blessés, de pollués, de cancereux, d allergiques, d asthmatiques, et moins de dépenses publiques et de déficit commercial)

    p.s.
    sur les avantages du vélo pour la santé et niveau sécurité de la route
    http://www.copenhagenize.com/2011/04/cycling-safety-health-by-thomas-krag.html

  11. pédibus

    La littérature grise anglo-saxonne regorge de comptes rendus d’études sur l’effet bénéfique de la pratique des modes actifs en termes de santé publique, et depuis longtemps déjà. A tel point que ça m’emmerde pour ma propre recherche, sur la marche en ville, désireux de collecter aussi du côté de l’urbanisme, des sciences politiques, de la sociologie habitante ou d’autres disciplines qui s’occupent de l’étude de la fabrication des représentations des décideurs et des électeurs…

    Mais peu importe, le fait principal est là : un consensus massif existe parmi les chercheurs en sciences sociales comme en santé publique pour reconnaître les retombées sociales positives de la pratique du vélo. Reste à savoir pourquoi décideurs et aménageurs restent le stylo encapuchonné plutôt que de signer un engagement sur des décisions allant dans le sens qu’on préconise. Sans doute eux mêmes automobilistes ils constitueraient une grande part du « problème », incapables de sortir d’une intériorisation des exigences de leur pratique motorisée individuelle, lesquelles seraient alors évidemment le principal obstacle à l’essor des alternatives? Me vient irrésistiblement en mémoire cet écart, désormais classique, cas d’école à Science Po, entre l’opinion des élus et des populations interrogées par exemple sur la place à ménager aux transports publics en ville au détriment de l’automobile, celle des premiers étant plus tiède pour rogner sur la bagnole, sans doute par « crainte électoraliste »…

    Autrement analysé c’est à n’y rien comprendre… Mais reste-t-il peut être encore à trouver… En attendant ça n’a l’air d’avancer que bien doucement, la transition des modes de vie ou nos chères études…

  12. Zanas

    Comment cela fonctionnerait-il en pratique ? Comment prouver qu’on effectue bien ces kilomètres en vélo et pas en voiture ou en transports en commun ?

    En parcourant le rapport – par ailleurs passionnant – mis en lien de cet article, il semblerait que ce soit du déclaratif, à charge pour l’employeur de contrôler la présence effective du vélo de M. Untel qui demande l’indemnité dans le parking à vélos de l’entreprise, ou à proximité si celle-ci n’en dispose pas.

    Cela me paraît un peu léger, mais pas plus léger que beaucoup de dispositifs existants d’indemnités, d’exonérations et d’incitations. Je vais donc signer et faire tourner !

  13. guillaume

    Je me demande si ce ne serait pas une fausse bonne idée, cette indemnité. a première vue, pourquoi pas, mais en réfléchissant…
    Je rejoins Roger et Zanas et me demande aussi si cela vaut le coût de faire entrer la pratique du vélo dans un système de subventionnement.
    Parce que fatalement, suis l’on m’indemnise pour rouler, ne vais-je pas rouler pour être indemniser? Ne vais-je pas tenter de rentabiliser une activité qui pourrait être un cheval de Troie d’une nouvelle forme de société, débarrassée du marchand? bicycletter deviendrait un acte marchand s’inscrivant dans une logique de productivité économique…
    Que l’on cherche a développer l’usage du vélo, ok, mais, de très nombreux exemples rien qu’en France montrent que c’est par une incitation via des infrastructures adaptées couplée aux coûts faramineux de la voiture et à une promotion du vélo que les gens s’y mettent.
    Donc, je ne signerais pas cette pétition parce que je veux que le vélo reste une pratique gratuite (ou presque). et n’oublions pas que partout, toujours et pour tout dans notre société, si l’on vous paye quelque chose, quelle qu’en soit la modalité, il est TOUJOURS attendu quelque chose de vous en retour, même de l’ordre du symbolique (ça ma fait penser à la théorie du don / contre-don, de M. Mauss, d’ailleurs).
    Donc, si subventionnement il y a, quel en sera la coût?

  14. Avatar photoCarfree Auteur

    Guillaume, ce serait bien de lire le rapport avant de critiquer car ton commentaire montre que tu n’as pas bien compris le principe. En effet, tu parles d’un risque de « faire du velo pour gagner des sous »… A te lire, on a presque l’impression que certains cyclistes vont même en faire une activité professionnelle! C’est vraiment du n’importe quoi, on parle ici d’une indemnité kilométrique pour les déplacements domicile travail, pas pour faire du velo en ballade. Donc, je ne vois pas trop comment on pourrait s’arranger pour gagner un Max d’argent, sauf à déménager pour aller plus loin de son lieu de travail et avoir à faire plus de km…

    Ensuite, tu veux que le « velo reste une activité gratuite »… Là les bras m’en tombent. Qui parle d’en faire une activité « payante »? C’est un non-sens complet, il s’agit justement de donner de l’argent aux cyclistes. Sauf si tu veux dire par là qu’il faudra bien que quelqu’un « paye ». (en l’occurrence, les employeurs). Mais si c’est le cas, ton raisonnement tombe à l’eau, car il est illusoire de penser que le velo est une activité gratuite: il faut bien « payer » pour les routes (partagées avec les véhicules), « payer » pour les aménagements cyclables, etc. Alors pourquoi pas payer ceux qui font l’effort d’utiliser le velo pour les déplacements domicile travail? D’autant plus que ce ne sont pas les contribuables qui payent mais les employeurs.

    Enfin, sur la théorie du don contre-don, laisse moi rire. Oui il y a une énorme contrepartie demandée aux cyclistes qui vont au boulot a velo: a savoir, venir au boulot a velo! C’est ça la contrepartie demandée! Est-ce une atteinte à la liberté ou une marchandisation du monde? Je te laisse seul juge, mais il est prouvé qu’utiliser le velo plutôt qu’un mode motorisé est bon pour l’environnement, le climat, la santé et… l’économie (moins de nuisances couteuses, de frais médicaux, etc.). D’un point de vue économique, c’est donc interessant pour la société, en plus d’être intéressant pour les cyclistes.

  15. Jean-Marc

    Le vélo subventionné existe deja :

    celà s appelle le VLS :
    dans les 3 000€ de coût par an et par vélo.

    => je préfère largement un vélo personnel qui roule, avec une déduction fiscale (donc c est une incitation, une dépense choisie, pas un coût direct, contrairement au VLS)
    plutôt que des subventions versées à pure perte à une boite vendant des espaces publicitaires, et ne s intéressant aux vélos, que pour l affichage suplémentaire que celà lui procure (et pour l argent versé… en prime…).

  16. guillaume

    Carfree, oui je critique le principe du subventionnement, car c’est un système qui entraine une forme de subordination du subventionné vis-à-vis du subventionneur; peut être n’ais-je pas bien compris après tout?
    Quand je parlais de coût, c’était autant financier, qu’en terme de symbole. le coût et l’économie sont des notions qui sont aussi utilisées ailleurs qu’en sciences économiques, par exemple en psycho-socio.
    Donc, je ne veux pas de ce lien, je trouve être suffisamment lié à diverses institutions dans ma vie quotidienne, je ne pense donc pas que l’indemnité km pour les vélos soit une bonne idée, au final, malgré une intention de départ que je trouve louable.
    Ce type d’incitation a la pratique du vélo ne me parait pas pertinente.
    Les divergences d’avis sont encore acceptables, ou non?

  17. pédibus

    Guillaume ne peut-on pas considérer comme « part du feu » une entorse mineure à l’éthique de l’indépendance, avec cette « subvention » incitation, en supposant qu’existe bien un effet prix, par rapport à l’impasse actuelle où se trouvent les sociétés ne prenant toujours pas de mesures correctives et préventives face au réchauffement climatique et aux questions de santé publique, si on ne retient que ces 2 éléments de « dérèglement socio environnemental »?

  18. Avatar photoCarfree Auteur

    Guillaume, bien sûr que les divergences d’avis sont possibles. Seulement, je ne comprends pas bien le (ton) problème. Pour critiquer le principe d’une indemnité vélo, tu parles d’une « forme de subordination du subventionné vis-à-vis du subventionneur »… Déjà, si on suit ce raisonnement, le simple fait de travailler est une forme de subordination (du moins pour les salariés). Es-tu contre le principe du travail? Ce que je peux bien entendu comprendre et ce qui me permettrait de mieux comprendre par ailleurs ton positionnement.

    Ensuite, si je te suis bien, tu es donc aussi contre le remboursement par les employeurs de 50% du coût des transports en commun, car c’est aussi une « forme de subordination du subventionné vis-à-vis du subventionneur ».

    Et je ne parle même pas de toutes les formes de subventions diverses et variées dans notre société qui constituent elles aussi une « forme de subordination du subventionné vis-à-vis du subventionneur »…

    Sauf que là, un doute m’habite, car ceux qui sont en général contre toute forme de subvention sont en général les capitalistes ultra-libéraux, voire même les anarcho-capitalistes. Pour eux, la liberté individuelle prime toute, l’état (et ses subventions) doit disparaître… et que le meilleur gagne!

  19. guillaume

    Bon, soyons clairs : l’intention de valoriser et de promouvoir et encourager toute personne a utiliser un velo que cela soit pour aller sur son lieu de travail ou dans le cadre de ses loisirs est mille fois louable et je la partage. j’ai eu le bonheur de pouvoir me passer de voiture pendant plus de 6 ans car j’habitais et travaillais a Bordeaux. J’ai du reprendre une voiture contre mon gré depuis que je me suis installé a Marseille, tellement les transports en commun sur l’ensemble de l’agglomération sont mal foutus. Je combine actuellement vélo (mais là, dans cette ville, c’est une catastrophe pour la praticité et la sécurité en vélo), bus, métro et voiture selon les destinations et les heures.
    Deuxième chose : et bien oui, un contrat de travail, du point de vue juridique, c’est une forme de subordination du salarié vis-à-vis de son employeur, Marx était certes plus fin que moi, mais ce principe est contenu implicitement dans sa définition de la force de travail.
    Donc, troisième chose, puisque je suis subordonné de droite et de gauche, je ne souhaite pas continuer a l’être encore si c’est évitable. Chercher a préserver son indépendance lorsque des espaces de libertés existent encore n’a rien de commun avec une vision libérale de la société.
    C’est donc parce que je suis suffisamment à mon goût subordonné – mais s’il n’y avait que moi! – que je trouve dommage que l’on s’en rajoute une couche.
    Bref, je ne peux pas militer pour cette cause malgré son intention initiale que je partage.
    Et si l’on abondait les budgets consacrés au développement des infrastructures cyclables au prorata des km parcourus (se pose donc le problème du calcul des km par tête de pipe) à hauteur de, par exemple, 0.25€/km (au fait, l’INSEE dispose de statistiques fiables réactualisées sur les km parcourus en moyenne par habitant selon les territoires pour se rendre de chez soi a son travail chaque jour, qui pourraient servir de base de calcul).
    Sommes versées directement sur des fonds finançant la construction des pistes et équipements, ça ne sera pas aussi une belle manière de proposer du service public? et relativement simple à mettre en œuvre en plus.
    Ce qui encouragerait, une bonne campagne d’incitation dans les mass média en plus, progressivement la pratique de notre chère bicyclette.
    Donc, plutôt que d’aller dans le sens d’une individualisation du traitement de la problématique par un système de subventionnement individuel, je me demande s’il ne serait pas plus judicieux – et plus cohérent avec le projet de société qui semble être derrière cette idée -de traiter cette question via des dispositifs collectifs.
    Pas marre de l’individualisme, vous?

  20. Avatar photoCarfree Auteur

    Ok je comprends mieux ton point de vue, même si je ne le partage pas. L’espace de liberté dont tu parles pour le vélo est tout relatif, il dépend des infrastructures, des pistes et bandes cyclables, autant de choses « subventionnées », sans même parler des autres usagers, en particulier des automobilistes. Ainsi, de mon point de vue, ce qui restreint le plus la « liberté que représente le vélo », ce n’est pas une éventuelle dépendance à une indemnité vélo, mais plutôt l’omniprésence des voitures… Donc, toute mesure susceptible de diminuer le nombre de voitures accroît selon moi la « liberté que représente le vélo ».

    Pour le reste, ta proposition concernant le financement des infrastructures cyclables me paraît pour le coup constituer une véritable usine à gaz. (à la différence de l’indemnité vélo). En outre, il faut rappeler un élément simple: la réalisation d’aménagements cyclables (pistes ou bandes) est obligatoire lors de toute création ou rénovation de voie. Sujet traité récemment ici en particulier dans les commentaires:
    http://carfree.fr/index.php/2014/02/04/comment-obtenir-un-million-de-cyclistes-supplementaires-avec-un-simple-coup-de-peinture/
    Donc, c’est moins un problème de financement (tu connais les budgets immenses consacrés aux routes) qu’un problème politique (donner de l’espace au vélo en le prenant aux automobilistes-électeurs)…

  21. guillaume

    N’empêche, j’ai beau revenir sur le rapport, je ne vois pas de réponses a plusieurs questions :
    Ce barème de 0.25 est-il vraiment équitable? Il est égalitaire, mais équitable? tous ceux qui font du vélo savent que tous les km ne se valent pas : il est des parcours plus dangereux que d’autres, des mieux équipés que d’autres, des territoires accidentés, d’autres plats; des climats favorables, d’autres moins : autant de différences qui auront nécessairement un impact sur la motivation à prendre son vélo pour aller au boulot selon les personnes et le lieu d’évolution.
    Bref, les calculs font état d’une moyenne qui se situerait à 0.25€/km, mais puisqu’il s’agit de baser la motivation sur une indemnisation, pourquoi ne pas indemniser plus ceux qui évoluent dans un milieu sous équipé et particulièrement dangereux à vélo et moins ceux qui évoluent dans un milieu moins risqué?
    Ce serait équitable de faire comme ça, non?
    En plus, toujours en prenant cette logique de subventionnement comme facteur de la motivation a se déplacer a vélo, selon la saison, ne faudrait-il pas modifier le barème, par exemple a Strasbourg, plus indemniser en hivers qu’en été.
    Et la motivation varie selon que je fasse 10km ou 30km, donc, si l’on prend la logique, il faudrait plus inciter ceux qui font plus de km. il faudrait alors revoir le montant et le proratiser?
    Avouez que cela commence a devenir complexe a calculer, et nul doute que les employeurs seront ravis de se farcir se genre de corvée.
    Et si n’est pas aux employeurs de gérer cela, qui? une association avec délégation de l’Etat, de la Région? du Département? des EPCI ou communes (puisque chacune des ces collectivité possède ou peut disposer de la compétence Transport)?
    Nul doute que les élus vont se bousculer pour prendre en charge ce genre de gestion.
    Ou une société privée, puisque c’est la tendance… avec l’efficience économique qui les caractérise, combien vont-ils empocher au passage? combien faudra-t-il verser au départ pour que le salarié touche réellement 25cts?
    Ou une agence d’Etat : qui rémunérera les agents en charge de la gestion? combien faudra-t-il retirer des 25cts pour couvrir les frais de gestion de ce dispositif?
    Et enfin, qui va contrôler tout cela? qui ira dans les entreprises pour vérifier les livres de comptes? l’inspection du travail? ils n’arrivent déjà pas à fournir avec leurs missions actuelles, et ce n’est même pas sûr qu’ils aient légalement la possibilité de le faire.
    Les impôts? ok, mais c’est déclaratif, et il faut ensuite contrôler : donc, même question.
    Bref, combien ces 0.25€ coûteront-ils au final si l’on met en place cette indemnité km?
    Et, dans tous les cas, cela ne peut être qu’une merveilleuse usine à gaz comme seul notre fin XX° / début de XXI° S sont capables d’en inventer.
    (PS : question subsidiaire, ne pas oublier de vérifier si ce dispositif est conforme au droit européen).

  22. Avatar photoCarfree Auteur

    Décidément tu sembles aimer les usines à gaz, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? L’indemnité vélo est justement simple à mettre en œuvre, elle existe déjà dans plusieurs pays, les employeurs connaissent le lieu d’habitation de leurs employés, il est donc très facile de calculer le kilométrage de chaque salarié et de lui affecter 25 centimes par km.

    Après, on peut toujours faire plus compliqué, mais je pense que cela devient vite ingérable. En outre, tes exemples semblent plus que discutables: pourquoi indemniser plus en hiver qu’en été? La saison, la pluie, le froid ne sont pas des raisons valables qui contraignent l’usage du vélo. La preuve? Les villes où il y a le plus de cyclistes sont des villes nordiques où il fait froid, il pleut et il neige souvent…

    Après, tu justifies le fait que ce serait difficile à mettre en place en imposant toi-même tout un ensemble de contraintes qui n’ont rien à voir avec la mesure projetée… Sans commentaires.

    Et tu recommences à dire un peu n’importe quoi, cette indemnité n’a rien à voir avec les impôts puisqu’elle est non imposable… STP, lis le rapport d’abord, on en discutera ensuite…
    http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_IK_nov_2013.pdf

  23. guillaume

    Et enfin : qui va payer?

    Première hypothèse : les entreprises.
    Perdu, vous vous doutez bien que le surcoût sera immédiatement impacté soit sur le prix de vente des produits ou services, soit déduits de… laissez moi deviner parmi ces trois propositions …l’investissement? les salaires? les reversements aux actionnaires?
    Donc, faites payer les entreprises, vous serez sûr que se sera soit les salariés, soit les acheteurs (donc : LES DEUX nous sommes presque tous acheteurs de biens et services ET salariés – ou employés ou cadres etc) qui assumeront au final le coût.

    Seconde hypothèse : les pouvoirs publics au travers d’un système bien complexe de reversement d’une compensation aux entreprises (bah oui, faut bien maintenir leur compétitivité).
    Donc, qui paye au final? les contribuables…

    Donc qui va payer nos km?
    Nous.

  24. Avatar photoCarfree Auteur

    Bon maintenant, cela suffit, tu lis le rapport et on en reparle. Ta question montre une fois de plus qu’en fin de compte tu te contentes de troller ce sujet.

    Ce sont les entreprises qui doivent payer, et comme tout ce que payent les entreprises, c’est le consommateur qui paye en bout de course. Comme pour les transports en commun (versement transport) et le remboursement aux salariés de 50% de leur abonnement de travail…

  25. BromptonAddict

    Dans une démarche de baisse des émissions de CO2, il faudrait faire une fiscalité adaptée.
    Actuellement:
    – utilisation de la voiture : réduction d’impôt via les frais réels
    – utilisation des transports en commun : 50% de l’abonnement pris en charge
    – vélo : rien (ou 50% avec abonnement vélib par exemple)
    – à pied : rien

    Taxation écologique:
    – voiture particulière : rien
    – covoiturage : à définir
    – transport en commun : 50% de l’abonnement
    – vélo : indemnité km
    – à pied : indemnité km.

    Intérêt de la taxation écologique : incitation à habiter proche de son travail (loyers souvent plus chers en ville qu’à la campagne, donc cela peut se justifier)

  26. Patrick WATTEL

    Ce site est beaucoup trop long et trop compliqué.
    L’idée est excellente mais pourquoi tout ce bavardage ?
    Qui va payer ? est une question sans intérêt, c’est du bavardage de plateau de télé.
    Je signe.

  27. Pascal DURAND

    NON LE DEPLACEMENT A VELO N’EST PAS UNE MARCHANDISE ET NE DOIT PAS LE DEVENIR !

  28. Jean-Marc

    Rien ne t oblige à demander l indemnité…

    Pour ma part,

    je ne suis pas une marchandise, par contre -étonnamment- j accepte un salaire contre le service que je rends à la société qui m emploie :

    Faire du vélo en ville, plutôt que de la voiture, est un immense service qu’on rend à la collectivité et aux municipalités dans lesquelles on ne fait pas de voiture.
    (niveau pollutionS, usure des chaussées, encombrement de voies et parkings, santé des utilisateurs, santé des autres usagers, non dépendance à un produit importé,…)

    On pourrait taxer l entrée des voitures dans les villes, et re-créer la vignette auto, voire -le plus simple- interdire l entrée des voitures en ville

    Cependant, celà risque d’être bcp plus dur à mettre en place niveau politique, de créer de l opposition, sans (à part l interdiction) forcément amener les gens vers le vélo,
    alors qu’une telle mesure est bcp plus facilement acceptable, bcp moins difficile à faire appliquer.

    (encore que… quand on voit les qq 10aines de milliers de personnes qui ont manifestées à Paris, il y a qq semaines, pour que d autres citoyens n acquièrent pas de nouveaux droits… on peut toujours s attendre à tout et n’importe quoi de la foule…)

    p.s. Pascal :
    j espère que tu n acceptes jamais d argent en échange de quoi que ce soit…
    et que, bien évidement, conséquence logique, tu n en utilises jamais toi-même.
    et -bien sûr- que tu es un bénévole, sans aucune activité rémunérée…

    Sinon, je ne vois pas pourquoi les salaires, les titres de transport, les tickets resto, et autres sources de financement directs ou indirects auraient plus de raison d être.

    (au passage… les voitures de fonction existent… celà équivaut à quelle valeur, d avantage en nature ? combien de km professionnels faut-il faire pour recevoir autant d’indemnité, que l avantage d’une voiture de fonction, dont on a fait les frais réels ?)

  29. Pascal DURAND

    Ok, dans ce cas passons tout par l’argent roi !

    Mais je pense que vous vous plantez en pensant que les gens vont se bouger à prendre leur vélo pour 25 centimes par kilomètre et je trouve ça plutôt rassurant : s’il suffisait de payer les gens pour modifier leur comportement, cela deviendrait inquiétant !

    Rassure toi Jean-Marc, je ne demanderais bien sûr par cette indemnité : sur mon vélo je reste libre et indépendant, c’est aussi un des intérêts de ce moyen de transport.

  30. Jean-Marc

    « Mais je pense que vous vous plantez en pensant que les gens vont se bouger à prendre leur vélo pour 25 centimes par kilomètre »

    Le pb, vu les inconvénients de la voiture en ville, et vu les travaux nécessaires pour mettre en place de nouveaux TEC,
    le vélo a plus grande échelle, est une solution économique et d’aménagement urbain, facile à faire progresser, pour les villes françaises
    (c est moins vrai pour les villes hollandaises ou danoises… qui ont moins besoin d augmenter leur part de vélos, mais plus d augmenter leur part de TEC).

    Après, l argent est UN des moyens d’y parvenir.

    Après chaque augmentation, la consommation de tabac, d élec ou d essence montrent bien que le facteur prix a une réelle influence.
    C est un moyen, parmi d autres.

    Quand 90% des trajets urbains, en france, se feront en modes doux, alors, il sera tjrs temps de supprimer cette indemnité.

    Mais, vu la situation actuelle, en france, c est sa mise en place, qui est actuellement nécessaire (à coté d autres mesures)


    sur mon vélo je reste libre et indépendant, c’est aussi un des intérêts de ce moyen de transport.

    bien sur, c est une de ces nombreuses qualités.
    mais la création de cette indemnité n en diminuera ni la liberté, ni l indépendance :
    rien n obligera à la réclamer, et rien n empêchera de faire les trajets qu’on veut faire… qu’on demande, ou pas, cette indemnité.

  31. bahloul

    Oui a une indemnité kilométrique qui prenne en compte enfin la nature et
    le citoyen .Oui a un moyen de locomotion sans pollution non au lobby de
    la dégradation.

  32. Jean-Marc

    En fait, il y a deja des indemnités, des remboursements, pour les vélotaffeurs :

    non seulement, comme pour les TEC, on peut se faire rembourser 50% de son abonnement à de la location longue durée (d ailleurs, les 2 50%, vélo et TEC, si on fait du multi-modal, sont cumulables !)

    mais on peut AUSSI se faire rembourser des achats liés au vélotaffe (facture à l appuis) :

    http://www.mdb-idf.org/spip/spip.php?article520

    « Pour ceux qui se déplacent avec leur propre bicyclette, l’URSSAF prévoit la possibilité de rembourser sur justificatif tout ou partie des
    dépenses.

    Nous avons donc décidé les règles suivantes :

    – remboursement de l’achat d’une bicyclette pour les trajets
    domicile-travail, à hauteur de 300 € TTC pour une période de 2 ans, par note de frais avec facture d’achat.

    – remboursement des éventuelles réparations du vélo utilisé pour venir
    au travail à 100% par note de frais avec facture de réparation, limité à
    200 € TTC /an.

    Et en plus c’est rétroactif, j’ai plus qu’à retrouver les factures de ma
    belle hollandaise. »

    Ecrire ou faire écrire à sa direction, à l URSAFF avant, pour avoir confirmation
    (mais, comme c ets la même loi, avec les même textes, dont les réf. sont dans le doc en lien, c est bon :))

Les commentaires sont clos.