Vélo en ville : les avantages l’emportent sur les risques

Des chercheurs Hollandais se sont penchés sur les risques et les bénéfices sanitaires découlant de la pratique du vélo en ville. Cette étude statistique permet de répondre aux « sceptiques » qui utilisent trop facilement les arguments de la pollution de l’air et de la sécurité pour continuer à grimper dans leur voiture. Et, si ses résultats paraissent « évidents » aux cyclistes convaincus, elle n’en demeure pas moins un travail précieux pour motiver les élus locaux à mettre en oeuvre des conditions de déplacement correctes pour les utilisateurs quotidiens de la petite reine. Lire la suite…

La bagnole affame les peuples

C’était en 2008. Les « émeutes de la faim » éclataient dans le monde entier : Haïti, Bangladesh, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal, Somalie, Egypte… Mais aussi en Guyane, en Guadeloupe puis en Martinique en 2009. Car, contrairement à la présentation médiatique, ces émeutes abusivement qualifiées « de la faim » n’étaient pas menées par des peuples miséreux, affamés, lointains dans leur tiers monde. Il s’agissait de révoltes contre la hausse des prix, notamment alimentaires, de protestations contre la vie chère qui, présentées ainsi, auraient pu trouver un écho en Europe (1)…
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Comment le vélo a changé la forme des villes

Ça commence tout doucement. Le vélo est un moyen de transport alternatif, dans le sens de minoritaire. A peine 5% des transports urbains. Les cyclistes, qui en ont marre d’être vulnérables et pour ne pas se faire doubler à moins du mètre réglementaire (en ces temps-là les vélos étaient sur certains points protégés par l’archaïque code de la route… dans les mots tout au moins), se mettent à rouler au milieu de la voie, ralentissant ainsi la vitesse des voitures. Lire la suite…

La conjecture de Marcel Robert

Une étude du Commissariat général au développement durable publiée en début de semaine indique que les émissions françaises de CO2 stagnent. Entre 1990 et 2007 (date des dernières données disponibles), le total des émissions de CO2, liées au réchauffement climatique, est ainsi passé de 438 millions de tonnes à 439 millions, indique le commissariat. Lire la suite…

Efforts de Chercheurs

Une fois n’est pas coutume, les scientifiques s’occupent de santé publique et d’environnement dans un sens peu conforme à la « croissance économique »… Ils se sont intéressés au vélo en ville et à l’espérance de vie. Bien sûr ils ne sont pas allés jusqu’à faire un grand effort intellectuel. Bien campés dans leur routine technique, ils se sont contentés de soumettre la question à leur puissante et complexe machinerie statistique. Lire la suite…

Le ministère de l’impossible

Le ministère de la protection de la nature et de l’environnement est créé en 1971. Sous Pompidou. Mal barré: comment peut-il se faire une place dans une politique hyper productiviste ? Alors que le président de la République martèle qu’ « il faut adapter la ville à l’automobile », détruit des anciens quartiers pour dérouler des voies express, ferme des réseaux de chemin de fer, développe l’agriculture intensive à grands déversements d’engrais et de pesticides, Robert Poujade est réduit à l’impuissance. Ministre de 71 à 74, ce gaulliste droit analyse sans détour l’échec d’une politique écologique de façade. Lire la suite…

Les villes sans voitures

La conférence internationale « Vers des villes sans voitures » qui s’est déroulée à Lyon en 1997 s’était terminée par une déclaration commune intitulée « Le protocole de Lyon ». Ce protocole explique dans le détail comment transformer de vastes espaces urbains en espaces sans voitures. Il définit une stratégie pour parvenir à un consensus sur la manière de concevoir et de mettre en œuvre un tel changement radical. Lors de cette conférence, un concept de ville sans voitures avait été élaboré pour l’ensemble de la ville de Lyon. Dix ans plus tard, en 2008, Carfree France appliquait ces principes sur deux autres villes françaises, Caen et Toulouse. Lire la suite…