Contre l’électrification de la pensée

Aujourd’hui, on ne compte plus les modes de déplacements électriques, bus ou voitures électriques bien sûr, mais aussi vélos à assistance électrique ou même les innombrables trottinettes électriques. A chaque besoin, sa « solution de mobilité électrique », l’idée étant probablement à terme de ne plus utiliser du tout nos jambes…

Mon propos n’est pas d’aborder tous les problèmes générés par cela, ils sont innombrables et dépasseraient largement le cadre de cet article. Un seul exemple: on nous avait vendu l’électrification comme une solution économique, en particulier pour les voitures, et on voit désormais que faire le plein d’électricité va bientôt coûter plus cher qu’un plein d’essence, si ce n’est pas déjà le cas…

Non, aujourd’hui on va juste parler brièvement des véhicules électriques qui prennent feu ou qui explosent, le plus souvent en charge. On ne compte plus les bus ou les voitures électriques dont la batterie s’emballe et qui finissent par exploser dans un déluge de feu. Des images particulièrement impressionnantes sont visibles sur les réseaux sociaux…

Mais le problème semble concerner aussi les vélos électriques qui semblent aussi sujets au problème en particulier quand ils sont en charge. Sur les images suivantes, on peut constater que charger un vélo à assistance électrique n’est pas sans danger et qu’il vaut mieux le faire en extérieur plutôt que chez soi.

Et le mieux, c’est peut-être d’utiliser tout simplement un vélo normal…

7 commentaires sur “Contre l’électrification de la pensée

  1. pedibus

    démystifier, foutre la honte ou a minima perturber les représentations c’est sans doute possible au sujet de ces foutus vélos VAE, instrument d’assistanat alors que la pandémie d’obésité est plus que jamais d’actualité :

    utiliser le langage pour parler de « vélomoteurs électriques » et corriger systématiquement les locuteurs qui parlent encore la novlangue*…

     

    *https://fr.wikipedia.org/wiki/Novlangue#Novlangue_dans_1984

     

     

  2. Bernina

    Non, c’est beaucoup trop simpliste de parler d’assistanat. Je connais de nombreuses personnes, ici dans les Alpes, qui sans VAE se déplaceraient en voiture. Relief, matériel à transporter, etc. Vous remontez comment les petits de la maternelle en vélo-cargo sur 5 km et avec un dénivelé conséquent ? Vous pouvez peut-être le faire « sans » VAE, mais beaucoup ne peuvent le faire, quotidiennement, que « grâce » au VAE. Des artisants sont venus travailler chez nous, certains transportant du matériel lourd et/où habitant plus ou moins loin dans les collines. Certains avaient des VAEs. Lorsque je fais du vélo « musculaire », assez lentement, je préfère de loin être doublée par un des artisants en VAE plutôt qu’en fourgon.

    Personnellement je me déplace en vélo sans assistance, aucunement par fierté, mais parce que j’ai la chance d’avoir une douche sur mon lieu de travail (après 14 km avec des côtes) et que je n’ai plus d’enfants à la maison. Je peux donc prendre mon temps, ce n’est pas donné à tout le monde.

     

  3. zaph

    Oui il faut absolument lutter contre ce fléau d’électrification des mobilités actives.

    Pathétiques les 2 ministres utilisant, devant la presse, un vélomoteur électrique pour rejoindre leur ministère situé à moins de 500 m de Élysée. ( vu leur manque d’assurance, ils auraient besoin de cours de remise en selle..)

    Effrayant de voir des enfants chevauchant des vélomoteurs électriques de 20 pouces  alors qu’ils ont l’ énergie pour gravir les montagnes

    Fatigant le matraquage des institutions sur leur croyance que les vélomoteurs électriques vont saveur le monde du chaos climatique a grand coup de subventions pour l’achat mais rien pour les infrastructures

    Déprimant de voir se développer les trottinettes électriques pour des distances facilement et agréablement réalisables à pieds.

    Bref le monde continue de marcher sur la tête. Une culbute serait salutaire

     

     

  4. Anne-Lise

    Je plussoie que c’est une folie consumériste de plus qui se manifeste avec ce phénomène de mode des engins à moteur électrique. Nos élèves de la vélo-école sont parfois déjà conditionnées par le merchandising agressif des vendeurs de bouses électriques, on doit leur faire comprendre qu’étant donné leur âge, leur condition physique, le nombre de kilomètres à parcourir, il est très peu probable qu’elles aient besoin de l’assistance d’un moteur. On leur explique la lourdeur de l’engin, le prix des réparations, sans commune mesure avec les réparations sur un vélo à énergie musculaire. On nous sollicite même pour que nous testions des VAE avec nos élèves, ce qu’on a toujours refusé.

  5. Adri1

    Cette addiction aux traines-cul (sobriquet donné par mes soins aux bouses de « micro »mobilité » à moteur quelque soit leur forme, vélo électrique inclus) me rappelle sacrément un passage de Wall-E (pour une fois que je cite Disney, profitons-en haha) : celui où nous sont montrés les assemblées de gros sacs à viande devenus incapables de marcher sur leurs deux pattes…

    https://mrmondialisation.org/nous-vivons-deja-la-dystopie-decrite-dans-wall-e/

    Voici en outre et comme dessert une analyse fort bien ficelée de ce qu’est réellement le vélo électrique :

    https://www.incub.net/article-design-energetique/vae-vehicule-electrique-ou-a-la-force-des-mollets/

    A bon entendeur. 😉

  6. Olivier

    Je vais me faire descendre en flamme apparemment mais je soutiens le VAE! En milieu rural je me tape 2x20km pour rejoindre mon entreprise au milieu des champs de betterave. Depuis 1 an la voiture est au garage et c’est grâce au VAE.

    A chaque besoin sa solution minimale.

     

    De plus, cher Adri1, je t assure qu’on est loin de l’effort 0. Ce n’est pas un scooter

  7. Adri1

    Hello Olivier,

    On est pas là pour se bouffer le nez. Et tu es un exemple où justement, le VAE se montre fort utile puisqu’il remplace une voiture sur un trajet difficilement faisable en vélo non-motorisé. 😉

    La substitution d’une carapace d’une tonne et demie pour transporter 75 kgs de quidam par un vélo électrique reste quoi qu’il en soit une bonne affaire…

    Mon propos (tranché certes) visait non les trajets utilitaires, notamment dans ton cas justement, mais bien toutes les circonstances voyant la substitution systématique du vélo « sec » et de la marche par ce que je qualifie de « traîne-cul ». Donc des trajets de 1 à 10 km réalisés principalement dans un milieu moyennement ou densément urbanisé.

    Non sans oublier d’aucuns qui « va faire du sport » en transportant le week-end sur la grosse bagnole (moyen de déplacement de la semaine) son vtt électrique jusqu’à l’entrée de la forêt…

    A bon entendeur. 🙂

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