Paris, Londres, New-York, visions pour un avenir sans voiture

Imaginez, à Paris, la place de La Concorde réinventée par des citoyens, des étudiant.es, militant.es pour le climat et la biodiversité, des cyclistes, des jardinier.es, des urbanistes… tous.tes engagé.es pour une ville où la voiture aura laissé la place aux habitants, aux animaux, à la végétation, bref à la vie! Lire la suite…

Le dernier piéton

À la fin du XXIIe siècle, le nombre des Parisiens et des Parisiennes qui continuaient à se servir de leurs jambes pour se déplacer diminua très rapidement. Ce moyen de locomotion, vieux comme le monde, ne répondait plus aux goûts, aux besoins d’une humanité qui voulait aller vite et qui répugnait à l’effort physique. Lire la suite…

La France cyclable

Pendant très longtemps, la France, comme la plupart des pays occidentaux, a connu une massification de l’automobile individuelle, avec tous les problèmes induits (pollution, accidents de la route, insécurité routière, détérioration de l’environnement, etc.). En 2022, suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et à la crise énergétique qui en a découlé, la France a radicalement changé de perspectives pour se transformer en pays cyclable.  Lire la suite…

Une société sans voitures

Le texte suivant est paru dans le numéro de septembre-octobre 2016 de la Revue Nouvelle, dans un dossier coordonné par Thomas Ferretti et John Pitseys, intitulé «Less is more. Que faudrait-il abolir dans notre société?», autour du thème de l’utopie. Il était demandé aux auteurs d’imaginer un monde dépourvu d’une des caractéristiques dominantes de notre monde social vécu. Voici, sur un registre très fictionnel, le texte livré par François Schreuer. Lire la suite…

L’oiseau d’Amérique

Au vingt-cinquième siècle, l’humanité s’éteint doucement, abreuvée de tranquillisants et de drogues prescrits en masse par les robots qu’elle a elle-même programmés à cette fin. Le monde repose désormais sur les épaules de Robert Spofforth, l’androïde le plus perfectionné jamais conçu, qui possède des facultés inouïes… sauf, à son grand regret, celle de se suicider. Mais l’humanité moribonde se fend d’un dernier sursaut. Paul Bentley, petit fonctionnaire sans importance, découvre dans les vestiges d’une bibliothèque l’émerveillement de la lecture, depuis longtemps bannie, dont il partagera les joies avec Mary Lou, la jolie rebelle qui refuse ce monde mécanisé. Un robot capable de souffrir, un couple qui redécouvre l’amour à travers les mots, est-ce là que réside l’ultime espoir de l’homme? Professeur de littérature à l’université de l’Ohio, Walter Tevis (1928-1984) publie « L’homme tombé du ciel« , son premier roman, en 1963. Après un long silence, il revient à l’écriture en 1980 avec « L’oiseau d’Amérique« , comparé à sa publication au « Meilleur des Mondes » d’Aldous Huxley et à « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury. Lire la suite…

Astrid c’est fini

Grande émotion au sein de l’extrême droite française… Est-ce à croire que les chercheurs scientifiques du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) cotisent en masse auprès de cette officine politique? Ou à l’inverse, le populisme recruterait-il aussi facilement dans les rangs de l’élite savante de la nation? On apprend par voie de presse que l’Etat français a décidé d’abandonner « en catimini » le projet Astrid (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration). Lire la suite…

Les Mange-bitume

Dans un futur indéterminé mais relativement proche, la civilisation est devenue « roulière », centrée sur la domination absolue de l’automobile. Les européens habitent tous dans des véhicules routiers aménagés qui circulent sans fin sur les circuits autoroutiers aménagés. Ce sont les mange-bitume. Lire la suite…

« Le Meilleur des Mondes »

Aldous Huxley, qui est encore un jeune écrivain, n’a pas fini de nous étonner. Sa virtuosité littéraire est admirable. Qu’un même auteur puisse écrire un roman comme Contrepoint où l’âme contemporaine est si lucidement analysée, une œuvre pleine d’humour léger, comme Deux ou trois Grâces, et un roman d’utopie, comme Le Meilleur des Mondes, voilà qui nous surprend et qui nous déconcerterait, si le talent d’Aldous Huxley ne s’accommodait à merveille de ces diverses transformations.  Lire la suite…

« Le diesel a encore un avenir » (pour les patrons de Daimler et Renault)

Taratata, dans la droite ligne des propos de Carlos T (vous savez, le quidam qui entrevoit l’avenir avec plein de trucs appelés « objets de mobilité » et dont la légende – bidonnée comme toutes les légendes- atteste que son entreprise dopée – comme celle de l’autre Carlos d’ailleurs – aux subventions publiques produit « des diesels qui nettoient l’air ambiant« ), voici sous vos yeux ébahis le témoignage d’un autre quidam richard à tendance bagnolo-criminelle, à savoir le PDG de Daimler. Oui oui, une des boîtes engluées dans le Dieselgate. Et de quoi il cause, pinpin ? Je vous le donne en mille, du diesel justement! Lire la suite…

« Le génie de l’industrie automobile »

A l’occasion des 110 ans du magnifique journal nommé « Les Echos, » le génial dirigeant du groupe Peugeot PSA, Carlos Tavares, a accepté (il est trop bon, merci à lui) de réfléchir à la place de l’automobile dans 20 ans. Du haut du tremplin permettant d’accéder à sa puissance visionnaire, il se projette donc en 2038… et se dit persuadé que la soif de liberté et de mobilité l’emportera sur ce qu’il appelle les « décisions irrationnelles » actuelles. Lire la suite…

Les « innovations » d’Elon Musk ne sont pas l’avenir – elles le retardent

Les PDG de la Silicon Valley ne manquent pas de grandes idées dans le domaine du transport. Dans leur vision du futur, nous utiliserons des voitures autonomes pour parcourir de courtes distances – nous pourrions même nous déplacer en voiture dans un réseau de tunnels souterrains soi-disant plus rapides – et pour les déplacements interurbains, nous nous enfermerons dans des tubes sous vide qui nous mèneront à destination à la vitesse de 1 200 km à l’heure. Lire la suite…