Cop 22, Vive le Charbon!

Face au désastre annoncé, il nous faut prendre position, choisir notre camp et avoir le courage d’aller à contre-courant en posant les bonnes questions. Et, pour briser le faux consensus et les discussions oiseuses sur les limitations des émissions, disons d’emblée « vive le charbon! » Nous y sommes autorisés puisqu’on sait qu’il y a pire. Les gaz de schiste sont sur la liste (1) avec les Technologies de l’Information et de la Communication et la voiture électrique…

Les experts des ONG sociales et environnementales ont déjà pronostiqué l’échec des négociations de la Cop 21 et nous avons surenchéri sur eux en avançant que par cette communication événementielle au profit de ses transnationales, la France officialisait en grande pompe sa précipitation dans le capitalisme du désastre (2).

Sans rien connaître à la physico-chimie des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, un simple questionnement sur les usages de l’énergie nous a révélé l’imposture médiatique de ces pseudo-négociations.

Alors tournons la page de la Cop 21 et continuons notre interrogatoire des sans-voix.

« Énergie et Équité »

En plus de la démesure, le désastre est bien sûr à rechercher dans les usages. Rappelons en préambule la sentence d’Ivan Illich au moment du premier choc pétrolier, véritable point de basculement, Oil’s tipping-point, du désastre global.

Aujourd’hui, il est devenu inévitable de parler d’une crise de l’énergie qui nous menace. Cet euphémisme cache une contradiction et consacre une illusion. Il masque la contradiction inhérente au fait de vouloir atteindre à la fois un état social fondé sur l’équité et un niveau toujours plus élevé de croissance industrielle. Il consacre l’illusion que la machine peut absolument remplacer l’homme. Pour élucider cette contradiction et démasquer cette illusion, il faut reconsidérer la réalité que dissimulent les lamentations sur la crise: en fait, l’utilisation de hauts quanta d’énergie a des effets aussi destructeurs pour la structure sociale que pour le milieu physique. Un tel emploi de l’énergie viole la société et détruit la nature. […] Les politiques de l’énergie qui seront appliquées dans les dix prochaines années décideront de la marge de liberté dont jouira une société en l’an 2000. Une politique de basse consommation d’énergie permet une grande variété de modes de vie et de cultures. La technique moderne peut être économe en matière d’énergie, elle laisse la porte ouverte à différentes options politiques. Si, au contraire, une société se prononce pour une forte consommation d’énergie, alors elle sera obligatoirement dominée dans sa structure par la technocratie et, sous l’étiquette capitaliste ou socialiste, cela deviendra pareillement intolérable » (3).

C’était au temps où la France sombrait dans l’imposture nucléaire…

TIC CO2 D3E

Un bref retour en arrière nous révèle que depuis le 1er choc pétrolier et le fameux Rapport du Club de Rome alertant sur « Les Limite de la Croissance » ce sont les mésusages de l’énergie qui se sont multipliés… Ivan Illich ne pouvait l’imaginer.

En sus de l’invasion automobile, du BTP, de la prolifération nucléaire, de l’industrie des pesticides et de l’agroalimentaire qui étaient déjà suffisamment mortifères sont venus s’ajouter les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) qui, contrairement aux apparences, sont aussi polluantes et émettrices de gaz à effet de serre que l’industrie aéronautique (4).

Vues dans leur parcours industriel global, du berceau à la tombe, les TIC ne sont pas seulement des quantités colossales de CO2 vaporisées dans l’atmosphère lors de la fabrication mais aussi des volumes astronomiques de D3E, « déchets d’équipements électriques et électroniques. » Record pulvérisé en pollution gazeuse et solide, si l’aberration climatique de l’industrie aéronautique a mis un siècle pour faire parler d’elle, les TIC l’ont fait en moins d’un quart de siècle.

A qui la faute ? Disons que sans la pullulation des TIC, des quantités colossales de charbon seraient restées paisiblement sous terre.

Lorsque l’on songe à l’offensive à outrance du gouvernement de la France pour imposer le « tout numérique » à l’école, il y a suffisamment de quoi hurler au « crime climatique. » Et face au silence assourdissant des ONG et écologistes benêts sur ce sujet critique à l’occasion de la Cop 21, le mot d’ordre « Paix au charbon ! » ou mieux « Vive le charbon ! » s’impose pour éveiller les consciences.

Dans cet usage cryptique des énergies fossiles, le crime climatique se double d’un crime contre l’humanité direct par lèse-enfance et lèse-intelligence.

Jacques Ellul définissait trois âges-espace de l’humanité: la nature, la société et la technique. Nous ne nous permettrons pas d’en ajouter un, mais force est de constater que par ce projet énergivore d’informatisation des consciences dès la plus tendre enfance, l’État impose un verrouillage supplémentaire de l’intérieur pour un enfermement sécuritaire durable dans le « Système technicien. »

Le désastre global, environnemental et social, ne réside donc pas dans la combustion du charbon. Il est à débusquer dans les usages ubuesques high-tech de l’État. Alors, puisque nous sommes en France, pour ne point répéter le « haro sur le baudet! » de la fable « Les animaux malades de la Peste, » crions bien fort à contre courant des clercs réunis: « Vive le charbon! »

« Voiture (…) verte de rage »

Dans notre livraison précédente, nous avions donné la parole aux sans-voix sans langue de bois. Les damnés de la terre, Carfree, les zadistes et les pacifistes avaient pu s’exprimer sur ce que la France pourrait faire pour le climat sans trop égratigner le capitalisme…

Lire aussi :  Tata Nano: un cauchemar social et environnemental

Loin d’être triste, le programme était tout au contraire des plus réjouissants. On respirait déjà un air moins pollué et l’on marchait d’un pas alerte vers la libération… C’était amplement suffisant pour la démonstration. Il n’avait pas été nécessaire d’interroger Stéphane Lhomme, la bête noire du nucléaire en France…

Il se trouve justement que lui aussi est intervenu en amont de la Cop 21. Toujours en embuscade, il avait choisi ce moment propice pour lancer son attaque assassine sur une question de voiture et de gaz à effet de serre. Le Monde n’a pas pu résister au scoop. Et comme il fallait s’y attendre, l’énorme pavé jeté dans la marre alerta par ricochet Le Canard enchainé. S’emparant du projectile, l’anatidé sauvage en fit deux coups bien à propos: remettre les pendules à l’heure dans la sphère climatique tout en s’offrant le plaisir journalistique de régaler ses lecteurs par un article titré: « La voiture électrique verte de rage. »

La parole à Stéphane Lhomme

Pire que le charbon et de pire en pire, c’est à ne rien y comprendre… Les voitures thermiques fabriquées en France ne sont pas forcément plus vertueuses que celles construites en Chine parce qu’elles sont produites avec de l’énergie nucléaire plutôt que du charbon. On le savait…

Mais le tableau s’aggrave avec la voiture électrique. C’est ce que nous rappelle Stéphane Lhomme dans l’article du Monde « A l’approche de la COP 21, le gouvernement français intensifie sa croisade en faveur de la voiture électrique »… « Le cycle de vie d’un véhicule électrique le rend aussi polluant qu’un véhicule thermique… Le subventionner n’a pas de sens, explique le directeur de l’Observatoire du nucléaire, Stéphane Lhomme. »

Contrairement à ce que croient la plupart des gens, soumis à une propagande continuelle des politiques et des industriels, la voiture électrique n’est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique, essence ou diesel.
Ce sont là les conclusions d’une étude, déjà ancienne, de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), ignorées délibérément par le gouvernement (Élaboration selon les principes des ACV des bilans énergétiques, des émissions de gaz à effet de serre et des autres impacts environnementaux induits par l’ensemble des filières de véhicules électriques et de véhicules thermiques à l’horizon 2012 et 2020, novembre 2013).
La donnée la plus cruciale est que la fabrication des batteries est tellement émettrice de CO2 qu’il faut avoir parcouru de 50.000 à 100.000 km en voiture électrique pour commencer à être moins producteur de CO2 qu’une voiture thermique (5). »

Nous voici donc bien informés.

A qui la faute ? Disons simplement que sans les subventions à l’industrie automobile pour financer sa fuite dans l’imposture de la « voiture verte », des quantités colossales de charbon auraient pu rester sous terre. De pire en pire, alors ne parlons pas de la future voiture intelligente connectée et autonome bourrée de TIC…

Pauvre charbon, victime comme nous du capitalisme, lui qui ne demandait qu’à rester dormir paisiblement sous terre, le voilà embrigadé dans de multiples projets totalitaires d’enfermement général dans « Le Système technicien. »

Cependant, pour remercier Stéphane Lhomme de ses pertinentes précisions sur la « voiture verte, » rappelons que les scénarios de sortie rapide de l’imposture nucléaire (sans trop égratigner notre mode de vie non négociable) passent tous par le charbon…

Alors, pour une juste cause, vive le charbon!

JMS
Début Novembre 2015

Image: Bernard Venet, Tas de charbon, 1963.

(1) Jacques Ambroise, Jean-Marc Sérékian, « Gaz de schiste le choix du pire », « La Grande Guerre à l’ère du déclin pétrolier ».
(2) Cop 21, la France à l’ère du capitalisme du désastre
(3) Ivan Illich, « Énergie et Équité, » Ed. Seuil 1973.
(4) Pour la Science N° 457 – Novembre 2015, Anne-Cécile Orgerie, « L’informatique émet plus de gaz à effet de serre que l’aviation, » « Téléphones, tablettes, ordinateurs, serveurs, réseaux Internet, cloud… Les technologies de l’information et de la communication sont loin d’être écologiques. Avec leur explosion, il devient urgent de limiter leur impact. »
« Dans leur ensemble, les TIC, c’est-à-dire tous les équipements informatiques qui permettent de traiter, stocker, communiquer à distance par voie électronique, représentent entre 2 à 10% des émissions de dioxyde de carbone selon les études, avec un consensus autour de 4-5%. En comparaison, l’aviation représente environ 2% des émissions de dioxyde de carbone. Or les technologies de l’information et de la communication croissent bien plus vite que l’aviation. »
(5) LE MONDE ECONOMIE | 23.10.2015 | « Émissions de CO2: l’impasse de la voiture électrique »

7 commentaires sur “Cop 22, Vive le Charbon!

  1. Vincent

    Sans nucléaire ni charbon/gaz, on peut aussi oublier les éoliennes et les panneaux photovoltaïques… qui, comme chacun sait, ne poussent pas sur les arbres, en plus de ne produire de l’électricité que de manière intermittente.

    Le retour de la bougie 🙂

  2. just des rigolos

    aux hominidés chagrins qui persiflent la bougie, je leur demanderais d’écouter Mozart, de lire Sénèque ou Flaubert…ont-ils eu besoin d’ un i-prout ???

  3. Alain

    Et oui, bien vu. On nous sort encore et toujours cette fameuse bougie. Au fait, cette fameuse bougie, n’est ce pas ce qu’on nous demande d’allumer en mémoire des innocents tombés pour les guerres du pétrole en ce moment? cet objet n’est donc pas si maudit que çà, alors?

    Saluons quand même le fait
    – que Mozart nous a sorti des chefs d’oeuvre avec l’aide de l’éclairage des bougies, alors qu’onapplaudit maintenant des mecs qui ne saurait même pas écrire un millionnième de ce que Mozart a fait sans l’aide de l’électricité.
    –  qu’on construisait des batiments gigantesques et à haute valeur architecturale au temps des bougies alors que maintenant, on construit des cubes tout pourris et à la va vite dans toutes les villes de France.
    – Que la Rome de Sénèque a conquis des territoires gigantesques à l’aide de la bougie, qu’en ce temps là les guerres étaient ciblées, quand maintenant il nous faut des gentils avions gavés à des centaines de litres de kérozène pour même pas arriver à conquérir 300Km2. Les empereurs romains auraient eu des armées aussi peu efficaces, les tribuns et les préfets gérant les régions concernés en auraient fait dans leur tunique et leur toge.

    Mais c’est vrai, la bougie, c’est la régression. Sauf en état d’urgence semble t-il..

  4. Henri Bourjade

    Sans charbon, pas d’acier, donc pas de vélo. CQFD.

    A moins de faire un vélo en alliage d’aluminium, ce qui demande une grande quantité d’électricité, qui demande plusieurs fois plus de charbon, si elle provient d’une centrale au charbon.

    Ah, l’article démontre que la voiture électrique émet moins de carbone que les autres, puisque dès 50 à 100.000 km elle passe devant les autres. Et comme les voitures électriques sont très résistantes à l’usure, en 3 ou 400.000 km elles écrasent avec certitude le bilan carbone des autres voitures.

    Rassurez-vous, quand les autres énergies fossiles s’épuiseront, on reviendra au charbon. Préparez-vous, chers descendants, à migrer vers le nord, suite à un réchauffement massif.

     

  5. Jean-Marc

    « Sans charbon, pas d’acier, donc pas de vélo. CQFD.

     

    A moins de faire un vélo en alliage d’aluminium »

    =>

    Outre qu’entre les 15kg de métal d’un vélo et les 1.5tonnes d’un voiture il y a un facteur 100, et qu’en plus la voiture contient une batterie + bcp d’électronique aux métaux rares et terres rares, contrairement au vélo, si bien qu’il est plus facile, écologique et énergétiquement vertueux de faire 100 vélos qu’une voiture, donc plus facile de faire 100 heureux qu’un malheureux,

    Tu parles de construction de nouveaux vélos à base 100% métal.

    Hors il existe de nombreux autres vélos, qui ne sont pas de nouveaux vélos à base 100% métal :

    – des vélos qui ne sont pas neufs :

    Contrairement aux autos, qui ont, pour la plupart, une espérance réelles de 15-20 ans, les vélos de 40-50 ans peuvent facilement rouler : il existe de nombreux vélos de 2eme, 3eme et 4eme mains

    par ex, http://carfree.fr/index.php/author/l_heureux_cyclage/

    ou, moins bien, les vélos fait à partir de métal recyclé (en espagne, certains se sont amusé à faire des vélos à partir d’une carcasse de voiture, le lien est qq part sur Carfree, mais cela nécessite de trouver les bons mots-clés)

    Précision essentielle : non seulement un vélo consomme peu à son construction, mais en plus, contrairement au plus de 1l/100km d’une voiture, qui font qu’une voiture consomme constament, à chacun de ses km supplémentaires,

    un vélo ne consomme +/- rien à l’usage, au km supplémentaire (l usure des pneus et des freins, bien moindre que l usure des pneus et freins d’une voiture, vu les poids et vitesse de l un et de l autre..)

     

    – du neuf qui n est pas tout-métal (mais uniquement qq pièces, essentiellement l’axe de pédalier, la tige de direction,…)

    Si on veut à tout prix du neuf, le « tout-métal » n est pas une obligation :

    http://carfree.fr/?s=bambou&x=0&y=0

    mais aussi cadres bois et/ou carton

    (dont le vélo à 7 € : http://carfree.fr/index.php/2012/10/02/le-velo-a-7-euros/ )

    « Ah, l’article démontre que la voiture électrique émet moins de carbone que les autres, puisque dès 50 à 100.000 km elle passe devant les autres. »

    Au plus tôt à 50 ou 100k :

    Pour tous, elle consomme plus à la production et –encore pire du fait des batteries et de l’électronique– à la destruction,

    MAIS, pour CERTAINS, elle consomme un peu moins au km, donc, si on roule assez, elle fini par devenir moins pire qu’une thermique à chaque km supplémentaire par rapport à une thermique qui en ferait autant (attention : pas mieux : mais moins pire).

    MAIS, à l’inverse, pour d’autres, du fait du poids des batteries bien plus élevé que le poids d’un réservoir liquide pleins, et en plus, poids constament présent (contrairement au réservoir de carburant liquide, qui se vide constament entre 2 pleins, pesant de moins en moins entre 2 pleins), qui obligent à avoir une structure plus lourde, un chassi plus lourd, donc aussi des freins plus lourds et plus puissants, et donc d’émettre plus de particules fines par ses freins du fait de son poids;

    Ainsi aussi que du fait de son absence de chaudière (appelée, à tort, « moteur thermique« , alors que la partie motrice représente autour de 10% de l’énergie produite, tout le reste étant de la chaleur…), qui fait qu’en hiver, au lieu de recycler sa chaleur pour ses passagers, elle est obligée d’en fabriquer,

    Si bien que, pour certains autres, à moins de ne jamais freiner et d habiter sous les tropiques, elle est, sur une année d’usage, CONSTAMMENT plus polluante qu’une thermique équivallente en habitabilitée, vitesse, accélération et habitabilité (il est fort posssible qu’en comparant le twizy limitée à 50km/h à une ferrari ou à une limousine de 5m de long, que la twizy soit réellement moins pire…, et c est souvent ce que font les comparatifs élec/thermique : une mini-voiture thermique (peugeot ion) face à un SUV/monospace/grosse berline thermique (Picasso, Duster, 308 ou plus gros encore).

     

    Mais bon, savoir si la ciguë tue plus ou moins vite que l’arsenic ou le cyanure n est pas très très intéressant… surtout que c’est vraiment parler pour le plaisir de parler, parler sur du vide :

    Car la voiture électrique n existe pas, dans nos rues :

    Dans la vraie vie, dans nos rues :

    – soit on a des voitures… mais alors elles sont hybrides, pas élec;

    – soit on a des élec, mais ce ne sont pas des voitures, mais des B1, des voiturettes limitées à 80km/h ou moins (voiturettes de la poste, d’EDF, de Véolia,..).

    – soit on a de VRAIS véhicules électriques, très intéressants, et bien plus sûr qu’une voiture toutes motorisations confondues (qu’on appelle escalator, ascenseur, tram, trolley, RER, métro, train, télécabine, téléphérique, funiculaire, … ) mais dont aucun n a la forme polluante, encombrante et inadaptée à la ville et au transport de masse qu’est la voiture individuelle de 1.5t théoriquement conçue pour transporter 5 personnes et 300kg de charge à 130km/h sur 600km, MAIS ultra mal utilisée à très très grande échelle pour transporter 100 000 x 1 personne par ville de 300K, avec moins de 25kg de bagages à 25km/h de moyenne dans les bouchons en ville sur 25km/jour des vraies voitures (vraies distances et vitesses moyennes des voitures en france… http://www.planetoscope.com/automobile/114-nombre-de-kilometres-parcourus-les-francais.html ).

     

    Car en pratique, les vraies voitures élec dans les rues ou sur les routes, se comptent sur les doigts d’une main :

    il se vend 100 fois (1000?  je n ai pas recherché les derniers chiffres, cependant on dépassait les 40k d’un coté, et on était sous les 400 de l autre, il y a qq années) plus de VAE, en france, que de VRAIES voitures élec (c est-à-dire un véhicle 100% élec prévu pour dépasser les 90km/h sur plus de 300km théoriques).

  6. Francis Vergier

    Vive le charbon ?
    L’auteur annonce que pour sortir du nucléaire rapidement, tous les scénarios passent par le charbon. Ce n’est pas vrai : nous avons assez de thermiques gaz + hydrauliques + renouvelables en France pour qu’accompagné d’une campagne d’économie d’énergie comme au Japon au moment de Fukushima (-10 % de la consommation), il soit possible d’arrêter le nucléaire en quelques mois ! EDF a l’obligation de maintenir en état de fonctionnement un parc thermique suffisant pour qu’en cas de défaut générique obligeant à l’arrêt de tous les réacteurs nucléaires, il soit quand même possible de fournir assez d’électricité.

  7. Jean-Marc

    Francis Vergnier :

    « accompagné d’une campagne d’économie d’énergie comme au Japon au moment de Fukushima (-10 % de la consommation), il soit possible d’arrêter le nucléaire en quelques mois ! »

     

    moi :

    Bien sûr, qu’il est possible d appliquer l’option négawatt, l’option de moindre consommation,

    que ce soit à titre individuel (isoler son logement, utiliser le confort thermique (des voilettes sur les fenêtres, les meubles volumineux devant les murs les plus froids, chauffer moins, créer un préau/un coupe-vent extérieur comme des piles de bois contre la maison,…)

    mais, bien plus efficace à grande échelle : à titre collectif, par des incitations fiscale à appliquer les bonnes solutions.

    il existe bien qq aides pour l isolation et le renouvellement de chaudières,

    mais, d années en années, on v de plus en plus dans le mur,

    Hors, ces 10 dernières années, avez-vous vu une transformation radicale des lois votées, allant vers du négawatt, tel que, par ex,

    – un seuil de conso élec non taxée, considérée comme minimum vital, puis une taxation 5-10 fois plus élevée au-delà ? (pour permettre aux pauvres d avoir qq chose, mais inciter financièrement les riches à ne pas chauffer leur piscine extérieure à 25°C par -20°C)

    – une taxe d habitation plus élevée pour les logements ayant uniquement u RdC

    – une taxe d habitation plus élevée pour les bâtiements sans murs mitoyens

    – .

    .

    .

    ?

    réponse : NON, aucune loi forte n a été votée,

    aucun changement, tout se poursuit comme avant (la chasse au gaspi, les incitations à l isolation, cela a plus de 40 ans, et elles n’ont pas subis un doublement ou triplement ces 3 dernières années…)

     

    alors qu’on sait qu’on va dans le mur => cela va continuer, vu qu’aucun politique (sauf Yves Cochet et 2-3 autres) n a pris conscience qu’il FAUT qu’ils agissent par les lois, pour que cela impacte fortement les actions futures de nombreux citoyens.

    exmple de micro-action dans un autre domaine :

    les 2cts sur le diesel, 2cts pour rattraper 20 cts de détaxe depuis 30 ans…

    pour contre-balancer, il fallait 20 ou 25cts => aucune action majeure votée, chercher à modifier l action des gens.

    Donc, à moins de croire que demain, par magie, ils vont tout changé, alors qu’ils ne l ont jamais fait tout en le sachant (« la maison brûle » de Chirac…), il n y a aucune raison d espérer en eux et dans l avenir énergétique de la france et du monde.

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