Comment aller au boulot pour un euro par mois

Sans aller jusqu’à dire que le « travail » vient du mot latin « tripalium » (instrument de torture), hypothèse discutée par les linguistes, on peut reconnaître que très souvent aller au boulot est une contrainte. Même le chasseur de mammouths devait aller au boulot afin de pouvoir manger. Il faisait déjà des déplacements domicile-travail, ou plutôt des déplacements grotte-savane. Lire la suite…

10.000 toulousains demandent la gratuité des transports publics

A Toulouse, une pétition sur la gratuité des transports en commun vient de franchir les 10.000 soutiens. Cette pétition est adressée au maire de Toulouse Jean Luc Moudenc et proteste contre la suppression de la gratuité des transports en commun pour les seniors et les chômeurs et aussi contre la suppression du tarif réduit pour les jeunes et étudiants. La pétition demande aussi l’ouverture d’un débat citoyen sur la gratuité des transports en commun pour chaque toulousain. Lire la suite…

Débat avec Paul Ariès sur la gratuité

Le troisième débat autour de la question de la gratuité le 5 Novembre 2015 à Saint-Martin d’Hères a été une nouvelle fois une belle réussite. Comme c’est maintenant l’usage à chaque débat organisé par les collectifs, le public a été invité à s’exprimer avant les intervenants. Les participants ont donc largement pris la parole posant les bases des interventions qui allaient suivre. Lire la suite…

La gratuité oui, mais… pas seulement lors des pics de pollution!

Ces dernières semaines, plusieurs grandes villes ont été placées en alerte pollution et la gratuité des transports en commun a été mise en place pour quelques jours à cause d’un épisode de pollution le plus long, le plus intense en hiver depuis bien longtemps. Un anticyclone s’est attardé, le vent n’a pas nettoyé, et l’état de dégradation de l’air est apparu au grand jour. Le niveau de pollution aux particules fines a atteint des seuils très dangereux. Lire la suite…

Cul sur la selle, pensées au ciel (1)

Lundi matin, 8 heures. Une voix presque métallique annonce le prochain arrêt du bus qui m’amène à mon bureau. Je me remémore la journée d’hier : balade en forêt, un faux mouvement en grimpant sur un tas de branchages, et deux heures plus tard sortie des urgences la main droite plâtrée. J’en prends pour trois semaines de transport en commun car le vélo, c’est niet, m’a répondu le médecin urgentiste. Lire la suite…

Vision cauchemardesque d’une ville sans transports collectifs

Selon une étude de la STM, la société de transports en commun de la région de Montréal, les transports en commun existants dans la métropole québécoise permettent d’«éviter» la présence de 690 000 voitures dans la circulation quotidienne de la région de Montréal. Qu’en serait-il en Île-de-France si, du jour au lendemain, il n’y avait plus de transports en commun (train, métro, RER, bus, tramway)? Lire la suite…

Carfree lance le défi « Vingt ans sans ma voiture »

On ne compte plus les municipalités qui lancent leur opération « une semaine sans ma voiture », parfois même « un mois sans ma voiture » ou « deux mois sans ma voiture ». L’idée est simple: confier ses clés de voiture pendant une durée déterminée en échange d’une offre gratuite de « mobilités alternatives » (prêt d’un vélo ou d’une trottinette, abonnement gratuit aux transports en commun, à un système de vélos ou même de voitures en libre service, voire carrément un abonnement offert auprès d’un loueur de… voitures). Lire la suite…

L’État supprime les trains de nuit, l’un des modes de transport les plus écolo

Les trains de nuit sont amenés à disparaître, soit une dizaine de lignes [1]. Les trains « Intercité » restent pourtant le mode de transport le plus économe en émissions de CO2 : 5,8 grammes d’équivalent pétrole par km et par passager contre 27,1 pour la voiture et 39,4 pour l’avion [2]. « L’Intercité est l’un des transports les plus efficaces énergétiquement. Il est donc à favoriser pour la transition écologique dans les transports », estime le collectif « Oui au train de nuit », qui réunit une trentaine d’associations, de syndicats et de partis politiques de gauche. Pour le collectif, « supprimer l’une des alternatives les plus écologiques est une erreur historique dans la droite ligne du démantèlement du tramway au 20ème siècle ». « Moins cher que le TGV, le train de nuit dessert directement de nombreux territoires ruraux, de montagne et de côtes, et ses compartiments sont favorables à la convivialité ». Lire la suite…

A quoi bon construire des LGV si c’est pour élargir des autoroutes?

Le Président Hollande a déclaré sa flamme aux dirigeants du bétonneur Vinci Autoroutes, qui appartient au même groupe que le contractant du projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes et de la LGV « L’Océane » Tours – Bordeaux, à l’occasion du lancement d’un chantier d’élargissement autoroutier sur un axe desservi par une LGV ouverte il y a six ans. Lire la suite…