Prendre BP à la gorge (et serrer)

Baptiste est un adepte du boycott. Un adepte très convaincant, un adepte si convaincant qu’il m’a convaincu que cette forme d’action peut être une arme fatale, à condition de bien s’en servir. Mais qui veut s’en servir ? Je suis stupéfait, et le mot est encore faible, par notre total(e) inertie. BP, la transnationale BP a créé un site internet pour parler de la merde qu’elle a répandue sur le monde. Allez-y voir, il y a des pages en français (ici). Foutage de gueule garanti par le bénéfice net du second semestre 2009 de BP, soit 4,39 milliards de dollars. Dernier message, daté d’hier seulement : « Comment signaler un littoral pollué ? Veuillez contacter le numéro vert suivant (866) 448-5816 ». Lire la suite…

Je déteste la gauche

Ce texte a une (petite) histoire. A la création du journal « La Décroissance » en 2004, Fabrice Nicolino fait partie du comité de rédaction. Pour le deuxième numéro du journal (printemps 2004), il propose cet article intitulé « Je déteste la gauche », article refusé par la rédaction. Suite à ce refus, Fabrice Nicolino quitte le comité de rédaction du journal en signe de protestation, et ce texte ne paraît pas, jusqu’à aujourd’hui. Toutes les explications sont ici. Lire la suite…

Derrière le logo de BP (parce que la planète doit mourir)

Greenpeace a décidé de lancer un jeux-concours pour modifier le logo de British Petroleum British Pollueurs. Jusqu’au 28 juin 2010, graphistes, designers, professionnels et amateurs sont invités à faire appel à leur créativité pour revisiter le logo à la rosace, de façon à ce qu’il reflète mieux le vrai visage de la compagnie pétrolière. Le logo gagnant sera utilisé de façon « innovante et confrontative » par Greenpeace, au Royaume-Uni. À gagner aussi : un jour de formation sur un zodiac de Greenpeace, une journée de cours avec l’agence de design Airside, ou l’un des 50 lots surprises Greenpeace. Lire la suite…

L’éternel principe de la marée noire (éclaboussures pour tout le monde)

Vous n’avez pas besoin de moi pour savoir que le cadeau de BP au monde et à la Louisiane est la plus grande catastrophe écologique moderne de l’histoire des États-Unis. Je dis moderne, car à la vérité, la plus folle de toute reste l’arrivée des colons du Mayflower, en 1620, dans ce qui n’était pas encore le Massachusetts. Le reste suivrait, dont la destruction radicale de la Grande prairie, l’un des plus beaux joyaux de la longue histoire de la vie sur terre. Lire la suite…

Conséquences de la société de l’automobile

Plus d’un mois après la première explosion et le naufrage de la plate-forme de pétrole DeepWater Horizon, les nappes de pétrole ont atteint désormais les côtes américaines et les photos de la catastrophe sont désormais nombreuses. Aucune solution technique définitive n’a encore été trouvée pour stopper la fuite de pétrole qui continue à un rythme sans doute beaucoup plus important que ce qui était annoncé au départ. Lire la suite…

Du passé faisons table ra-a-a-a-aseuh !

La religion du progrès a encore de beaux jours devant elle, avant d’être reconnue comme une religion malade et néfaste pour l’humanité. Ainsi ses adeptes croient toujours que, malgré toutes les horreurs modernes dues à la technique, tout, absolument tout est préférable aux époques pré-industrielles. Lire la suite…

Cherche nouveau logo pour British Polluters (BP)

Jeudi 20 mai au matin, des militants de Greenpeace ont escaladé la façade du siège de la compagnie British Petroleum (BP), à Londres. Sur le balcon du bâtiment, les activistes ont accroché un drapeau aux couleurs du logo de BP « revu et corrigé » : le tournesol est entaché de pétrole, et les lettres BP ne signifient plus « pétrole britannique » mais « pollueur britannique ». Lire la suite…

Capitalisme et productivisme, ou l’incompatibilité avérée avec l’écologie!

Lors du premier Grenelle de l’environnement nous fûmes un certain nombre à considérer cette initiative comme une mascarade, une sorte de cache misère n’abordant pas le fond du problème ; c’est-à-dire qu’il n’y aura pas d’écologie véritable sans une remise en cause politique et par conséquence une autre optique sociétale que le productivisme capitaliste. Lire la suite…

Objecteur de croissance

L’habit ne fait pas le moine, bien sûr, mais une belle apparence inspire le respect. C’est pourquoi il est tout sauf anecdotique que l’idée de décroissance, si allègrement injuriée par les thuriféraires du dogme « croissanciste », ait été accueillie dans un lieu imprégné de pensée. Du 26 au 29 mars s’est tenue dans la belle université de Barcelone la deuxième conférence sur la décroissance économique. Lire la suite…