Greenpeace investit des stations service Total dans 11 villes françaises pour dénoncer l’exploitation des sables bitumineux

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À 50 jours de la conférence de Copenhague sur le climat, Greenpeace dénonce partout en France un criminel climatique et environnemental : le groupe Total. Les bénévoles des groupes locaux de Greenpeace ont investi des stations essence de la compagnie dans onze villes de France (Paris, Lyon, Marseille, Nancy, Bordeaux, Rennes, Strasbourg, Lille, Toulouse, Perpignan, Grenoble), ce matin à partir de 10h. L’opération vise à informer le grand public et les clients de Total sur l’activité menée par le groupe pétrolier français sur les sables bitumineux : distribution de tracts, banderoles, visuels géants dénonçant la « destruction durable » et montrant l’impact sur l’environnement de la manière la plus sale et la plus chère de produire du pétrole, un crime à quelques semaines de la conférence de Copenhague. Lire la suite…

Les autoroutes du futur

On a parlé ici même plusieurs fois du destin incertain des infrastructures autoroutières avec la fin du pétrole. Certaines villes ont des projets avancés de construction de pistes cyclables sur les autoroutes, comme à Séoul. D’autres à vélo n’attendent pas la fin du pétrole ou d’hypothétiques aménagements et investissent dès à présent les autoroutes lors des heures de pointe, comme à Los Angeles. Il y en a même qui pensent que seule la destruction des autoroutes permettrait d’améliorer le cadre de vie et l’environnement, tout en favorisant le trafic! Sans même parler de ceux qui veulent recycler les échangeurs autoroutiers... Lire la suite…

Greenpeace occupe la raffinerie Total du Havre pour dénoncer un crime climatique

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Une trentaine de militants de Greenpeace ont pénétré à 7h15 ce matin sur le site de la raffinerie de Total de Gonfreville-l’Orcher, située près du Havre. Ils ont déployé trois banderoles : la première sur une énorme citerne, les deux autres sur les cheminées principales de la centrale énergie du site, hautes de 75 mètres. Ces banderoles dénoncent un «crime climatique» et proclament que «Total invente la destruction durable». Lire la suite…

Pour sauver la planète, consommez!

A l’occasion de la sortie de son film « Planet titanic », Nicolas Bertrand® vous offre en avant-première la bédé de son film choc. Elle est extraite de la bande dessinée de Casseurs de pub qui sera en kiosque à la mi-novembre. Pour sauver la planète, achetez-là !

http://www.pacte-contre-hulot.info/?chemin=textes/bede

Quand l’automobile menace la biodiversité

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La mortalité animale sur les routes est la conséquence de collisions de la faune avec des véhicules et concerne de nombreuses espèces souvent, grands et petits mammifères, oiseaux, batraciens, insectes, etc. Ils sont souvent tués alors qu’ils étaient en train de manger, ou en cours de dispersion. C’est une des principales causes de disparition de certaines espèces. Lire la suite…

Éloge de la lenteur : ralentissons la ville !

Le mouvement « Cittaslow », Citta Lenta, Slow City – explication d’un concept de ville alternative. En 1986 est fondé en Italie par Carlo Petrini le mouvement « Slow Food », qui lutte contre l’uniformisation des goûts, la mauvaise qualité de la nourriture accélérée par la mondialisation et la « culture » Ma Do. À Paris, cette même année, est officiellement constitué le mouvement international Slow Food avec la rédaction d’un Manifeste signé par les délégués de 15 pays. Lire la suite…

Le calvaire des hérissons

Dans la liste sans fin des nuisances automobiles, je trouve qu’on n’insiste pas suffisamment sur les dommages infligés à la faune (surtout la faune nocturne). A mes yeux, ça justifierait une limitation à 50 km/heure partout dès la nuit tombée et ça aurait pour mérite de plomber un peu plus les recettes de nos constructeurs. (Partout sauf sur autoroutes où la limitation serait de 110). Le carnage nocturne a aussi lieu sur les autoroutes. Lire la suite…

Un Jardin de la France en béton armé (3)

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Résumé : Urbanisme et Totalitarisme

Cette série d’articles est partie d’une question simple : pourquoi, dans un contexte général de crise écologique on continue à abattre des arbres dans la ville de Tours? En janvier 2009 une allée de 65 platanes centenaires est abattue, puis on découvre qu’il ne s’agit pas d’un événement isolé mais d’un programme d’abattages systématisés.

La réflexion menée à partir de ce fait incompréhensible vise à montrer les mobiles cachés et les intérêts économiques soutenus par la politique municipale : création d’un bassin de chalandise, spoliation de la population, confirmation de l’emprise de la circulation automobile sur la ville, privatisation de l’espace public, fonctionnalisation économique des habitants comme « usagers » d’une « ville supermarché »…

Le texte est long, mais se présente sous forme de tableaux pouvant être lus de manière individuelle après l’introduction. Lire la suite…

Le « Business Model » du vélo publicitaire: fric, exploitation et pollution mentale

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Au détour d’un article de Business Garden, on apprend que le Vélo en Libre Service (VLS) cherche son « Business Model« . En France, c’est principalement la société Cyclocity, filiale du groupe JC Decaux, qui occupe le terrain très convoité des parcs de vélos en libre service. En l’occurrence, le Business Model de Cyclocity est basé sur un contrat avec les communes desservies par les parcs de vélo et permettant à JC Decaux de vendre des espaces publicitaires. Le deal est donc le suivant: vélos contre publicité, exploitation des salariés et pollution mentale… Lire la suite…

Le vélib est-il vraiment à nous ??

Madame, Monsieur, Je vois depuis quelques temps votre nouvelle campagne d’affichage en ville, sur le thème : « Vélib’ est à vous, protégez-le » , et je souhaiterais faire quelques remarques sur le sujet.

Je pense que cette publicité est mensongère : les Vélib’ ne sont pas à nous, ils appartiennent à l’entreprise JC Decaux qui nous permet de les louer. Les associations cyclistes avaient proposé lors de la phase d’étude des solutions indépendantes, gratuites ou non. Celle de JC Decaux est l’une de celles qui permettaient le moins à l’utilisateur de se sentir responsable du vélo qu’il loue. J’insiste sur le fait que le client loue un vélo sous contrat, et non pas qu’il l’emprunte. Lire la suite…

Stop à la voiture !

L’automobile est un enjeu majeur de la Décroissance tant elle est symbolise la société capitaliste et caractérise le mode de vie occidental qui est en passe de se généraliser à l’échelle mondiale. Moyen de transport individuel, elle symbolise l’individualisme forcené de notre société.

Ces deux textes au format pdf sont largement inspirés du travail de Carfree. Ils sont imparfaits. Toutes les remarques et suggestions sont les bienvenues

  1. Pollutions et nuisances, directes et indirectes
  2. Sortir de l’automobile, c’est revoir les fondements même de notre société

Source: www.partipourladecroissance.net

Graphique: http://www.dominique-bied-cap21.com/article-313724.html

Détruire les autoroutes permet d’améliorer le trafic et d’embellir votre ville

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Yonah Freemark et Jebediah Reed ont examiné quatre grandes autoroutes urbaines qui ont été démolies, en créant des rivières et des parcs à leur place. Il y a la Cheonggyecheon highway à Seoul (Corée du Sud), le Harbour Drive à Portland (USA), l’Embarcadero Freeway et la Central Freeway de San Francisco (USA). Dans tous les cas de destruction d’autoroutes, la ville est logiquement beaucoup plus jolie. Ce qui est étonnant, c’est que leur étude montre que la situation du trafic s’est améliorée depuis la destruction des autoroutes et leur remplacement par des parcs ou des rivières… Lire la suite…

Un Jardin de la France en béton armé (2)

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Résumé : Urbanisme et Totalitarisme

Cette série d’articles est partie d’une question simple : pourquoi, dans un contexte général de crise écologique on continue à abattre des arbres dans la ville de Tours? En janvier 2009 une allée de 65 platanes centenaires est abattue, puis on découvre qu’il ne s’agit pas d’un événement isolé mais d’un programme d’abattages systématisés.

La réflexion menée à partir de ce fait incompréhensible vise à montrer les mobiles cachés et les intérêts économiques soutenus par la politique municipale : création d’un bassin de chalandise, spoliation de la population, confirmation de l’emprise de la circulation automobile sur la ville, privatisation de l’espace public, fonctionnalisation économique des habitants comme « usagers » d’une « ville supermarché »…

Le texte est long, mais se présente sous forme de tableaux pouvant être lus de manière individuelle après l’introduction. Lire la suite…