Truman City

Friedrich Engels écrivait en 1845 qu’une ville comme Londres est une chose étrange. La centralisation colossale, « cet entassement de deux millions et demi d’êtres humains en un seul point », a centuplé leur puissance. Avec le regard neuf d’un visiteur, Engels décrit toutes les merveilles produites par la concentration urbaine du travail et de l’activité, de l’industrie et des marchés. Les villes sont, sans aucun doute, des moteurs de création inégalés, et la Londres victorienne était la plus magnifique d’entre elles. Cependant, comme le note Engels, « les sacrifices que tout cela a coûté ne deviennent apparents que plus tard ». Lire la suite…

Automaboulisme

Puisqu’avec les vacances parlementaires les interpellateurs veulent bien nous accorder une petite trêve et renoncer provisoirement au projet de jeter à bas le gouvernement, occupons-nous des gens qui renversent non pas les ministères, mais les contribuables, — et comme les contribuables c’est nous tous, la question a bien son intérêt. Lire la suite…

L’évaporation du trafic automobile

C’est arrivé à certains d’entre nous. Vous vouliez créer une rue sans voiture, mais on vous a opposé des prévisions convaincantes d’augmentation du trafic dans les rues avoisinantes. Bien que la plupart des gens considèrent ces prédictions comme des faits, elles ne pourraient pas être plus éloignées de la vérité. Voici les preuves dont vous avez besoin pour les contrer. Lire la suite…

La génération du trafic automobile

Réduire le trafic. C’est la raison la plus souvent invoquée pour justifier la construction d’une nouvelle route ou d’un contournement, ou l’ajout d’une voie. C’est un argument qu’il est souvent difficile de contrer, à moins d’être armé de preuves irréfutables que l’augmentation de la capacité routière ne fait qu’accroître le trafic. Voici pourquoi la construction de nouvelles routes est une mauvaise idée. Lire la suite…

« L’attrition de l’automobile par la ville » ou comment réduire le trafic auto

En 1961, l’urbaniste américaine Jane Jacobs publie un ouvrage – The Death and Life of great American Cities –qui deviendra un best-seller mondial. Vendu à plus de 250 000 exemplaires, traduit en six langues, l’ouvrage a été très bien accueilli par le public, puis peu à peu par les professionnels de l’architecture et de l’urbanisme(1). C’est devenu un grand classique. Lire la suite…

Déclin et survie des grandes villes américaines

The Death and Life of Great American Cities (Déclin et survie des grandes villes américaines) est un livre écrit en 1961 par l’écrivaine et activiste Jane Jacobs. Il s’agit d’une critique de la politique d’urbanisme des années 1950, qu’elle tient pour responsable du déclin de nombreux quartiers urbains aux États-Unis. Ce livre est l’œuvre la plus connue et la plus influente de Jane Jacobs. Lire la suite…

Assises « Vers des Villes sans Voitures »

En octobre 1997, environ 65 militants provenant de 21 pays différents se sont retrouvés durant une semaine à Lyon en France pour organiser les « Assises Vers des Villes sans Voitures. » Cette conférence a donné naissance, suite à la publication du rapport « Pour une ville sans voitures » commandé par la Commission européenne en 1991, au mouvement européen d’opposition à la voiture, avec en particulier la création du magazine Carbusters. Le compte-rendu détaillé de cette semaine de conférence sur les villes sans voitures, écrit par Randy Ghent, a d’ailleurs été publié dans le premier numéro de Carbusters et se trouve reproduit ci-dessous. Lire la suite…

Les automobiles

L’automobilisme, c’est le désarmement si attendu. La principale raison, en effet, qui milite en faveur des… militaires, c’est, vous ne l’ignorez pas, l’utilité d’éliminer par des guerres le trop-plein des populations. Lire la suite…

Le Vélocipède à travers les âges

Le Vélocipède à travers les âges, tel est le titre d’une petite plaquette humoristique écrite par Miguel Zamacoïs en 1893. C’est une histoire fantaisiste des cycles depuis les temps préhistoriques jusqu’à nos jours. Lire la suite…

Le piéton

L’on peut presque poser en principe que le discrédit qui s’attache à la qualité de piéton croit en raison directe de la rapidité des moyens de déambuler. Si, de chacun des nouveaux surcroîts de vitesse, le piéton ne sortait diminué que moralement, il n’y aurait que demi mal; mais, hélas! victime de la folie du vite-aller, il n’est que trop souvent diminué matériellement par l’amputation de ses bras ou de ses jambes. Lire la suite…

Au Salon de l’automobile

En descendant de taxi, vers cinq heures, sur le perron du Grand Palais, vous recevez avant toutes choses le coup de vent rose et glacé du crépuscule d’octobre. De ce perron que l’altitude isole, peut-être devez-vous donner un regard au Cours-la-Reine, à ces marronniers d’automne embrasés, qui couvent la braise du soir. Dites adieu, au seuil de demain, à ce jadis qui, chaque octobre, meurt en vous — pour, hélas! renaître en avril. Et déboisez-moi donc ce vieux parc indéracinable dont chaque branche est un souvenir d’enfance. Lire la suite…

Le monstre

Le décor ? L’unique rue d’un petit village à midi. Quel village ? Cela ne fait rien à l’affaire. Un village quelconque: Cœur-sur-la-Main ou Portanville, si vous voulez, avec du soleil plus chaud qu’ailleurs, des murs d’un blanc plus aveuglant qu’autre part, des maisonnettes closes, une ferme… Lire la suite…