« L’attrition de l’automobile par la ville » ou comment réduire le trafic auto

En 1961, l’urbaniste américaine Jane Jacobs publie un ouvrage – The Death and Life of great American Cities –qui deviendra un best-seller mondial. Vendu à plus de 250 000 exemplaires, traduit en six langues, l’ouvrage a été très bien accueilli par le public, puis peu à peu par les professionnels de l’architecture et de l’urbanisme(1). C’est devenu un grand classique. Lire la suite…

Déclin et survie des grandes villes américaines

The Death and Life of Great American Cities (Déclin et survie des grandes villes américaines) est un livre écrit en 1961 par l’écrivaine et activiste Jane Jacobs. Il s’agit d’une critique de la politique d’urbanisme des années 1950, qu’elle tient pour responsable du déclin de nombreux quartiers urbains aux États-Unis. Ce livre est l’œuvre la plus connue et la plus influente de Jane Jacobs. Lire la suite…

Assises « Vers des Villes sans Voitures »

En octobre 1997, environ 65 militants provenant de 21 pays différents se sont retrouvés durant une semaine à Lyon en France pour organiser les « Assises Vers des Villes sans Voitures. » Cette conférence a donné naissance, suite à la publication du rapport « Pour une ville sans voitures » commandé par la Commission européenne en 1991, au mouvement européen d’opposition à la voiture, avec en particulier la création du magazine Carbusters. Le compte-rendu détaillé de cette semaine de conférence sur les villes sans voitures, écrit par Randy Ghent, a d’ailleurs été publié dans le premier numéro de Carbusters et se trouve reproduit ci-dessous. Lire la suite…

Les automobiles

L’automobilisme, c’est le désarmement si attendu. La principale raison, en effet, qui milite en faveur des… militaires, c’est, vous ne l’ignorez pas, l’utilité d’éliminer par des guerres le trop-plein des populations. Lire la suite…

Le Vélocipède à travers les âges

Le Vélocipède à travers les âges, tel est le titre d’une petite plaquette humoristique écrite par Miguel Zamacoïs en 1893. C’est une histoire fantaisiste des cycles depuis les temps préhistoriques jusqu’à nos jours. Lire la suite…

Le piéton

L’on peut presque poser en principe que le discrédit qui s’attache à la qualité de piéton croit en raison directe de la rapidité des moyens de déambuler. Si, de chacun des nouveaux surcroîts de vitesse, le piéton ne sortait diminué que moralement, il n’y aurait que demi mal; mais, hélas! victime de la folie du vite-aller, il n’est que trop souvent diminué matériellement par l’amputation de ses bras ou de ses jambes. Lire la suite…

Au Salon de l’automobile

En descendant de taxi, vers cinq heures, sur le perron du Grand Palais, vous recevez avant toutes choses le coup de vent rose et glacé du crépuscule d’octobre. De ce perron que l’altitude isole, peut-être devez-vous donner un regard au Cours-la-Reine, à ces marronniers d’automne embrasés, qui couvent la braise du soir. Dites adieu, au seuil de demain, à ce jadis qui, chaque octobre, meurt en vous — pour, hélas! renaître en avril. Et déboisez-moi donc ce vieux parc indéracinable dont chaque branche est un souvenir d’enfance. Lire la suite…

Le monstre

Le décor ? L’unique rue d’un petit village à midi. Quel village ? Cela ne fait rien à l’affaire. Un village quelconque: Cœur-sur-la-Main ou Portanville, si vous voulez, avec du soleil plus chaud qu’ailleurs, des murs d’un blanc plus aveuglant qu’autre part, des maisonnettes closes, une ferme… Lire la suite…

Prehistoric Pink

Dans cet épisode de 1968, la Panthère rose et un homme des cavernes, petit et au nez pointu, s’efforcent de déplacer une grande dalle de pierre rectangulaire dans une jungle préhistorique. La Panthère rose se rend compte que la pierre serait plus facile à déplacer si elle était ronde. Alors, lui et l’homme des cavernes la transforment en sphère et la font rouler le long d’une colline. Lire la suite…

Avez-vous lu Veblen ?

Thorstein Veblen (1857-1929) reste peu connu dans l’espace francophone, malgré un certain regain d’intérêt pour sa pensée et son œuvre qu’on peut constater depuis une dizaine d’années. Si son nom figure dans les manuels d’histoire économique, au titre d’un des pères fondateurs de l’économie institutionnaliste, c’est souvent de façon assez expéditive; on y retient sa Théorie de la classe de loisir (1899), sa critique des économistes néoclassiques et ses réflexions sur le rôle des institutions. Lire la suite…

Le dernier piéton

À la fin du XXIIe siècle, le nombre des Parisiens et des Parisiennes qui continuaient à se servir de leurs jambes pour se déplacer diminua très rapidement. Ce moyen de locomotion, vieux comme le monde, ne répondait plus aux goûts, aux besoins d’une humanité qui voulait aller vite et qui répugnait à l’effort physique. Lire la suite…

La mort de la Terre

Successivement, les Parisiens affolés avaient noté 32, 35, puis 36, 38 et 40 degrés à l’ombre. Dans un ciel d’azur implacable, le soleil dardait ses rais qu’on eût dits d’airain en fusion, tant ils semblaient pénétrer et fouiller jusqu’au tréfonds de l’organisme humain, grillant l’épiderme, tordant les muscles, crispant les nerfs, altérant les muqueuses dont la dessication se traduisait par une soif ardente et fiévreuse. Lire la suite…

La Société protectrice des piétons

Un des actes les plus courageux auxquels puisse se livrer un homme solidement trempé, c’est d’aller à pied dans Paris – dans le Paris du centre. On frémit en songeant que d’imprudents vieillards, traversent, sans même avoir fait leur testament, certaines rues particulièrement encombrées, comme la rue Montmartre, pour ne citer que celle-là. De temps en temps, on en écrase quelques-uns, mais les autres persistent à se lancer, à corps perdu, au milieu des tramways, des automobiles, des bicyclettes, etc., etc. Il faut bien reconnaître là ce besoin d’héroïsme et cette légèreté incurable qui caractérisent les Français, même quand ils sont vieux. Lire la suite…