On a parlé ici même plusieurs fois du destin incertain des infrastructures autoroutières avec la fin du pétrole. Certaines villes ont des projets avancés de construction de pistes cyclables sur les autoroutes, comme à Séoul. D’autres à vélo n’attendent pas la fin du pétrole ou d’hypothétiques aménagements et investissent dès à présent les autoroutes lors des heures de pointe, comme à Los Angeles. Il y en a même qui pensent que seule la destruction des autoroutes permettrait d’améliorer le cadre de vie et l’environnement, tout en favorisant le trafic! Sans même parler de ceux qui veulent recycler les échangeurs autoroutiers...
Il faut dire que les autoroutes actuelles n’ont plus vraiment la cote et que, pour la première fois dans l’Histoire, le trafic autoroutier a chuté en 2008 en France.
Dans ce contexte, de nouveaux projets voient désormais le jour. On passe d’une logique d’utilisation des autoroutes existantes à la construction de « super-véloroutes » (bicycle superhighways), réservées au vélo ou au roller. Ces super-véloroutes ne sont en fait rien d’autre que des vélotoroutes, ou autoroutes pour vélos!
Sur l’image ci-dessus, on peut voir un projet de ce type pour l’agglomération de Toronto (Canada), imaginé par Vélo-city, et repris par Transit-city. Un projet futuriste de véloroute couverte probablement un peu trop en avance, d’autant plus que plusieurs véloroutes de ce type étaient prévues!
Et pourtant, ce projet qui paraissait quelque peu utopiste il y a quelques années est en train de voir le jour, mais à Copenhague (Danemark), la ville du vélo, qui projette la réalisation d’une douzaine d’autoroutes pour vélos dans les années à venir.
La carte ci-dessus représente ce à quoi pourrait ressembler le futur réseau d’autoroutes réservées aux cyclistes dans l’agglomération de Copenhague.
Il faut dire que les danois sont légèrement en avance en matière d’appréhension du réchauffement climatique et du pic de pétrole. A l’heure actuelle, 55% des habitants de Copenhague pratiquent quotidiennement le vélo, et ils sont même 37% à l’échelle du grand Copenhague. Nul doute qu’avec un tel réseau de véloroutes, la pratique du vélo va encore grimper au Danemark.
Pendant ce temps-là, en France, la logique du pire continue et on financera sans doute encore un énième plan de relance pour l’industrie automobile et la construction d’éco-autoroutes qui sont en fait de simples autoroutes mises à la sauce développement durable…
et dire qu’il y avait une époque où la France montrait l’exemple ! mais en ce temps nous n’avions pas Berlusconi, pardon Bush, pardon Sarkozy au pouvoir. Soyons réalistes, en fait on lutte contre le trafic autoroutier, car en travaillant le dimanche et avec la suppression des 35h, plus personne ne partira en vacance, donc finis les bouchons d’été ! tu vois que la France avance !!!
des voies expresses pour vélos couchés ….c’est le REV (Réseau Express Vélo)
à Paris, nous pouvons installer facilement une piste cyclable sur la Petite Ceinture, ancienne voie ferrée
ou sur les quais de seine …
en attendant de rouler sur le boulevard Périphérique,
puisque ce n’est pas une autoroute mais bien un BOULEVARD sur lequel des bus express et les vélos devraient rouler facilement au détriment des voitures individuelles
Place aux vélos et aux bus, T ZEN !!!
Ce projet de vélo-routes urbaines m’interesse,
mais, encore plus, c’est les divers liens donné dans l’article,
en particulier http://carfree.fr/index.php/2008/11/05/faire-du-velo-sur-les-autoroutes/
Bientôt la semaine de la mobilité / la semaine sans voiture :
A cette occasion, j adorerai faire le voyage nancy-metz en vélo, sur l A31, accompagné par d autres, pendant que d’autres lorrains (Superno, tu habites près de metz, non?) descendraient de metz à nancy…
avec arrêt repas tiré du sac lors de la jonction.
(donc en fait, celà serait du nancy- jonction-nancy pour certains, du metz – jonction – metz pour d autres, et un double nancy-metz pour ceux qui voudraient faire le voyage en entier, pour revenir par les petites routes)
Par contre, je vais attendre un dimanche, dans quelques années, quand il y aura moins de monde dessus et plus de cyclistes urbains, pour -peut-etre- tenter l’expérience.
Mais l’idée me plait bcp : elle illustrerai la reconversion possible.