Comment en finir avec le casque vélo

Le casque vélo est l’exemple typique de la fausse bonne idée particulièrement dangereuse pour les cyclistes. Le sujet revient périodiquement et on possède désormais une vision assez claire des tenants et aboutissants de la (fausse) question du casque vélo.

Pendant plus d’une centaine d’années, il ne serait venu à l’idée de personne de mettre un casque pour se déplacer à vélo. Depuis relativement peu de temps à l’échelle de l’histoire de la bicyclette, un certain nombre de gens (minoritaires) essayent d’imposer le port du casque pour le vélo dans le cadre des déplacements.

Les premiers casques vélo que l’on a pu voir étaient utilisés au départ par des coureurs cyclistes, avant que son usage ne devienne obligatoire lors des compétitions comme le Tour de France par exemple. Les cyclo-sportifs du dimanche, habillés en général comme les coureurs du Tour, ont donc utilisé de plus en plus le casque vélo.

Parallèlement, certaines voix ont commencé à se faire entendre pour proposer, voire imposer le port du casque vélo à tous les cyclistes, y compris ceux qui utilisent simplement le vélo comme un mode de déplacement, et non pas comme un sport.

A coup de statistiques diverses et variées, la question du port du casque vélo est ainsi devenue un élément du débat concernant la mobilité vélo. Or, il s’agit d’un faux débat et une interview récente de Claude Lievens Souday, Vice-Président de la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB), vient très justement remettre les pendules à l’heure.

En fait, si on résume la question du port du casque en une seule phrase, on peut dire désormais que le casque vélo ne protège quasiment de rien et qu’en plus il aggrave les choses pour les cyclistes.

Mais, avant d’expliquer ces deux éléments majeurs qui font que tous les cyclistes quotidiens devraient militer pour le refus du casque vélo (en commençant par ne pas en porter), faisons d’abord un détour par les motivations liées à l’émergence du débat sur le casque vélo.

Comme on l’a dit, le casque est apparu assez récemment dans le débat concernant la mobilité quotidienne à l’échelle de l’histoire du vélo. Autrefois, certains cyclistes professionnels portaient le casque, mais il a fallu attendre très longtemps pour qu’il devienne obligatoire lors des compétitions cyclistes. L’Union Cycliste Internationale (UCI) l’a rendu obligatoire lors des compétitions le 5 mai 2003, soit il y a seulement une dizaine d’années. C’est durant cette période que de plus en plus de cyclo-sportifs ont commencé eux aussi à porter un casque.

Dans le même temps, le début des années 2000 voyait le retour progressif du vélo comme mode de déplacement en ville. Après une longue période de relégation où le vélo était plus ou moins considéré comme un mode de déplacement de pauvre, les préoccupations d’environnement, de santé publique et de pouvoir d’achat ont peu à peu remis au goût du jour l’intérêt du vélo pour se déplacer.

On est donc face à deux logiques distinctes qui se télescopent en quelque sorte: d’un côté le vélo sportif et ses dangers croissants liés à l’augmentation de la vitesse moyenne et au dopage, et de l’autre le retour du vélo comme mode de déplacement dans nos villes. Et dans le cadre de ce télescopage, on a assisté à une sorte de translation qu’on peut résumer comme suit:
1- le cyclisme de compétition est dangereux et il faut donc imposer le casque
2- les cyclo-sportifs du dimanche qui portent l’équipement des sportifs de compétition se sont mis à mettre le casque
3- pourquoi tous les cyclistes ne mettraient-ils pas un casque?

Or, si on regarde dans le détail, qui sont les plus ardents défenseurs du casque vélo? Bizarrement, ce sont les industriels de l’automobile! Surprenant, non? En fait, c’est plutôt logique, leur intérêt bien compris est de faire passer le vélo utilitaire pour quelque chose de dangereux, ce qui leur permet de mettre en avant la sécurité supposée, bien plus que réelle, de leurs voitures. Le discours sous-jacent consiste à faire croire « qu’on est bien plus en sécurité protégé dans une voiture plutôt que sur un vélo sans carrosserie ». Et l’idée du casque dans tout cela revient à dire aux gens « regardez comme le vélo est dangereux puisqu’il faut porter un casque ».

Au-delà des industriels de l’automobile, périodiquement certains hommes politiques tentent de proposer des lois rendant le port du casque obligatoire. Sans aller jusqu’à parler du lobbying de l’industrie automobile auprès des députés, il faut juste rappeler une évidence: le député moyen est un homme d’une cinquantaine d’années… qui roule en voiture.

Enfin, il ne faut pas oublier les associations d’automobilistes qui sont elles aussi favorables au casque vélo, voire même qui en distribuent parfois à l’occasion aux cyclistes dans le cadre d’opérations de communication pro-casque! C’est sensiblement la même logique que celle des constructeurs de voitures, à laquelle on peut probablement ajouter une volonté éventuelle de se déculpabiliser?

Et du côté des associations de promotion du vélo urbain? Bizarrement, l’association de référence en la matière, à savoir la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB), est farouchement contre le casque obligatoire! Or, sur le sujet du vélo urbain, il paraît quand même plus logique d’écouter une association comme la FUB plutôt que les constructeurs de voitures ou les associations d’automobilistes… Prenons le problème à l’envers, quel crédit accorderait-on à une association cycliste qui conseillerait aux automobilistes de porter un casque? Probablement aucun…

casque-pour-automobilistes
Et pourquoi pas un casque obligatoire pour les automobilistes?

Et pourtant, il se trouve que pour sauver des vies, il serait infiniment préférable d’imposer le port du casque aux automobilistes plutôt qu’aux cyclistes! Il est maintenant admis que si les automobilistes portaient un casque, on pourrait sauver des centaines de vies par an, soit beaucoup plus que les cyclistes morts lors de leurs déplacements urbains. Pourquoi les constructeurs de voitures, les associations d’automobilistes ou les députés ne militent-ils pas pour le port du casque en voiture? J’ai ma petite idée, mais je vous laisse tirer vos propres conclusions…

Passons maintenant à l’effet supposé du casque vélo en matière de protection des cyclistes quotidiens. Déjà une première statistique: apparemment les derniers chiffres montrent 155 cyclistes morts l’année dernière, dont un tiers seulement lors des déplacements quotidiens et deux tiers lors de la pratique sportive du vélo. Autrement dit, on peut estimer à une cinquantaine le nombre de morts par an liés à la pratique du vélo comme mode de déplacement (à mettre en relation avec les 3.250 morts dans les accidents de la route…).

Première constatation, les deux tiers des cyclistes tués étant des cyclo-sportifs qui portent très probablement le casque, on peut s’interroger sur son utilité dans le cas présent. Il est vrai que ces cyclistes tués le sont hors agglomération, donc à des endroits où les voitures roulent plus vite et provoquent donc plus de dégâts. Ceci dit, cela démontre surtout que la véritable question est moins le casque vélo que les conditions de circulation, et en particulier la vitesse automobile.

Lire aussi :  TOD ou le développement de la ville autour du transport public

Pour le reste, nous avons donc une cinquantaine de morts liée à la pratique du vélo urbain. Il ne semble techniquement pas possible de le savoir, mais il serait intéressant de connaître ceux… qui avaient un casque! Car, il est fort probable qu’une part non négligeable de ces 50 cyclistes morts portait un casque. Quand vous vous prenez une voiture en frontal même à 50 km/h, les chances de survie à vélo sont assez faibles, même avec un casque! Et on ne parle pas des cyclistes qui passent sous un camion, même avec une armure complète ils ne seraient plus là pour nous parler des avantages et des inconvénients du casque…

Également, il serait intéressant de connaître le nombre de cyclistes tués en ville et dont la mort n’a rien à voir avec la tête, casque vélo ou pas. Cela enlève probablement encore quelques unités au total.

Donc, en fait on parle de casque vélo pour tout au plus quelques dizaines de morts par an voire même moins, à mettre en relation avec les centaines de milliers de cyclistes présents tous les jours dans les rues. Bien sûr, une vie est une vie et mérite sans aucun doute que l’on se batte pour elle. Mais, pourquoi ne pas accorder la même attention aux 6800 morts par an dans les accidents de tous les jours? En toute logique, il faudrait que chacun porte chez soi un casque face aux accidents domestiques si vite arrivés… Également, il y a bien plus de noyades tous les ans en France que de cyclistes morts à vélo, pourquoi ne pas obliger le port d’une brassière protectrice?

Il faut aussi rappeler que le nombre de tués à vélo reste globalement stable sur la période récente alors que la pratique vélo tend elle à augmenter.

Selon Claude Lievens Souday de la FUB, le casque vélo peut éventuellement avoir une utilité en matière de protection en-dessous de 20 km/h, soit à une vitesse rarement respectée par les automobilistes, même en ville. A vrai dire, on pourrait en conclure que le casque vélo est peut-être efficient pour les cyclistes qui tombent seuls de leur vélo à petite vitesse, mais en l’occurrence on tombe rarement tout seul de son vélo sur la tête…

Par ailleurs, le casque vélo présente de très gros désavantages et même des risques pour les cyclistes. Déjà, il complexifie la pratique du vélo. Même si ce n’est pas une contrainte invraisemblable, cela reste malgré tout contraignant de porter un casque, de le transporter ensuite, d’en prendre soin, de le changer, etc. Les rares pays qui ont rendu le casque vélo obligatoire comme l’Australie par exemple ont vu la pratique du vélo urbain diminuer. Et surtout, cela représente en quelque sorte une barrière psychologique, celle-là même que les constructeurs de voitures et les associations d’automobilistes souhaiteraient mettre en place: cela donne une image faussement dangereuse du vélo urbain.

En outre, et c’est sans doute là que le casque vélo est le plus pernicieux, cela pose un réel problème de sécurité. Avec le casque vélo, le cycliste peut se sentir abusivement protégé et diminuer par voie de conséquence sa vigilance. Ce phénomène est particulièrement vrai pour les enfants qui n’ont pas encore tous les acquis de la pratique de la circulation en ville.

Enfin, le casque vélo envoie un mauvais signal aux automobilistes: il leur fait croire que le cycliste est protégé, ce qui relâche leur vigilance et peut les amener par exemple à moins respecter la distance minimale entre le cycliste et leur voiture ou à ne pas limiter assez leur vitesse à l’approche d’un cycliste.

On entre ici dans le domaine des perceptions et il est très difficile de prouver qu’un cycliste a été renversé par un automobiliste moins vigilant parce qu’il portait un casque. De la même manière, comment prouver qu’un cycliste a fauté parce qu’il se croyait en sécurité de manière erronée avec son casque? Mais le cas est très probablement avéré et peut-être même fréquent.

C’est pourquoi, si on revient à l’objectif fondamental du casque, qui est de sauver des vies, on a d’un côté des statistiques qui montrent qu’en fait il y a très peu, quelques dizaines tout au plus, de tués dans le cadre de la pratique du vélo urbain (et peut-être même certains portaient un casque!). De l’autre, on a des perceptions qui tendraient à montrer que le port du casque peut faire évoluer négativement les pratiques des cyclistes et des automobilistes en matière de sécurité, avec très probablement des accidents à la clé.

Et surtout, on sait désormais que plus la pratique du vélo augmente et plus les accidents ont tendance à diminuer, ce que la FUB avait déjà relevé dans un dossier intitulé « Lorsque la pratique du vélo décolle, le risque d’accident diminue. » Or, avec l’obligation du casque vélo, on sait que la pratique du vélo tend à diminuer. Il y a donc un réel risque de voir les accidents de vélo augmenter si le port du casque devenait obligatoire.

En fait, le casque vélo a l’immense avantage d’apparaître comme une solution simpliste à un problème compliqué. Dans la tête des gens, le problème est simple: « je suis à vélo, je me fais renverser par une voiture, je tombe et le casque va me sauver, donc le casque c’est bien ». Il s’agit par ailleurs d’une approche totalement individuelle centrée sur l’illusion de sécurité apportée par le casque. Or, le problème est beaucoup plus complexe que cela, avant de parler de casque, il faut parler du comportement des automobilistes, de la place laissée aux cyclistes sur la chaussée, voire même de la place du vélo dans l’imaginaire collectif. Il faut prendre en compte les conséquences d’une mesure individuelle sur les comportements collectifs des usagers. Autrement dit, il faut raisonner de manière globale et non pas du point de vue d’une simple mesure individuelle comme le port du casque.

De ce point de vue, rendre le casque vélo obligatoire serait une aberration susceptible à la fois de diminuer la pratique du vélo et d’augmenter le nombre des accidents, y compris des accidents mortels.

Et on peut même aller plus loin, la généralisation éventuelle du casque vélo en ville sans même parler de le rendre obligatoire serait à n’en pas douter une très mauvaise nouvelle pour les cyclistes. Il est donc plus que jamais nécessaire de militer contre le casque vélo, en commençant par ne pas en porter.

162 commentaires sur “Comment en finir avec le casque vélo

  1. Nostradamiss

    C’est marrant de lire ça, on en parlait encore hier avec ma moitié… il se trouve qu’il y a quelques temps, j’ai refusé le port du casque, parce que pas pratique à mon goût, et incompatible avec mon bonnet (que je quitte peut-être 3 mois par an)… J’ai donc répondu à ma moitié, qui essayait de me convaincre pour mon bien (nous sommes cyclistes tous les deux, lui plus que moi d’ailleurs), et qui a un raisonnement scientifique « prouve moi d’abord que c’est utile ». Alors il a cherché, cherché, cherché… et il a cessé d’essayer de me convaincre, et mis lentement son casque de côté. C’était il y a au moins 7 ans !
    En tout cas, très bon article. Merci

  2. Vincent

    Très bon article, qui résume bien la problématique, et notamment cette étrange (enfin, pas si étrange, comme expliqué dans l’article) propension des caisseux à vouloir faire porter des casques aux cyclistes urbains…

    Cependant, il est effectivement dommage que les statistiques d’accidents n’indiquent pas ces informations pourtant importantes:
    – combien d’accidents de vélo au kilomètre parcouru, en distinguant bien sûr la pratique urbaine et la pratique sportive
    – combien de ces accidents auraient été significativement moins graves par le port d’un casque

    En effet, j’ai cru lire quelque part que les casques ne sont pas validés pour un choc supérieur à 20km/h, et que de toute façon, lors d’un choc avec un véhicule roulant à seulement 50km/h, un piéton n’a qu’une chance de 53 % de survivre (http://bit.ly/Qhy4GB).

    Ce qui est amusant dans ce débat, c’est qu’il est rarement rappelé qu’aux Pays-bas et en Hollande, et malgré des décennies de promotion très importantes du vélo, les très rares cyclistes que l’on voit porter un casque sont typiquement… des touristes américains 🙂

  3. BromptonAddict

    Quand je fais du vélo en ville en Belgique, en Hollande ou en Allemagne, je ne mets pas de casque et cela me semble naturel. En revanche, en France, je ne sortirais jamais sans mon casque. On s’y sent moins en sécurité en tant que cycliste. Après, c’est une question de type pratique: Quand on roule à 50km/h avec un vélo de route ou à VTT, la chute peut être fatale sans casque, c’est plus prudent d’avoir donc la tête couverte.

  4. pédibus

    On sue pas assez du burnous comme ça, au boulot ou sur le biclou, pour en plus s’attiger de la chose?…

    Aux hautes vitesses effectivement Vélo Pliant me fait réfléchir, sur les capacités de mon caisson à me préserver d’un vol plané mal reçu… Peut être un Jean-Marc aura-t-il une contre argumentation convaincante?… En tout cas en ville c’est rarement végévé pour moi, because obstacles de toute sorte sur ma trajectoire « heurtée » question vitesse…

  5. alfred

    Et si on faisait la même proposition aux motards ? Le casque ne les protège pas beaucoup non plus…
    Je propose même de supprimer les ceintures de sécurité en voiture car dans beaucoup de cas même avec les gens meurent….

    Pourquoi ne pas rouler sans frein à vélo car la plupart du temps on n’a pas le temps de freiner quand une voiture vous rentre dedans.

    Le casque, c’est un plus. Sans plus. Il protège aussi un peu du froid et du soleil. Si ne pas porter de casque suffisait à pacifier la conduite auto en France…Oui, alors demain je roule tête et pieds nus ! Et les yeux fermés !

  6. Lomoberet

    Excellente idée ALFRED !
    Supprimer, non seulement les ceintures de sécurité, mais aussi interdire les air-bags, les ABS, les ESP, remplacer les rembourages sécurisants des voitures par des objets métalliques anguleux, ajouter une baïonette sur la colonne de direction, afin de faire comprendre que rouler en bouse à moteur est dangereux et que continuer à vouloir conduire à vive allure est abherant, surtout en ces temps de raréfaction du pétrole et d’augmentation inquiétante de la pollution de l’atmosphère.

  7. Flipper07

    Même si je suis globalement d’accord avec l’article (je ne porte pas de casque en vélo-taf, mais bien en VTT), je trouve le raisonnement de la non-preuve de la sécurité du port du casque un peu bancal. Au lieu de regarder les chiffres du nombre de morts qui portaient un casque, il faudrait plutot voir le nombre d’accidentés qui ne sont PAS morts parce qu’ils portaient un casque!!!

  8. Jean-Marc

    Alfred,
    portes-tu un parachute, quand tu es à voiture ?

    portant, je T ASSURES que le parachute est un moyen très efficace de se protéger,
    de très nombreux parachutistes et aviateurs pourraient en témoigner.
    C est même un outil largement plus efficace que ne l ai un casque vélo [qui est ridicule en efficacité, comparé à un casque moto ou à un casque auto (rallye, F1, F3000…)]

    Un équipement de protection doit être adapté à ce qu’il protége, dans l environnement où il est utilisé.

    Ainsi, l énergie cinétique (0.5x mv²) d une voiture est largement supérieure à celle d’un 2RM, bien supérieure à celle d’un cycliste.
    si on enlève le 0.5, qui ne change rien aux différents ratios :
    1 600x90x90= 8* [200x90x90] = 8*[18*(100x30x30)]

    Hors l énergie cinétique, dispersée lors d’un choc, induit la différence des conséquences, allant d’un choc sans bleu, à la section nette d’une jambe (un accident près prisé par nos amis motards, avec la décapitation) ou à la mort par suite de l action de la décélération sur nos organes internes.

    On obtient de +/- 8 entre une voiture et une moto,
    – de +/- 18 entre une moto (sur départementale, pas sur autoroute) et un vélo rapide
    et
    – de+/- 144 entre une voiture sur départementale et un vélo rapide

    Ce n est pas les même ordres de grandeur…
    prend toi 1kg sur un pied, laché de 1m de haut, ou 18 ou 144kg… ton pied n aura pas le même aspect..

    Pour savoir comment protéger un cycliste urbain, il suffit de regarder l accidentologie des cyclistes :
    quasi QUE des accidents aux membres (mains-poignets-bras, et jambes)

    Si bien, que des protège-poignets (c.f. ceux mis en rollers) et des jambières (pour ceux qui réussissent à faire du vélo avec des jambières…) seraient à utiliser en priorité, avant de penser à mettre un casque.

    Pour les chiffres, et l argumentaire,
    Je vais me reposer cette fois-ci (désolé, Pédibus),
    Mais vous avez deja une bonne partie de la réponse dans ce lien :

    http://www.copenhagenize.com/2008/08/helmets-or-health.html

    Dans les personnes valorisant le casque à vélo, en en offrant à l occasion, Marcel a oublié de citer les assurances et mutuelles.

    Sont-elles pro-vélo ou anti-vélo? la question se pose..

    La réponse est assez rapide à trouver :

    l assurance habitation est obligatoire,
    l assurance auto aussi,
    moto aussi
    50cc aussi

    vu le faible nombre d accident, et le coût ridicule des biens et desblessures sur autrui qu’il ocassionne, le législateur (qui n est pas particulirement pro-vélo) a estimé qu’il n’y avait pas lieu de créer une assurance obligatoire spécifique pour le vélo

    Résultat :
    un automobiliste, un motard et un 50Cciste rapportent de l argent aux assurances/mutuelles,
    mais pas un cycliste…

    Maintenant, ils offrent des casques de cyclistes, mais pas des tickets de TEC ni des vélo-pliants aux automobilistes qui arrivent en ville depuis la campagne (et qui pourraient les utiliser une fois arrivé en ville, réduisant ainsi pollutions, congestion et dangerosité des éventuels accidents, et améliorant leur santé)
    bizarre…

    => ils semblent bien plus intéressé à avoir le plus de clients, même si ces derniers ont des accidents, dont des accidents mortels, que de s’occuper de santé publique et de prévention…

  9. Jean-Marc

    Remarque :
    je parle de SON énergie cinétique, à soi et son véhicule,

    qui n intervient directement par sa dispersion, que si on percute un obstacle fixe (réverbère, chaussée, mur, véhicule à l arrêt,..)

    MAIS, si on percute, ou est percuté par un autre véhicule, alors, l Ec de ce véhicule entre aussi en jeu.

    Mais là, si un cycliste et un 40t ou une 1.5t de voiture entre en contact frontal avec un cycliste..
    ce n est pas un casque vélo qui y changera grand chose…

    le casque vélo n est prévu que pour la chute d’un cycliste depuis sa hauteur.. pas pour le cas où qq un d autre le percute, surtout si ce dernier n est pas à pied ni à vélo…

    Or, la rencontre avec un autre véhicule lourd et motorisé est le cas le plus fréquent, en ville…

    Protéger de ce qui n existe pas…
    Autant avoir un talisman anti-inondation dans le désert, ou un talisman anti-pingoin à Paris…

    La meilleur protection,
    la SEULE protection efficace, pour le cycliste en ville, est cependant très bien connue :

    Comme le PRINCIPAL danger du cycliste en ville,
    est « les usagers motorisés« , qui « n avaient pas vu » le cycliste, car ils ne s attendent pas à en voir un,
    il s agit de faire en sorte que « je ne l avais pas vu… car je ne m attend pas à en voir en ville » soit moins fréquent :

    il s agit donc (d’être très visible (couleur, hauteur, et positionnement sur la chaussée) et]
    d’ avoir plus de trajets de cyclistes en ville, et plus de cyclistes urbain :

    http://www.copenhagenize.com/2011/04/cycling-safety-health-by-thomas-krag.html

    Et donc, TA meilleure protection, en tant que cycliste,
    MAIS AUSSI, en tant que non-cycliste
    (car le cycliste protége les autres usagers… par sa non-pollution de l air, mais aussi par la chute d accidentoligie mortelle, par la vitesse apaisée qu’il induit)

    c est de faire tout ce que tu peux pour qu’il y ait PLUS de cyclistes en ville,
    plus de trajets en vélo, en ville

    Par ex,
    Par l’aide aux autres cyclistes,
    dans un atelier-vélo, pour aider les nouveaux cyclistes à s en sortir d’une creuvaison ou d’un frein mal réglé
    vélobus pour aller à l école
    vélo-école
    visite de sites en vélos,
    balades de WE en vélo SUR LES ROUTES (pas en forêt, car celà n apaise pas la vitesse des autres, et donc ne rend pas service à la communauté…)
    action au sein d asso et auprès des politiques
    etc…

    Remarque :
    Comme le principal danger, pour le cycliste urbain, est « les usagers motorisés », et surtout, les automobilistes,
    on peut aussi éliminer le danger, en créant des rues piétonnes autorisées aux cyclistes.

    Ainsi, plus de rencontres dangereuses
    (sauf aux entrée/sorties/intersections de ce réseau de voies piétonnes, avec les autres voies :'( ).

    Flipper :
    heu.. comment tu fais ?
    => impossible à savoir réellement..

    Par contre, on peut avoir une idée (forcément biaisée, vu qu’il s agit de 2 populations iddférentes)

    en comparant 4 chiffres :
    le nombre de trajets par des cyclistes urbains casqués
    le nombre de trajets par des cyclistes urbain non casqués
    le nombre de morts de cyclistes urbaisn, casqués lors de l accident mortel
    le nombre de morts de cyclistes urbains, non casqués lors de l accident mortel

    celà a deja été fait (en australie, sur une même population, mais avant et après l obligation du port du casque)
    résultat :
    pas de différence notable.. et, la seule différence obtenue, est en faveur.. du NON port du casque :
    plus d accidents mortels et de trauma crânien par trajet et par cycliste urbain APRÈS l instauration de l obligation, qu’avant.

    (la raison est simple :
    il y a eu moins de trajets en vélo après… donc chaque trajet s est trouvé plus exceptionnel => les autres usagers de la chaussée s attendaient encore moins à voir un cycliste => progressivement, le taux de trauma et de morts par trajet ont fini par augmenter)

  10. Max

    Un article plein d’inepties… une tête contre une bordure de trottoir, un fauteuil roulant à vie, voilà ce qu »il faudrait pour convaincre l’auteur qui ne doit pas faire de vélo… C’est juste l’article d’un leader du lobbying anti auto prêt à écrire n’importe quoi, tant que les lecteurs sont dociles…

  11. alz

    Mon père est mort d’un accident de vélo, sa tête a heurté le bord du trottoir. S’il avait eu un casque, il serait en vie.
    Dire que le casque ne sert à rien, pour moi c’est criminel, autant que ceux qui critiquent les vaccins !
    Ne mettez alors donc pas de casque, avec de la chance la sélection naturelle fera le reste.

  12. Hristo

    Un bien long article pour pas grand chose en fait… Je fais du vélo tout au long de l’année au quotidien pour la liberté qu’il m’apporte et j’aime la sensation et le bruit du dérailleur. Je voyage aussi en vélo très loin, très haut aussi. Le casque je le mets souvent car je pense qu’il me protège surtout en cas de chute et non pas en cas de contact. Mais le plus important au final je ne donne de leçon à personne et je n’en attends de personne non plus. ALORS FOUTEZ NOUS LA PAIX ! On le met, on le met pas, on s’en fiche mais le plus important c’est de rouler et de se déplacer non ! Entre les donneurs de leçon et les scientifiques avec leurs forces et leurs ratios j’en peux plus. Audiard disait que deux intellectuels assis allaient moins loin qu’un con qui marche.

  13. Vincent

    ALFRED > Et si on faisait la même proposition aux motards ? Le casque ne les protège pas beaucoup non plus…

    Tout à fait. C’est bien pour ça que certains États aux USA n’imposent pas le port du casque en 2RM.

    Il faudrait consulter les hôpitaux et les compagnies d’assurance pour voir si le port du casque fait vraiment une différence.

    ALZ > Mon père est mort d’un accident de vélo, sa tête a heurté le bord du trottoir. S’il avait eu un casque, il serait en vie. Dire que le casque ne sert à rien, pour moi c’est criminel, autant que ceux qui critiquent les vaccins !

    Comme disent les Anglo-saxons, « The Plural of Anecdote is Not Data ».

  14. Emef

    Et pourquoi pas arrêter de mettre des capotes en Afrique, ils vont bien mourir de famine ou de la guerre ! Le mec qui a écrit cet article a du tomber sans casque et prendre un coup au cerveau pour écrire de pareilles âneries. Pourquoi ne parle t il pas de ceux qui sont devenus des légumes parce que pas de casque ? Je n’en mettais pas moi même avant, la tête qui tape le bitume et un bon mal de crâne (sans gravité heureusement), m’ont faut changer d’avis. Et pour le coup du « ça donne pas envie » aux États unis le vaste est obligatoire et pourtant le vélo urbain marche très fort. C’est désespérant et criminel cet article.

  15. Avatar photoCarfree

    Vincent: « The Plural of Anecdote is Not Data »

    Je ne la connaissais pas celle là, je m’en resservirai. Merci

  16. hms

    Ce qui est très trompeur dans cet article, a commencer par son titre, c’est l’amalgame entre « le port du casque » et « l’obligation du port du casque ». En mettant mon casque pour partir au boulot à vélo, je veux bien admettre ne pas être plus en sécurité, mais je ne pense pas mettre les autres en danger. Ou alors, qu’on m’explique.

  17. struddel

    Cet article reprend à peu près les arguments que j’utilise régulièrement, et, aussi étrange que cela puisse paraître, je trouve ça dommage.

    Dommage car j’ai du mal à convaincre avec ces arguments, car on me répond toujours que « le jour où », etc., c’est toujours une vie de sauvée, et je parle ici de gens non automobilistes.

    La dernière fois que j’ai eu un accident, c’était en freinant n’importe comment sur route humide, mon vélo est parti en tête à queue et je suis effectivement tombé sur la tête : ma pommette a frappé le sol et j’ai eu une grosse bosse à cet endroit pendant trois jours : un casque n’y aurait rien changé.

    Mais « si j’avais tapé à un autre endroit », etc. Malgré tout, en faisant le pour et le contre, je reste convaincu que le casque est une gêne plus qu’un avantage et je continue sans, mais sans conviction profonde, n’ayant encore jamais trouvé de solides arguments, que ce soit dans un cas ou dans l’autre.

  18. BromptonAddict

    Sinon, il y a aussi l’airbag pour cycliste http://www.hovding.com mais j’y vois 2 inconvénients:
    1) c’est très cher
    2) c’est électronique et donc cela retire de l’intérêt au vélo, qui ne nécessite aucune énergie autre que la force des jambes

    Sinon, cela semble apporter nettement en termes de sécurité

  19. le vélo petit canard

    Amusant ce sujet, il revient régulièrement… Ca me fait penser à un truc que la fub veut nous vendre régulièrement : l’écarteur de danger… En Angleterre des étudiants voulaient démontrer son utilité, ils sont arrivés à la conclusion que ça rapprochait les bagnoles du cycliste, donc ils avaient démontré sa dangerosité !
    C’est un peu comme les « ghettos » soi-disant « cyclables » : ils sont quasi-tous plus dangereux que la chaussée, du fait des portières, des intersections, des piétons, etc. En clair, vouloir des aménagements met les cyclistes en danger. C’est bien la vitesse des bagnoles qu’il faut réduire : en passant de 50 à 30 c’est 80% de morts en moins.

  20. lola

    FAUSSE BONNE IDEE et largement IRRESPONSABLE !
    je suis cycliste, anti-voiture et je pense qu’en effet que les accidents sont en grande partie dû à des défauts d’équipements à destination des vélos et des mauvais comportements des cyclistes. Ok, c’est par là qu’on résoudra le problème, en agissant sur les structures politiques et la voirie. MAIS

    1) on peut avoir des accidents entre vélos ou avec des piétons, et ça fait tout aussi mal

    2) même le cycliste urbain peut rouler suffisamment vite (20km/h) pour se faire très mal en tombant tout seul (par exemple, un trou sur le macadam, perte de contrôle du vélo).

    3) tant que les voitures restent en place et que les équipements sont insuffisant, il faut être réaliste et se protéger.

    J’ai dans ma vie eu une fois un trauma crânien et par 2 fois évité 2 autres traumas grâce à mon casque, et vraiment ça m’a sauvé de gros ennuis, et je peux vous assurer qu’un trauma crânien ce n’est vraiment pas drôle (si vous survivez…).
    Bilan du dernier accident avec porte du casque (portière de voiture évitée, perte de contrôle du véhicule, chute violente sur le trottoir) : entorse cervicale, trauma dans l’oreille interne, mâchoire déplacée, contractures violente dans les côtes, aponévrosite (tendinite sous le pied). Séquelles persistantes un an après : vertiges, nausée, mâchoire encore abîmée, muscles fragiles… Je vous laisse imaginer si je n’avais pas porté de casque. Parlez un peu à des médecins urgentistes….

    Il me semble qu’il faut plutôt s’inspirer positivement du problème de l’accidentologie pour se mobiliser plutôt que de le nier. Cf en Angleterre, les médias mainstream et les asso se sont mobilisés à partir de cet angle pour réclamer plus de pistes et plus d’attention pour les vélo « cities fit for cycling »
    http://www.theguardian.com/environment/bike-blog/2012/feb/23/times-safety-campaign-cycling-mainstream
    http://www.britishcycling.org.uk/campaigning/article/The-Time-Cities-fit-for-Cycling-Campaign-Home
    http://www.thetimes.co.uk/tto/public/cyclesafety/

  21. Jean-Marc

    Bromptonaddict :

    il y a mieux :
    il y a l airbag EXTÉRIEUR sur voiture, pour protéger les éventuels piétons/cyclistes/autre qu’on peut, éventuellement, renverser.

    C est uen vraie invention… par contre, malgré les chiffres des morts par voiture, de façon incompréhensible,
    aucun législateur ne l a rendu obligatoire, et aucune compa d auto ne l a installé, ni même proposé en option sur aucun de ses modèle…

    Pourtant, ÇÀ, çà serait un outil qui sauverait VRAIMENT des vies

    Même si, conduire un tel véhicule airbagisé, sauvera -statistiquement- bcp moins de vies, que de passer au vélo :

    – plus il y a de cyclistes, plus il y a d accidents de cyclistes,
    MAIS moins il y a d accident PAR cycliste
    (c.f. le 2eme lien copenhagenize donné plus haut, celui de Th. Krag)

    penchons nous sur la première partie :
    « plus de cyclistes -> plus il y a d accidents de cyclistes »

    une étude a été faite, sur les avantages/inconvénients du vélo en ville :

    la légère augmentation d accidents et d éventuels morts dues à une augmentation de la pratique du vélo,
    est contrebalançée VINGT FOIS par les avantages dus au vélo :

    http://www.ors-idf.org/index.php/component/content/article/642-les-benefices-et-les-risques-de-la-pratique-du-velo-evaluation-en-ile-de-france

    les bénéfices en termes de mortalité d’une augmentation de la pratique du vélo en Île-de-France seraient 20 fois plus élevés que les risques

    Pour 1cycliste mort supplémentaire, du à la hausse de pratique du vélo,
    on obtient, par hausse de l activité des autres nouveaux cyclistes (baisse de l obésité, de l hypertension, baisse du risque d AVC et du risque d ACV),
    mais aussi par baisse de la pollution pour tous (moins d allergies, asthme, diabète de type II, qui peuvent tous avoir des issues fatales), et la vitesse apaisée pour tous, réduisant le nombre d accidents des autres usagers,
    20 vies préservées…

    faire du vélo en ville, c est la façon la plus simple et la plus efficace, au niveau de SA santé, mais aussi de celle de tous les autres, d’épargner des vies.

    Comme quoi, pas besoin d’une cape et de mettre son slip par dessus son pantalon, pour être un super-héro du quotidien 🙂

  22. PMeBC

    Entièrement d’accord avec l’article. En fait si on voulait réellement rendre obligatoire un accessoire pour la sécurité des cyclistes urbains c’est du rétroviseur qu’il faudrait parler. Personne n’en parle, ce qui à mon avis prouve que de la sécurité des cyclistes tout le monde s’en fout.
    Que l’on laisse les gens libres de mettre un machin sur la tête s’ils le désirent et de ne rien mettre s’ils le veulent.
    Perso je roule en vélo couché, dans mon pays on m’oblige à mettre un casque même si je monte sur un engin duquel en cas de chute on tombe sur…le cul.

  23. Jean-Marc

    Lola :
    Bilan du dernier accident avec porte du casque (portière de voiture évitée….

    Bilan :
    [SAUF si c etait en remontant une file de voiture par la gauche, voitures en arrêt à un feu… là… il n y a pas grand chose à faire… sauf remonter lentement (pour freiner en urgence, et laisser le temps d être vu), et de façon très visible (zigzag)]

    du moment qu’une portière t a posé un pb, t obligeant à faire un écart,
    le bilan est simple :
    tu était mal positionnée sur la chaussée :

    il faut TOUJOURS se tenir à plus d’1m, si possible à 1.5m de voitures garées ou simplement arrêtées (même en double file).

    Le BONpositionnement sur la chaussée, est une RÈGLE de base du cycliste en ville,
    c est à dire, prendre SA place, dans SA voie, sans rouler dans le caniveau,
    (en particulier, NE JAMAIS doubler par la droite, et encore moins que jamais, si c etait possible, à l approche d’un carrefour : le véhicule motorisé de devant/d à coté/venant de nous doubler ET tournant à droite au carrefour, nous coinçant, est la mort la plus classique, pour un cycliste en ville)

    ce bon positionnement est 1 000 fois plus vital que de porter, ou pas, un casque….

    si tu es hors de portée des portières et des gens qui en sortent, leur « problème » disparait totalement

    (pour apprendre comment se positionner c.f. par exemple, les videos (dites capsules) du Gracq.be)

  24. Jean-Marc

    « Parlez un peu à des médecins urgentistes…. »

    T inquiète, c est fait depuis longtemps…
    et c est instructif…

    certains, cyniquement, appelent les 2RMistes, des P.M.O. ….
    (des « Prélèvements Multi-Organes » : des donateurs d organes)

    mais ce surnom ne concerne pas les cyclistes…

    Par contre, ils connaissent aussi les jeunes automobilistes de vendredis et samedis soirs…

    mais là, c est pire que les motards :
    il n y a souvent plus rien à prélever… sauf à la petite cuillière…

  25. struddel

    Le danger arrive principalement à cause d’un défaut de conscience de danger : en état d’alerte maximum, il est pratiquement impossible d’avoir un accident.

    Evidemment, on a tous des moments où l’on ne prête pas attention à chaque danger et où l’on se contente de rouler, c’est humainement normal (et ceci explique également en quoi il est humainement dangereux de conduire une voiture: il est très compliqué d’être en état d’alerte maximum à chaque trajet, or on risque la vie des gens à chaque baisse d’attention).

    Mais la dernière fois que j’ai eu un problème avec mes feux (un faux contact), j’ai du rentrer dans le noir, et donc en situation normalement dangereuse.

    Du coup, étant conscient du danger augmenté par mon absence de feu et sachant que mon trajet ne dépassait pas les 10/15 minutes, je suis rentré en état d’alter maximum, j’ai regardé à chaque carrefour à la fois derrière moi, sur les côtés et au loin devant moi pour être au courant de tout ce qui arrivait, et mon but était d’être au courant de tout ce qui était présent sur la route à chaque endroit un un véhicule pouvait interférer avec ma trajectoire : c’est possible et je suis persuadé que je ne courrais aucun risque ainsi,

    C’est assez difficile d’être à ce point en état d’alerte quotidiennement sur tous ses trajets, mais l’être au maximum est bien plus important que porter un casque.

    Et contrairement à ce que veulent nous faire croire les lobbies, TOUS les usagers de la route devraient avoir cet état d’alerte le plus élevé possible.

  26. lola

     » tu était mal positionnée sur la chaussée » ??? Non mais vous vous prenez pour qui pour prétendre savoir ce qui s’est passé ??? Donc, les cyclistes qui ont des accidents et qui mettent des casques sont des trouillards irresponsables qui ne savent pas faire de vélo ? Bravo la morale…

    Monsieur, si j’étais vous, je réfléchirais 2 fois avant de donner des leçons aux gens, votre interprétation était totalement FAUSSE (j’ajouterai même limite misogyne, c’est toujours les hommes qui viennent donner des leçons aux femmes).

    Je roulais sur une piste cyclable, j’étais on ne peut plus dans mon bon droit !!! donc, à ma gauche, une voiture stationnée à 20 mètres du feu rouge qui décide tout à coup d’ouvrir sa porte (un homme bien sûr), je réussis à éviter la portière (et je peux me targuer d’être une très bonne cycliste), en me basculant à droite, ce qui me fait perdre le contrôle du vélo, à ma droite un trottoir, et boum.

    « ce bon positionnement est 1 000 fois plus vital que de porter, ou pas, un casque…. » Ben oui, mais le pb c’est que justement, le bon positionnement ne suffit pas, et là excusez moi, mais c’est vraiment crétin. Je roule depuis des années, je maîtrise mon vélo, je roulais exactement comme il fallait, et mon casque m’a sauvé d’un trauma grave. Là est l’intérêt du casque : même en maîtrisant son vélo et la situation, en respectant tout, il peut toujours arriver un accident grave parce que la chaussée sera abîmée, parce qu’un obstacle était invisible, parce qu’un idiot (piéton inclus) se met tout à coup sans prévenir sur la piste cyclable.

    Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais en ville avoir un mètre entre soi et les voitures c’est quasiment impossible, surtout quand les pistes cyclables n’incluent pas cet espace. Il faut donc se battre pour avoir des pistes sécurisés et que la police nous protègent, gardez votre énergie pour cette cause plutôt que pour faire des procès en irresponsabilités des cyclistes…

  27. Jean-Marc

    Lola,
    si ton 1er lien m a fait plaisir (hausse de la prise en compte des cyclistes par les politiques et la population),

    ton 3eme lien a un article qui va dans le sens opposé :

    Number of people cycling declines

    Cycle use is falling, official figures showed yesterday as the proportion of adults who cycle at least once a month fell to 14.7 per cent last year. The decline of…

    Sinon, les anglais ont encore fait mieux, dans la pub pour la sécu des cyclistes :

    DoTheTest : 3 vidéos :

    c.f.
    http://carfree.fr/index.php/2011/01/15/whodunnit/

  28. lola

    « Le danger arrive principalement à cause d’un défaut de conscience de danger : en état d’alerte maximum, il est pratiquement impossible d’avoir un accident. »
    Euh… Non, n’importe quoi. Ok pour dire que beaucoup de cyclistes ne font pas assez attention. Mais le problème est que même en faisant attention il y a des imprévus qu’on ne peut pas éviter, pas plus qu’on ne peut être sûr que les autres usagers de la voirie seront vigilants : typiquement la portière : certes, on peut la prévoir quand quelqu’un vient de se garer, mais un tas de gens restent dans leurs bagnoles, les passagers descendent au feu rouge et cela devient totalement imprévisible. Je fais très très attention et je me suis évitée au moins une dizaine d’accidents ainsi, mais il y a dès fois où on ne peut strictement rien faire, et ça fait mal, très mal.

  29. Jean-Marc

    Pour HMS,
    c est simple :

    c est ce qui se passe avec le casque à ski, ou les feux allumés le jour :

    au début, quasi perosnne n en avait/ne le faisait,
    mais voilà.. depuis qq années, certains le portent/les allument :
    comme personne ne veut mettre sa vie et celle des siens en danger (bien que n utilisant pas ses clignottants, ce qui mets leurs vies en danger…)
    certains vont les imiter… et la pression sociale va être de plus en plus ofrte, au fur et à mesure que d autres les rejoignent :

    après un moment, ceux qui ne le font plus passent pour des irresponsables… même quand il a été prouvé que celà ne protégé pas

    C est le cas connut de l éclairage des rues la nuit, ou des feux aux carrefours : 2 aménagements qui font augmenter le nombres , et surtout la dangerosité et la mortalité des accidents : une rue non éclairée et un carrefour avec priorité à droite sont bien moins dangereux.. mais aucun maire n a le courage de changer les choses, et donc de préserver des vies dans sa ville…

    Pour ton casque, HMS, c est pareil :
    tu participes à la pression des asso d automobilies, constructeurs, et assureurs, pour inciter les autres cyclistes, et surtout les non cyclistes, a faire des remarques aux cyclistes non casqués
    (pas un trimestre sans qu’un NON-cycliste urbain me fasse et re-fasse cette remarque…)

    Ainsi, tu vas inciter d autres à en mettre..
    et donc tu vas rendre le vélo moins facile d accès
    [ton vélo est là dans le garage, mais ton casque est dans sur ton bureau; ou tu as un vélo d occase, à 20 euro, et ton casque, obligatoirement neuf (s il a pris un choic, il FAUT le jeter) coûte.. 25 euros… (vélo à 20€ : cas fréquent dans les atelier-vélo, avec cependant, parfois, des gens qui ont du mal à les avoir… alors, s’il fallait (par pression sociale irraisonnée) qu’ils achètent un casque, en plus… ils n’auraient plus le choix qu’entre se déplacer à pieds, ou ne plus bouger…)]

  30. lola

    Mettre un casque = participer à la pression sociale anti-vélo, moins de vélos… Je ne dis pas qu’il n’y a pas des esprits malsains chez les constructeurs automobiles qui ont ces idées derrière la tête mais franchement, c’est biscornu comme argument. On pourrait dire au contraire que cela augmente le sentiment de sécurité, car on se sait protéger quoiqu’il arrive. Et j’ai toujours un vieux vélo d’il y a 20 ans, et même mon vieux casque tient bien la route. Non, on augmentera le nombre de cycliste pas en diminuant le nombre de casque, mais en roulant toujours plus
    Est-ce que vous réalisez qu’en disant ce que vous dites, j’aurais dû pour le bien être collectif des cyclistes ne pas porter de casque et donc m’infliger un trauma crânien grave ? Comment répondez vous à cela ?
    Franchement, est-ce qu’il ne vaut pas mieux lutter pour obtenir des bons aménagements que s’acharner sur le casque ?
    Sinon, avez vous déjà essayé de vous fracasser la tête sur un trottoir en tombant de votre vélo roulant à bonne allure ? je vous conseille d’essayer, c’est super sympa.

  31. Jean-Marc

    Pour HMS, c est simple :

    c est ce qui se passe avec le casque à ski, ou les feux allumés le jour :

    au début, quasi personne n en avait/ne le faisait,
    mais voilà.. depuis qq années, certains le porte/les allument :
    comme personne ne veut mettre sa vie et celle des siens en danger (bien que n utilisant pas ses clignottants, ce qui mets leurs vies en danger… mais passons : c est fait pour « les autres », et seules les protections qui marchent -ou semblent marcher- directement sur « MOI » sont utilisées…)

    certains vont les imiter… et la pression sociale va être de plus en plus forte, au fur et à mesure que d autres les rejoignent :

    après un moment, ceux qui ne le font plus passent pour des irresponsables… même quand il a été prouvé que celà ne protége pas

    C est le cas connut de l éclairage des rues la nuit, ou des feux aux carrefours :
    2 aménagements qui font augmenter le nombre , et surtout la dangerosité et la mortalité des accidents : une rue non éclairée et un carrefour avec priorité à droite sont bien moins dangereux.. mais aucun maire n a le courage de changer les choses, et donc de préserver des vies dans sa ville…

    Pour ton casque, HMS, c est pareil :
    tu participes à la pression des asso d automobilies, constructeurs, et assureurs, pour inciter les cyclistes, et surtout les non cyclistes, à faire des remarques aux cyclistes non casqués
    (pas un trimestre sans qu’un NON-cycliste urbain me fasse et re-fasse cette remarque… pourtant, je ne leur dit pas qu’ils mettent leur santé, leur vie, celle de leur famille et amis, et ma vie en danger quand ils montent dans leur tank…)

    Ainsi, tu vas inciter d autres à en mettre..
    et donc tu vas rendre le vélo moins facile d accès, utiliser pour moins de personne et moins de trajets par une même personne

    [ton vélo est là dans le garage, mais ton casque est dans sur ton bureau; ou tu as un vélo d occase, à 20 euro, et ton casque, obligatoirement neuf (s il a pris un choc, il FAUT le jeter) coûte.. 25 euros… (vélo à 20€ : cas fréquent dans les atelier-vélo, avec cependant, parfois, des gens qui ont du mal à les avoir… alors, s’il fallait (par pression sociale irraisonnée) qu’ils achètent un casque, en plus… ils n’auraient plus le choix qu’entre se déplacer à pieds, ou ne plus bouger…)]

    Plus tu compliques l accès…
    moins il y aura de nouveaux pratiquants
    (et plus on risque de perdre des pratiquants actuels)

    Or,
    c.f. les liens copenhagenize.com plus haut,

    c est la présence de nombreux autres cyclistes qui est la meilleure protection
    (suivie de sa pratique quotidienne du vélo sur les même routes)
    donc rajouter une contrainte indirecte, c est risquer d avoir moins de nouveaux pratiquants, donc risquer d avoir moins de diminution des risques pour chaque cycliste et pour chaque déplacements en vélo :

    Ainsi, indirectement, de façon statistique, mettre un casque fait que les rues vont devenir un peu moins sûres pour TOUS les cyclistes, que si tu ne l avais pas mis.

  32. struddel

    De LOLA
    Euh… Non, n’importe quoi. Ok pour dire que beaucoup de cyclistes ne font pas assez attention. Mais le problème est que même en faisant attention il y a des imprévus qu’on ne peut pas éviter, pas plus qu’on ne peut être sûr que les autres usagers de la voirie seront vigilants : typiquement la portière : certes, on peut la prévoir quand quelqu’un vient de se garer, mais un tas de gens restent dans leurs bagnoles, les passagers descendent au feu rouge et cela devient totalement imprévisible. Je fais très très attention et je me suis évitée au moins une dizaine d’accidents ainsi, mais il y a dès fois où on ne peut strictement rien faire, et ça fait mal, très mal.

    Il est parfaitement possible de s’éloigner de toute portière de voiture, il n’y a aucun danger imprévisible en alerte maximum, sauf personne sortant de sa voiture venant nous agresser ou personne nous fonçant dessus en le faisant exprès.

    Se retrouver à côté d’une portière qui risque de s’ouvrir, même si c’est une voiture qui attend à un feu rouge et de laquelle on ne s’attend pas à voir sortir une personne, c’est avoir sous-estimé un danger potentiel.

    Ce n’est pas une critique, ça arrive à tout le monde, tout le temps, c’est humainement normal, MAIS, c’est par la recherche de l’alerte la plus élevée qu’on minimise au maximum les risques.

    « Le danger vient des autres » est une phrase très automobiliste pour se dédouaner de leur responsabilité.

    En 20 ans de vélo j’ai eu 5 accidents, les 5 sont arrivés suite à une baisse de vigilance de ma part, et ce BIEN QUE je n’étais pas en faute (sauf le dernier qui est une erreur de pilotage de ma part) : mais en maintenant ma vigilance au maximum, j’aurais pu éviter ces accidents.

  33. inzebaba

    Cher CarFree,
    Tu nous as habitué, malgré d’occasionnels bémols, à des articles utiles et intelligents.
    Je ne sais pas à quel point les articles proposés sont modérés, et je me réjouis de savoir la publications de contenus ne faisant pas l’unanimité et provoquant le débat, mais…
    Quel est cet article de qualité MÉDIOCRE?!
    Je veux dire (je suis fermement opposé à l’obligation du port du casque) d’une inintelligence à faire baisser les yeux : paralogisme, utilisation des statistiques assez… libre (je suis sympa), arguments plus que fallacieux.

    D’où mon avertissement, face à un discours aussi abrutissant et remorqué par les cheveux, face à ce style « d’argumentation » aberrant : attention les administrateurs, on a laissé un automobiliste publier sur CarFree, juste pour nous foutre la honte! 😉

    Bon je vous laisse, je dois me rendre à mon lieu de travail, avec mon casque… Malgré mon expérience et ma grande prudence, il m’a déjà sauvé la vie ou le traumas au moins deux fois. Mais bon, le nombre de tués avec un casque importe sûrement plus que le nombre de sauvés avec un casque! Ne nous embêtons pas avec ces détails, de toutes façons ces statistiques de sauvés du casque n’existent pas alors je vois pas pourquoi aller plus loin. (Par exemple)

    Bref, je m’en allais pédalant avec mon casque, donc, je suis démasqué, je ne peux plus me prétendre vélorutionnaire, je suis, il faut l’admettre, une victime et qui plus est un complice du lobby automobilo-cyclosportivo-casquiste-(et même, n’hésitons plus à le dire!) -judéo-maçonnique!

    d:)

  34. benouze

    Pas d’accord avec l’article.
    Le port du casque rassure beaucoup de gens qui auraient peur de rouler sans.
    L’histoire des lobbies qui veulent imposer le casque chez les cyclistes pour en réduire la pratique est un peu tirée par les cheveux.
    Et puis tenter de culpabiliser les cyclistes porteurs de casques car un bon cycliste devrait militer contre le port du casque… Quelle idée…
    Un casque sauve le cycliste de CERTAINS cas de chute (quand on tombe sur la tête), provoquée par un élément extérieur (piéton, cycliste, voiture) ou par une perte de controle (pluie, trous dans la route). Et le jour ou ça m’arrivera, je serai bien content de l’avoir.
    Quand à l’état d’alerte maximum dont certains parlent dans les commentaires, il faut vraiment avoir une bonne estime de soi pour penser l’être en permanence. On est toujours surpris par quelque chose qu’on avait pas anticipé à un moment ou à un autre, quelque soit son niveau. Surtout en ville ou il y a énormément d’éléments extérieurs mobiles. C’est pour ça que le casque peut vous sauver la vie.

  35. hms

    Ce serait donc le prix d’un casque qui limiterait tant la pratique du vélo ?
    hé bein.

    Je vais faire un sondage auprès des gens que je croise à vélo, avec ou sans casque (et notez que pour ces dernier, je m’abstiendrai de leur faire la morale). Je suis curieux de connaitre l’impact de mon port de casque (parmis les « very few » comme précisé sur l’article de copenhagenize cité plus haut) sur la pratique ou la non pratique des gens croisés.

    Je suis également curieux de connaitre l’impact d’un message qui incite à NE PAS PORTER de casque, avec force clichés péjoratifs d’ailleurs, sur la motivation d’un personne qui aimerait se mettre au vélo utilitaire.

    Cet article m’a permis d’apprendre des choses, je veux bien admettre qu’un casque ne soit pas aussi sécurisant qu’on veuille bien le croire Mon expérience de cycliste (qui n’implique pas d’automobile, notez) m’incite quand même à garder le mien, si vous me le permettez. Une conclusion qui incite les gens à faire comme ils le sentent en connaissance de cause, plutôt qu’à ne pas porter de casque, m’aurait davantage incité à faire passer le message.

  36. struddel

    De BENOUZE Quand à l’état d’alerte maximum dont certains parlent dans les commentaires, il faut vraiment avoir une bonne estime de soi pour penser l’être en permanence

    Quant à la réponse qu’on fait à certains commentaires, il faut vraiment avoir une bonne estime de sa lecture avant d’y répondre (et ne pas hésiter à lire jusqu’au bout ce à quoi on répond, ça évite de perdre du temps en réponse qui tombe à côté)

  37. benouze

    Tu préconise d’être en alerte maximum pour éviter de porter un casque. Il faut donc l’être en permanence (ou alors tu met ton casque quand tu décide d’arrêter d’être en alerte ?)

    « C’est assez difficile d’être à ce point en état d’alerte quotidiennement sur tous ses trajets, mais l’être au maximum est bien plus important que porter un casque. »

    Porter un casque permet justement de se protéger de certaines chutes pour les moments ou on n’est pas en « alerte maximum ».

    Pour finir, carfree nous avait effectivement habitué à de meilleurs articles.

  38. struddel

    Et pour être plus simple :

    Personne n’a jamais dit qu’il fallait être en état d’alerte maximum en permanence, c’est humainement impossible.

    Ce qui a été dit, en termes plus simples, c’est : faire gaffe à la route sauve bien plus de vie que porter un casque.

    Et puisqu’on va forcément répondre que ça n’empêche pas de porter un casque : Effectivement, je dis juste que porter un casque sans faire gaffe à la route expose à bien plus de risques que ne pas porter de casque en faisant gaffe à la route.

    Les gens qui militent pour le casque mais qui grillent les feux sans regarder manquent de crédibilité.

    Mais dans l’absolu, porter un équipement complet de motard et faire gaffe à la route abaisse grandement les risques, c’est certain.

  39. struddel

    De BENOUZE Porter un casque permet justement de se protéger de certaines chutes pour les moments ou on n’est pas en « alerte maximum ».

    Et porter une protection dorsale évite les risques de paralysie, tu portes toujours la tienne je suppose.

  40. benouze

    Oui, je suis d’accord avec ça. Les cyclistes qui grillent les feux sans regarder et avec un casque (audio cette fois-ci) sur les oreilles doivent constituer un bon pourcentage des 50 morts en pratique urbaine.

  41. benouze

    « Et porter une protection dorsale évite les risques de paralysie, tu portes toujours la tienne je suppose. »
    La tête, c’est plus fragile que le reste du corps. Quitte à choisir un endroit à protéger sans emporter une armure, ça restera la tête pour moi.

  42. struddel

    Ah, question de philosophie, en ce qui me concerne, finir paralysé m’embêterait réellement (autant qu’un trauma crânien), mais c’est très personnel, c’est certain … Si c’est pas gênant pour d’autres, chacun son truc.

  43. benouze

    De toute façon pour moi le calcul est pas compliqué : entre deux personnes qui font très attention sur la route, une avec et une sans casque, il y en a une qui survit dans plus de types d’accidents. Je vais pas vraiment chercher plus loin quand je prend mon casque le matin.
    Et puis faut pas exagérer, c’est pas tant une contrainte que ça (a part pour les gens qui aiment pas être décoiffés par le casque, mais pour eux JD avait trouvé une bonne alternative : le hairmet http://scrubs.wikia.com/wiki/Hairmet)

  44. struddel

    Ce que tu dis est vrai mais n’explique pas pourquoi tu ne prends pas de protection dorsale : qu’est-ce qui te pousse à protéger ta tête mais pas le reste ? Pourquoi s’arrêter au milieu de la démarche ?

  45. benouze

    Parce que je fais un arbitrage pour que mon déplacement reste pratique et pas contraignant, mais un minimum sécurisé.

  46. BromptonAddict

    Et le cerveau est difficilement réparable, le reste un peu plus.

    L’auteur de ce article, après nous avons dit comment les cyclistes devaient s’habiller (http://carfree.fr/index.php/2013/10/04/je-deteste-les-cyclistes/), nous dit maintenant de ne pas mettre de casque.

    Je considère que c’est de la liberté individuelle.

    Cependant, cela me choque de voir des enfants sur un vélo sans casque (dans le siège du velo de leur parent); car une chute sur la tête peut engendrer des graves conséquences. L’imposer comme le fait de les attacher en voiture peut se justifier.

  47. Jean-Marc

    de Benouze :
    « Et puis tenter de culpabiliser les cyclistes porteurs de casques car un bon cycliste devrait militer contre le port du casque… Quelle idée… »

    de HMS :
    Ce serait donc le prix d’un casque qui limiterait tant la pratique du vélo ?
    hé bein.

    Extrapoler ce qui est dit, au point de complétement déformer les propos… « hé bein, quelle idée…. »
    Vous faites forts…

    @ Benouze,
    je n ai nullement demandé à MHS de ne plus porter de casque, ni -encore moins- de militer pour le NON-port du casque.

    J ai répondu à sa question

    D ailleurs, si tu regardes bien, plus haut
    ( http://carfree.fr/index.php/2014/05/08/pour-en-finir-avec-le-casque-velo/#comment-30718 )
    j ai donné 7 conseils, qu’un cycliste peut faire, pour améliorer sa protection, celles des autres cyclistes, et celles des autres habitants de sa ville.

    Là, c était les conseils EFFICACES pour améliorer la sécurité en ville de façon statistique, par l augmentation du nombre de trajets à vélo;

    mais j ai aussi donné des conseils pour améliorer directement SA sécurité, lors de ses déplacements en vélo, c.f. mes réponses à Lola par ex, mais aussi avant :
    bonne visibilité, et bon positionnement sur la chaussée

    Tu constateras, si tu es honnête, que le port OU le non port du casque ne font pas partie des conseils que j ai donné,
    et -encore moins- le prosélytisme pour le port OU le non port du casque

    D ailleurs, ceci répond à une autre question de HMS :

    Je suis également curieux de connaitre l’impact d’un message qui incite à NE PAS PORTER [ajout de J-M « OU à porter »] de casque, avec force clichés péjoratifs d’ailleurs, sur la motivation d’un personne qui aimerait se mettre au vélo utilitaire.

    Pour moi, l essentiel n est pas, de très très loin, de savoir si une personne porte un casque ou non,
    c est de savoir si elle est cycliste sur chaussée, ou pas

    entre un cycliste casqué ou pas, et un automobiliste, la différence niveau accidentologie, mortalité, pollutions et congestion ne sont pas du tout du même ordre.
    La présence d’une lampe sur pile (polluante), d’un casque ou d’une guidoline verte, n interviennent vraiment qu’à la marge, entre différents cyclistes, bien après leur présence sur la chaussée.

    Pour moi, un tel article, permet aux cyclistes d’être mieux informés, et donc de choisir en connaissance de cause.
    Après, qu’ils fassent le choix qu’ils veulent..
    Cet article n empêche en rien, ceux qui veulent porter un casque de le faire,
    par contre, il peut aider ceux qui ne veulent pas en porter, à pouvoir répondre aux incessant assaults des NON-cyclistes urbains, avec leurs conseils « avisés » sur le port du casque…

    (le casque à vélo, c est utile,
    la peine de mort fait baisser la criminalité
    (comparaison entre les pays occidentaux la pratiquants, et les -beaucoup pus nombreux- autres)
    l’IVG fait chuter la natalité (comparaison france/irlande, avec autorisation en france deuis des décennies, et natalité bien plus forte qu’en Irlande…)
    et les jeux vidéos rendent violents… la preuve : Poutine vient du pays du Tétris, et Bachar El Assad a joué à PacMan ! D ailleurs, demain, la Corée du Sud envahit le Japon (la comparaison Corée du sud, championne mondiale du nombre de gamers/Corée du nord, (quasi) pas de joueurs, et leurs pratiques différentes, niveau violence RÉELLE, pourrait donné un renseignement, sur la relation entre la violence fictive, et la réelle…)

    Tous les avis auto-proclamés de « bon sens », sans aucune analyse de la réalité, sans aucune connaissance des faits, fatiguent…

    On a le droit de ne pas tout connaitre.. c est même normal,
    mais alors, c est mieux de ne pas donner son avis sur les choses qu’on ne connait pas, et, soit, ne pas s ‘y intéresser, soit, si on s y intéresse, écouter ceux qui ont étudié la question avant d apporter son « éclairage »…

    Au moins, dans les liens Copenhagenize que j ai donné, les cyclistes vont pouvoir donner des réponses sur la réalité de la (faible) mortalité des cyclistes, au lieu de rester à écouter les impressions fondées sur le « bon sens » des automobilistes s alarmant de notre « mise en danger »
    Vous savez, ces merveilleux conseilleurs inquiets pour nous,
    mais surtout pas inquiets par la mise en danger qu’ils font subir, en ne mettant pas de clignotant, ni de la mise en danger qu’ils font subir en doublant de trop près, ni de toutes les autres mises en danger qu’ils font subir à eux, à leurs enfants et à toute personne croisée, lors de leurs déplacements auto…

    @ HMS

    le prix, et la contrainte de devoir se le trimballer, de devoir y penser, CONTRIBUENT à mettre des obstacles à la pratique du vélo urbain,
    Oui.

    Comme chaque contraintes supplémentaire…
    (devoir appuyer sur un bouton rouge pour avoir le vert, devoir avoir un gros anti-vol, car il n y a jamais de garage à vélo, et donc qu’il faut pouvoir enserrer un lampadaire ou feu, et 100 autres petites contraintes y contribuent aussi)

    C est en réduisant ou éliminant CHAQUE contrainte, qu’il pourra y avoir plus de cyclistes.

    Par ex, apprendre à rustiner, pour éviter les crevaisons en chaine,
    conseiller sur un bon U, pour éviter le vol (25% des cyclistes qui se sont fait volé, ne reprennent pas de vélo…)
    faire une balade avec des amis un WE (pour qu’ils tester « l infaisabilité » du vélo)
    .
    .
    .
    Tout celà lêve partiellement des contraintes, et permet donc de réduire certaines réticences ou d éviter des abandons

    Déjà que les automobilistes ont du mal à faire l essai…
    rajouter des contraintes sur le vélo, ne fait que diminuer le nombre de nouvelles personnes pouvant éventuellement le tester

    N.B. dans ton sondage, pense à n interroger que des cyclistes urbains :
    des gens que tu croises en ville SUR UN VÉLO, en train de se déplacer :

    les VTTistes ou cyclosportifs, avec des vélo pouvant dépasser les 1 000€ juste pour un loisir du WE, sont bien moins concernés par le coût d’un casque, que ne peuvent l’être des cyclistes urbains, comme les smicards, étudiants, chômeurs et RSAistes que je croise fréquemment à l atelier-vélo….
    et pour qui, un antivol en U à 10€, pour un vélo d occase acheté 20-40€, est deja un achat auquel ils réfléchissent un moment…

    et pour parfois y renoncer, et préférer leur ancien antivol scoubidou, bien qu’ils savent qu’il ne protège en rien leur vélo…

  48. hms

    Jean-Marc,
    Je ne pense pas être le seul à extrapoler ici. Bref, arretons là, je me demande même si je vais poster ce commentaire, en tout cas ce sera le dernier. Ce que je retiens, au final, de cet article, c’est que la dernière phrase pourrit absolument toutes les précédentes. Militer contre le port du casque, c’est à peu près aussi stupide que de militer pour son obligation. N’importe quoi.

  49. Vincent

    BENOUZE > Les cyclistes qui grillent les feux sans regarder et avec un casque (audio cette fois-ci) sur les oreilles doivent constituer un bon pourcentage des 50 morts en pratique urbaine.

    Darwinisme.

    Hop.

  50. struddel

    BENOUZE

    Parce que je fais un arbitrage pour que mon déplacement reste pratique et pas contraignant, mais un minimum sécurisé.

    Pourtant, avec un blouson avec protection est bien moins contraignant qu’un casque, tu peux même le garder sur toi quand tu descends du vélo, là où le casque est un encombrement à ce moment.

    BROMPTONADDICT
    Et le cerveau est difficilement réparable, le reste un peu plus.

    Si tu as une solution pour réparer une colonne vertébrale brisée, il ne faut pas hésiter, de nombreux tétraplégiques attendent !

  51. psychelau

    Je suis contre l’obligation du casque mais je ne comprend pas pourquoi ça gène tant…
    Je porte mon casque de temps en temps… Si je suis charge, je l ‘attache en même temps que le cadre a mon U, et c’est règle…

  52. struddel

    Ce qui est gênant, c’est quand on commence à te regarder de travers quand tu n’en portes pas et qu’on te démontre que le vélo est la plus dangereuse des solutions car il faut un casque.

    C’est également gênant quand on te dit qu’on ne veut pas se mettre au vélo car on n’a pas envie de s’embêter avec un casque.

    Au-delà de ça, le fait même de porter un casque n’est absolument pas gênant, si les personnes qui le portent se sentent en sécurité avec plus qu’avec autre chose, c’est leur droit le plus strict.

  53. alfred

    Ce soir j’ai un bon DVD à regarder : casque d’or. Ca va me changer les idées…

  54. Nicolas

    Est-ce que cet article est une blague ? Oui le casque à vélo est utile, il ne faut pas rendre obligatoire le port du casque à vélo… mais dire que le casque à vélo ne sert à rien en terme de sécurité est juste idiot (sans vouloir être impoli). Le casque ne sert pas uniquement à se protéger des automobilistes mais principalement à se protéger des chutes ou heurts qui peuvent de produire sans interaction avec une voiture et même parfois à faible vitesse voire à l’arrêt !!!
    Prendre le casque pour faire tout un argumentaire contre la comportement trop souvent incivique des automobilistes est bien maladroit à mon sens.

  55. Gwenael

    Extrait de l’article : « Selon Claude Lievens Souday de la FUB, le casque vélo peut éventuellement avoir une utilité en matière de protection en-dessous de 20 km/h, soit à une vitesse rarement respectée par les automobilistes, même en ville. » :
    En conséquence de quoi, chers usagers de la bicyclette, nous devrions unanimement déclarer que nous porterons un casque à vélo le jour où la vitesse des automobiles sera limitée partout et toute l’année à 20 km/h.
    Et si cela n’a pas lieu et que la menace d’une loi rendant obligatoire le port du casque à vélo se précise, nous réunirons des masses critiques cyclistes qui porteront la notion de sécurité à son paroxysme, en équipant nos engins à pédales de carrosseries volumineuses impossibles à doubler par les bagnoles (par exemple des vélorutions uniquement composées de vélomobiles)
    Nous verrons bien alors si le lobby du casque se préoccupe vraiment de notre sécurité.

  56. BromptonAddict

    Pour en revenir sur l’intérêt d’un casque lors de la pratique cycliste:

    Une petite recherche montre (http://www.cps.ca/fr/documents/position/casques-de-velo-pour-reduire-le-risque-de-traumatismes-craniens) :

    « Les traumatismes crâniens liés au vélo

    Les traumatismes crâniens font partie des pires blessures dont sont victimes les cyclistes, représentant de 20 % à 40 % de toutes les blessures liées au vélo observées dans les DU canadiens.[2][3][11]-[14] Lorsqu’on tient compte seulement des admissions à l’hôpital, les traumatismes crâniens représentent environ la moitié de toutes les blessures de vélo chez les enfants et les adolescents.[11][15] Au bout du compte, les traumatismes crâniens constituent de 45 % à 100 % des décès liés au vélo chez les enfants et les adolescents.[16]-[20] Ainsi, les traumatismes crâniens sont les blessures les plus graves observées chez les enfants et les adolescents qui font du vélo et, par conséquent, ils constituent une cible importante de prévention des blessures.
    Le port du casque et le risque de traumatisme crânien

    Deux analyses systématiques ont démontré que le casque réduit le risque de traumatisme crânien en vélo.[21][22] Dans une analyse Cochrane, on a estimé que le casque réduisait de 69 % le risque de lésions cérébrales et de traumatisme crânien, de 74 % le risque de graves lésions cérébrales et de 65 % celui de blessures au visage, les effets étant similaires pour les cyclistes victimes de collision avec un véhicule automobile et dans tous les groupes d’âge.[22] Selon une autre étude,[21] le casque réduisait le risque de traumatismes crâniens, de lésions cérébrales, de blessures au visage et de blessures mortelles de 60 %, 58 %, 47 % et 73 %, respectivement.[…] »

  57. struddel

    Et a-t-on les chiffres sur les traumatismes de la moelle épinière ?

    « Un traumatisme de la moelle épinière (ou moelle spinale) met en jeu le pronostic vital immédiat ou retardé. Il est à l’origine de troubles moteurs et sensitifs, et de troubles des fonctions neuro-végétatives. »

    Curieux cette obsession du crâne.

  58. BromptonAddict

    Je peux retourner la remarque: pourquoi cette obsession pour la colonne?
    « L’INPES souligne, qu’en cas d’accident à vélo, la tête est touchée plus d’une fois sur trois. Pour ces accidents, 3 décès sur 4 sont dus à un traumatisme crânien. »

    En d’autres termes, la morbidité maximum correspond au traumatisme crânien. L’ensemble des autres traumatismes vient ensuite.
    Par conséquent, s’il faut se protéger, mieux vaut mettre un casque. Ensuite, on peut mettre une protection intégrale de type armure afin de protéger toutes les autres parties du corps.

    PS: il me semble que mêmes certaines fractures ou fissures de la colonne peuvent se réparer du moment que la déformation n’a pas été trop importante (mais là cela dépend de beaucoup de paramètres)

  59. Jean-Marc

    Pour HMS,
    Lien donné par Bromptonaddict :

    « Une étude de suivi a révélé que, six ans après la législation, la prévalence de port du casque fléchissait au taux antérieur à la loi dans les régions à faible revenu et à revenu moyen, mais demeurait importante dans les régions à revenu élevé. »

    Les régions à revenus élevé, ont plus porté le casque après son obligation (chez les moins de 16 ans, OU sur toute la population, selon les régions),

    alors que les régions à faible et moyens revenus… dans lesquelles ont trouve cependant des riches, sont redescendues à un faible niveau d utilisation du casque.

    Comme quoi, comme je le disais, le prix du casque intervient bien…

    Malgré son obligation légale, certains parents n en ont pas équipé leurs enfants,
    s attirant des regards encore plus malveillant qu’avant cette obligation
    => combien de parents, parmi ceux qui n ont pas acheté de casque, ont alors préféré ne plus sortir avec leurs enfants non casqué… mais lui passer l ordi ou la console, afin de ne plus être considéré comme de « mauvais parents » par le voisinage ???


    @ Bromptonaddict :

    heu.. tu t es trompé de lien :
    Même s’il y a qq infos intéressantes,
    celui que tu as donné, ne nous concerne vraiment pas…

    de la Société canadienne de pédiatrie

    Le vélo est une activité populaire et un mode de transport sain et écologique. Cependant, c’est également une cause importante de blessures sportives et récréatives chez les enfants et les adolescents.

    Rien à voir avec les trajets de cyclisme urbain dans une ville européenne

    (illustration absurde : le vélo, à Venise ou en haut du Kilimanjaro, nécessite l usage de bouteilles d air…
    autre lieux, autre public => autres réalités…)

    Le canada… un pays plus vaste que la france, moins peuplé, avec des villes étalées, à la mode USA…
    (sauf qq très rares villes « historiques », comme certains quartiers de Québec, mais qui sont l exception à l échelle du pays)

    mode sportif (VTT / cyclosportif)
    et récréatif (figures en BMX, trial mais aussi VTT j’imagine)

    chez l ado et l adolescent.

    mouais…

    Pour ma part, chez les VTTistes, et en particulier pour le DH, je préconise, non pas le casque basique, MAIS le casque avec une mentonière (+ d autres équipements, à adapter en fonction de son niveau et du parcours), comme le soleil, avec embrassade d’un arbre ou du sol, est un des risque non négligeable de ces pratiques, surtout si elles sont faites en forêt.

    Comme déja dit 5 fois dans les commentaires,
    le casque vélo protège de la chute de SA hauteur, à une petite vitesse.
    Hors, c est justement ce que fait un enfant de 5-10 ans (ou même après, s’il n a pas commencé l apprentissage plus jeune) dans un parc sans aucune voiture autour
    (même s’il tombe surtout sur ses mains)

    Même si, pour un enfant de 5 ans, vu sa très faible vitesse, son très faible poids (donc très faible Ec) et sa très faible hauteur, un bonnet + des gants suffisent amplement, afin d éviter ou limiter les petites plaies, les bleus et les bosses

    (pour un enfant de 10-14 ans, surtout s’il est avec ses parents ou avec des potes… ce qui l incite à être plus casse-cou que quand il est seul; le casque avec gants cuir sont à préfèrer au bonnet et gants coton)

    2 exemples d’infos intéressantes, dans ton lien :

    1- Le pourcentage d’enfants qui ont fait du vélo au moins une fois depuis 12 mois s’élève à 91 % chez les enfants de cinq à 12 ans et à 77 % chez les adolescents de 13 à 17 ans.[1] L’activité physique que procure le vélo peut avoir d’importants avantages sur la santé…

    La chute de pratique entre les moins de 12, et les plus de 12 :
    on a un vélo récréatif, très apprécié,
    mais après, quand on pourrait passer au vélo-utilitaire, en allant à l école en vélo, seul, avec ses parents, ou en vélo-bus avec ses camarades, il y a moins de pratiquants…

    C est possiblement dû au même pb qu’on a en france depuis des années, où il s aggrave depuis des années :

    Du fait des distances logement-école, trop importantes (pb du regroupement en une seule école plus grande, allongeant les distances moyennes), il y a une incitation à faire ce déplacement en voiture plutôt qu’à pied ou à vélo.

    2- Autre info :

    « Les enfants et les adolescents sont victimes de 30 %[6] à 53 % des décès attribuables à un accident de vélo, dont LA PLUPART découlent d’une collision avec un véhicule automobile.« 

    Merci, avec un lien censé démontrer l inverse, de confirmer ce qui a deja été dit…

    Le pb n est pas tant le port ou non port du casque,
    mais bien la dangerosité des voitures,
    et SURTOUT la NON-attention des automobilistes roulant aux cotés des cyclistes, et les mettant en danger.

    Et c est donc là-dessus qu’il faut prioritairement agir.


    Remarque « amusante », au passage :

    alors que beaucoup de parents mettent un casque à un enfant de 5-8 ans débutant sur un vélo,
    pour le protéger en cas de chute, due à une non-maitrise de la pratique

    (d ailleurs, une trottinette, puis une draisienne sont bien meilleures, mieux adaptées et moins dangereuses qu’un vélo à roulette ou un tricycle, pour que l enfant apprenne D ABORD l équilibre, la direction et le freinage, AVANT d apprendre à pédaler vite vite vite, MAIS sans aucun contrôle… : ne pas offrir un tricycle ni un vélo à roulettes, mais une trottinette ou une draisienne (et, après, seulement, un vélo SANS roulette) participe activement à éviter des chutes plus graves à ses enfants, car plus fréquentes, et faites à des vitesses supérieures)

    Je n ai JAMAIS vu de parents mettre un casque à un enfant sur une « petite » voiture électrique,
    alors qu’un jeune enfant en perd facilement le contrôle…

    Un véhicule plus lourd, qui peut aller plus vite, mais avec lequel on prend bcp moins de précautions…
    il y a une logique qq part ?

  60. Jean-Marc

    Pour répondre partiellement à Struddel, sur les lésions de la moelle épinière :

    Cette étude signalait un plus grand risque de blessures cervicales chez les porteurs du casque (RRR 1,36 [95 % IC 1,0 à 1,86]), qui ne s’applique peut-être pas aux casques plus légers maintenant en usage.[21]

    36% de plus…

    2 popu de cyclistes, une avec casque, l autre sans,
    ceux avec casques ont (du fait du poids + volume supérieurs que prend leur tête avec un casque, mais peut-etre aussi de pratiques un peu différentes?)
    un plus grand risque de blessures aux cervicales :

    donc, les risques de blessures graves aux C1 à C4, et la transfo en tétraplégiques sont, en toute logique, plus élevés.

  61. Pim

    Je n’ai pas lu tous les commentaires… Donc peut etre ce point a déjà été abordé.
    Perso, en ville, il y a 2 accessoires que je trouve plus utiles et sécurisants que le casque :
    1- écarteur de danger : quand je roule parfois avec un vélo qui n’en a pas, je remarque vite la différence quand je me fais dépasser par une voiture (que je rattrape au feu suivant, mais c’est une autre hitsoire)
    2- klaxon digne de ce nom, genre un POUET très sonore. Car avec une petite sonnette on n’est jamais entendu de monsieur connard dans son 4×4 climatisé avec les fenêtres fermées. Le POUET m’a évité de nombreux freinages d’urgences, en particulier dans les intersections des contre sens cyclables!

  62. pédibus

    « Du coup, étant conscient du danger augmenté par mon absence de feu et sachant que mon trajet ne dépassait pas les 10/15 minutes, je suis rentré en état d’alter maximum, j’ai regardé à chaque carrefour à la fois derrière moi, sur les côtés et au loin devant moi pour être au courant de tout ce qui arrivait, et mon but était d’être au courant de tout ce qui était présent sur la route à chaque endroit un un véhicule pouvait interférer avec ma trajectoire : c’est possible et je suis persuadé que je ne courrais aucun risque ainsi […] » du copain Struddel.

    boaaaa

    Comme c’est bizarre!

    moaaaaaaa c’est pareil à Bordeaux, mais en plein jour et tous les jours…

    sans compter les rhinocéros à pédales et autres bouseux habitués des vélos en libre service, qui doivent se croire encore en bagnole quand ils roulent comme des…

  63. Jean-Marc

    Dans le lien de Brompton,
    2 paragraphes sont remplis de mauvaise foie au niveau des conclusions données :

    « Le port du casque et la compensation du risque »
    et
    « Le port du casque et la pratique du vélo »

    ils ont une structure assez similaire,
    penchons nous sur le 2eme :

    intro :
    « Plusieurs rapports et études ont porté sur l’hypothèse selon laquelle la loi sur le port du casque peut réduire la pratique du vélo chez les enfants et les adolescents »

    en fait, ils existent 2 types d’études :

    – certaines études montrent une accentuation de la baisse, un prolongement de la baisse ou une baisse de la pratique du vélo après une loi sur le casque
    – certaines autres ne montrent pas différences significatives : l échantillon étudié ne permet pas de conclure ni à une hausse, ni à une baisse de la pratique

    Conclusion logique :
    lorsque +/- la moitié des études montre une corrélation à la baisse, et que l autre moitié ne montre pas une corrélation à la hausse, MAIS une absence de corrélation statistiquement significative sur l échantillon étudié,
    la conclusion logique, mathématique, est qu’il y a une FAIBLE corrélation entre les 2, ET qu’elle est à la baisse :

    il faudrait des échantillons plus grands, une analyse multi-factorielle, avec une Analyse en Composants Principaux, afin de pouvoir déterminer quels sont les autres facteurs qui sont intervenus (développement des jeux sur portables, éloignement/rapprochement des distances domicile-école …)

    Mais eux, comme +/- la moitié des études concluent dans un sens, et +/- la moitié des études ne concluent pas…
    en concluent qu’ils ne peuvent pas conclure sur de telles bases…

    « Bref, les données probantes quant à une diminution de la pratique du vélo chez les enfants et les adolescents après l’adoption d’une loi sur le port du casque sont contradictoires »

    FAUX : si elles montrent
    – soit une absence de corrélation sur l échantillon étudié,
    – soit une corrélation à la baisse sur l échantillon étudié,
    alors, elles sont TOUTES convergeantes…

    c est comme jouer à pile ou face,
    et avoir pour moitié des « piles », et pour moitié (de façon aléatoire, en double aveugle), cacher le résultat, sans pouvoir savoir si on a pile, face ou tranche, derrière le carton cachant la pièce.

    Lorsque la moitié des tirages donne pile,
    et l autre moitié ne permet pas de connaitre ce qu’on a… alors, on est face à une fausse pièce :
    une pièce qui a 2 faces piles…

    De même, le paragraphe d au-dessus fini par La question de la compensation du risque demeure donc non résolue.[23]
    alors qu’ils viennent juste de la résoudre par leurs exemples… et prouvant qu’elle existe
    (des études la prouvent, et d autres n’ont pas de résultat significativement différents… => même structure que l autre paragraphe :
    même conclusion bidon, refusant de faire une interprétation logique à un recueil intéressant de différentes études)

  64. lola

    @ Jean-Marc :

    Sur le prix : réponse de sociologue : on ne ne peux absolument pas en tirer cette conclusion. On parle de corrélation et non de causalité en général car les facteurs peuvent être multiples. En particulier dans ce cas on peut :
    – discuter riche/pauvre : quel niveau de pauvreté ? à certains niveau de pauvreté on peut acheter des casques et qui ne coûtent pas forcément 20 euros (aux US, on en trouve des tout à fait correct au supermarché du coin à 7 $, soit 5 euros – j’ai essayé, c’est même mieux que ceux de décathlon) est-ce que les pauvres achètent aussi plus de casques dans les régions riches ou pas ?
    – on peut supposer des effets culturels : les différentes classes sociales ont différentes cultures du risque, de la vitesse, etc; donc une hypothèse intéressante est que les « pauvres » ont un rapport différent au casque
    – effets sociaux : les lois sont votés par les classes dominantes et les classes populaires voient cela comme un effet de domination, une contrainte sur leurs activités.
    Bref, non le prix est un indicateur, mais vraisemblablement pas une cause

  65. Jean-Marc

    Lola, tu es la 1ere personne à parler de causalité dans cet article + ses commentaires (ctrl F causalité)

    Ainsi, j ai parlé 6 fois de corrélation… (ctrl F puis ctrl G)

    Sinon, si tu parles de ma dernière réponse à HMS,
    j ai essentiellement fait 2 choses :

    1- posé une question
    (même si la réponse est évidente : combien de parents, parmi… => même s’il n y en a qu’UN , celà en fait : « TROP »)

    2- redis ce qu’il y a dans le lien de BromptonAddict.

    C est l étude que cet article cite, qui parle de hausse de l adoption, ou de la stagnation (une hausse temporaire suivie d’un retour au niveau initial) dans l adoption du port du casque dans les régions où elle est devenue obligatoire, en fonction des revenus de ces différentes régions.


    « est-ce que les pauvres achètent aussi plus de casques dans les régions riches ou pas ? »

    Je n ai pas les chiffres..
    mais, comme après l’obligation, les enfants des habitants (tous revenus confondus) des régions riches ont plus portés de casques,
    je suppose que c est aussi vrai pour les pauvres de ces régions riches… même si l augmentation du port à peut-etre été moins elevée que chez les riches de ces régions riches.

    En sachant que son prix, en dehors de sa plus ou moins grande (in)efficacité à rajouter des cyclistes sur les routes, n est pas le seul pb que pose le casque et sa généralisation à certains

    [son encombrement, sa non-disposition en cas de trajet non prévu (passager/passagère sur porte-bagage, prêt d’un vélo, VLS,…)]

    Sinon, tout est tjrs multi-factoriel.
    par contre, le prix, et surtout la hausse du prix d usage interviennent tjrs, en particulier, sur les nouveaux accédants :
    demande aux buralistes, l’influence de la hausse du prix, sur leurs ventes


    Tiens, personne n a répondu,
    pour les enfants sans casque sur des voiturettes élec.

    Par chance pour la santé de nos enfants, on en croise bcp moins que d enfants en rollers, heelys, skate, trottinettes, porteurs, ou vélo.

  66. struddel

    BROMPTONADDICT
    Je peux retourner la remarque: pourquoi cette obsession pour la colonne?

    Parce ue vous vous occupez déjà de la tête, mais je ne comprends toujours pas pouruqoi vous protégez l’un et pas l’autre.

    Après, je peux expliquer mes raisons personnelles de parler de ça mais on tomberait dans le sentimentalisme, je ne vois pas l’intérêt.

    « L’INPES souligne, qu’en cas d’accident à vélo, la tête est touchée plus d’une fois sur trois. Pour ces accidents, 3 décès sur 4 sont dus à un traumatisme crânien. »
    En d’autres termes, la morbidité maximum correspond au traumatisme crânien. L’ensemble des autres traumatismes vient ensuite.

    Cool, mais il suffit d’une fois.

    Par conséquent, s’il faut se protéger, mieux vaut mettre un casque.

    Ensuite, on peut mettre une protection intégrale de type armure afin de protéger toutes les autres parties du corps.

    Parce que la paralysie n’a pas l’air de te gêner, mais je ne pense pas que ce soit le cas de la plupart des gens.

    PS: il me semble que mêmes certaines fractures ou fissures de la colonne peuvent se réparer du moment que la déformation n’a pas été trop importante (mais là cela dépend de beaucoup de paramètres)

    Certes, tout comme des morts cliniques de quelques secondes ont fini par revenir à la vie, il y a toujours des miracles.

    Bref, c’est assez hallucinant à quel point ce risque est minimisé, il y a problème de prise de conscience je crois.

    En souhaitant que ça n’arrive jamais à un fou du casque (ni à personne d’autre), sincèrement…

  67. struddel

    De JEAN-MARC
    JEAN-MARC
    Pour répondre partiellement à Struddel, sur les lésions de la moelle épinière :

    Cette étude signalait un plus grand risque de blessures cervicales chez les porteurs du casque (RRR 1,36 [95 % IC 1,0 à 1,86]), qui ne s’applique peut-être pas aux casques plus légers maintenant en usage.[21]

    36% de plus…

    2 popu de cyclistes, une avec casque, l autre sans,
    ceux avec casques ont (du fait du poids + volume supérieurs que prend leur tête avec un casque, mais peut-etre aussi de pratiques un peu différentes?)
    un plus grand risque de blessures aux cervicales :

    donc, les risques de blessures graves aux C1 à C4, et la transfo en tétraplégiques sont, en toute logique, plus élevés.

    Merci pour cette info plutôt éloquente !

  68. BromptonAddict

    @Jean-Marc

    Je pense que justement, l’étude apporte des éléments de réponse, notamment, suite à l’absence de données mentionnées dans les échanges ci-dessus.
    Même si le contexte canadien sur une population enfants et adolescents n’est pas le même que le français (bien qu’il soit mentionné des études sur des populations plus complètes), cela permet d’évaluer l’apport ou non du port du casque et le gain sur les traumatismes crâniens.

    On y voit aussi, qu’en fonction des populations considérées, les conclusions statistiques sont plus ou moins significatives.

    PS : « qui ne s’applique peut-être pas aux casques plus légers maintenant en usage » => cela veut dire qu’on ne sait pas quel est le niveau d’influence du poids des casques car aucune étude n’a été faite. On ne peut donc pas conclure sur la conséquences des blessures cervicales avec des casques qu’on peut trouver à 150g par rapport à ceux de 500g.

  69. Jean-Marc

    « qui ne s’applique peut-être pas aux casques plus légers maintenant en usage  »
    et tout ce qui précéde,

    veut dire que les « anciens » casques « lourds » (ceux de l étude, qui n est pas bien vieille),
    PROUVE qu’ils aggravent les lésions cervicales,
    mais, comme depuis, des casques plus léger sont aparut,
    on N a PAS encore de données dessus.
    on peut JUSTE faire des suppositions.

    Ce qui est « marrant », dans ton lien,
    sur le chapitre « Le port du casque et la compensation du risque »
    et sur celui
    « Le port du casque et la pratique du vélo »,
    ils ont des données qu’ils considèrent comme insuffisement probantes… dont ils laissent le doute persister, malgré la concordance des études.
    (or, toutes celles qui ont vu une différence significative, vont toutes dans le même sens…)

    Par contre, pour l aggravation des lésions cervicales, ils n ont AUCUNE étude sur le casque léger, mais donnent (avec des précautions, mais quand même) deja le résultat attendu…

    Ne pas extrapoler logiquement les données possédées d un coté, et de l autre, extrapoler sans avoir de données…
    c est très fort…

    on voit, qu’entre les données allant dans leur sens, et celles n’y allant pas, ils font un traitement qui n a rien à voir…
    manque total d objectivité, pour un organisme officiel, se voulant un conseil éclairé pour le législateur…

    çà fait peur…


    je suis bien d accord avec ton
    « on ne sait pas quel est le niveau d’influence du poids des casques car aucune étude n’a été faite. On ne peut donc pas conclure » sur les derniers casques

    Mais ils ont décidé de donner une conclusion plausible, mais non vérifiée
    (est-ce le poids, ou le volume, qui pose le plus pb, dans l augmentation des lesions cervicales ? celà pourrait très bien être le volume qui entraine les pires conséquences : dans certaines chutes, le casque touche le sol avant l épaule, alors que sans casque, avec la même position de chute, c est l épaule qui touche en premier, absorbant le gros du choc, avant la tête.. si bien que les cervicales encaissent un choc très largement supérieur, dans un tel cas de chute, du fait du VOLUME du casque).


    Tiens, une donnée dont ils ne parlent pas du tout :

    la quasi totalité des morts à vélos percutés par une voiture, dans tous les pays, sont quasi tjrs des cyclistes seuls.

    Effectivement, comme la 1ere cause, de très loin, de mort des cyclistes urbains, est l inattention d’un automobiliste,

    plus il y a de cyclistes roulant ensemble, 2 cote à cote, ou plusieurs à la file,
    les risques de n être pas vu par les automobilistes chutent.. donc leurs morts par voiture leur fonçant dessus de façon non intentielle chutent.

    A partir de là, dans une autre fiche, ce comité de pédiatres s inquiète de la trop faible activité des jeunes :
    http://www.cps.ca/fr/documents/position/psychosociaux-obesite-enfants-adolescents

    ainsi,
    si c etait un comité responsable,
    au lieu de conseiller les lois sur l obligation du port du casque, pour réduire les éventuelles séquelles d’éventuels accidents à vélo,
    ils conseilleraient la mise en place de vélo-bus dans toutes les écoles et collègues, afin de faire chuter la sédentarité, l obésité, et les maladies liées, mais SANS avoir d’augmentation de la mortalité à vélo.

    Voilà qui serait bien plus responsable et efficace, de leur part…

  70. Haricophile

    L’argumentaire me parait assez spécieux, voire franchement biaisé. Il me fait fortement penser à d’autre campagnes du même genre.

    Mon beau père a commencé à porter un casque, à une époque ou c’était quasi inconnu en france, suite à une chute ou il est resté inconscient quelque minutes.

    Je précise, il est neurologue, pas n’importe lequel, et qu’il est donc très très bien informé sur le fait qu’un coup à la tête où l’on reste inconscient, aussi brièvement que ce soit : ce n’est pas bon !

    Même si la protection d’un casque à vélo est faible par rapport à un casque moto, heurter le sol avec la tête est fréquent lors des chutes de vélo et réduire les conséquences de ces chocs va bien au delà de compter le nombre de morts. Juger de l’efficacité du port du casque au nombre de morts lors de la collision avec une voiture comme vous le faites me semble particulièrement stupide.

    On pourrait par contre se poser de sérieuses question sur la forme et la structure des casques, j’ai un très gros doute que les formes actuelles soit conçue en fonction de l’efficacité maximum de la protection en cas de chute. Mais c’est mieux que rien, ne vous en déplaise.

    Cela ne veux pas dire que je sois pour l’obligation de porter le casque à vélo, mais si vous faites du cyclotourisme et pour vos enfants (dont le cerveau est plus fragile) posez-vous sérieusement la question. Même en ville ou un coin de trottoir ou un autre obstacle n’est jamais loin.

    Cordialement

  71. Niala

    Merci Marcel pour cette synthèse complète. La question de porter un casque (en tant qu’adulte qui se déplace à vélo) m’a effleuré, j’ai cherché un peu un casque qui me casserait pas trop les pieds, pliable… Mais franchement ça m’a vite énervé et j’ai laissé tombé. Tout comme mettre un gilet fluo pour être bien vu… Non merci.
    J’avais perçu aussi le risque de mettre un casque sur la baisse de vigilance car on se croit plus en sécurité. Finalement, je conseille ces 2 casques spirituels qui protègent bien mieux qu’un bout de plastique et de surcroît le corps entier :
    – La vigilance
    – Un comportement juste.
    Une fois ces 2 aspects vraiment bien intégrés, vive la liberté…

  72. cilaosmeme

    J’approuve cet article. Pour moi le casque condamnerait le vélo tout comme le port de chaussures de montagne empêcherait de profiter de la nature. Je fais la route de Cilaos torse nu sans casque et le Piton des Neiges en savate 2 doigts…
    Par contre je m’éclaire fortement avec des phares à led, laisse les trucs qui brillent sur le vélo, et roule bien moins vite en descente que la limite à se faire peur qui serait la vitesse minimale en compétition, j’ai des bons fond de jante en tissus et des pneux plutôt gros, sécurité oblige.

  73. cilaosmeme

    J’ajoute que la gêne du casque me met en danger, me déconcentre, je suis trop mal pour conserver la vigilance et perd alors mes moyens psychologiques et conduit mal, le vélo n’est plus agréable. Si le casque est obligatoire j’abandonne le vélo quitte à marcher et prendre plus le car, gratuit d’ailleurs, et climatisé!

  74. Daniel Clerc

    Salut

    J’ai lu rapidement

    Ce qui me gêne dans les propos de cet auteur, c’est qu’il y a des remarques « stupides » (les cyclosportifs imitateurs et bien sur non intelligents !)

    Un auteur, qui veut avoir du poids, doit être irréprochable.

    Et aussi de la non connaissance des différentes pratiques

    Donc, oui, on peut être d’accord sur le côté non obligatoire

    Mais l’utilité en cas de choc est évidente (même si on peut penser à inventer un véritable airbag)

    En urbain, je suis toujours avec mon casque car il ne me gêne absolument pas !!!

    Daniel (réponse très rapide !)

    http://daniel.clerc2.free.fr/theme_cyclistes_europe.htm

    http://daniel.clerc2.free.fr/theme_reflexions_velo.htm

    http://daniel.clerc2.free.fr/reflexions_velo_sans_casque.htm

  75. le vélo petit canard

    Sérieusement, pourquoi c’est en France qu’on porte des gilets fluo et des casques dans de telles proportions ?
    J’ai pu visiter quelques pays européens et cette exigence sécuritaire est loin d’être aussi importante qu’ici. Quelque part je me demande si le fait de vouloir nous faire ressembler à des sapins de noël avec des accoutrements prétendument sûrs n’a pas pour autre objectif au final que de nous tenir en laisse, tout en nous la faisant accepter pour des raisons qui au final n’en sont pas. Vouloir faire croire que le vélo c’est dangereux par exemple alors qu’il est clair que c’est la bagnole qui empoisonne et tue. Modérer les vitesses en ville comme à la campagne, ça c’est réellement l’alternative mais on toucherait ainsi à la sacro-sainte image de la bagnole, la vitesse et la puissance… En passant par exemple de 50 à 30 km/h en zone urbaine on réduit de 80% le nombre de tués, chose qui ne se verrait pas avec un casque contre une bagnole roulant à 50… Le casque ressemble donc plus à mes yeux à une vessie qu’une lanterne. Il en va de même pour les écarteurs de danger, instrument futile et inutile voire dangereux. Modérons les vitesses, limitons les accès de la bagnole (stationnement, nombre de voies de circulation, etc.) car c’est là le véritable défi, pas celui de vouloir protéger les cyclistes. Sinon, les associations de la FUB qui, soi-disant, militent pour les piétons devraient aussi les inciter à porter un casque en toute circonstance, vu qu’ils sont bien plus nombreux à être écrasés par les bagnoles.

  76. struddel

    De HARICOPHILE
    si vous faites du cyclotourisme et pour vos enfants (dont le cerveau est plus fragile) posez-vous sérieusement la question. Même en ville ou un coin de trottoir ou un autre obstacle n’est jamais loin.

    Et pensez au reste des protections, il serait dommage de finir paralysé juste parce que vous n’avez pensé qu’à votre tête.

  77. Richard

    J’ai deux amis qui ont été sauvés par le port d’un casque en vélo. Heurté par une voitre, caque cassé en deux mais en vie.
    En angleterre cela n’est pas obligatoire mais celui qui n’en met pas est regardé comme un inconscient.

    Je reconnais ne pas mettre de casque en vélo mais je ne serais pas contre une loi pour que cela devienne obligatoire au moins pour les enfants.

  78. Gari

    Je suis impressionné par les commentaires à cet article. Ils répondent dans l’immense majorité complètement à côté de la plaque – ou alors c’est moi qui y suis, ce qui est possible.

    Si je résume l’article :
    – le nombre de morts en vélo est très faible, la part liée au non-port du casque étant elle-même un petit sous-ensemble de ce nombre ;
    – il est prouvé que le nombre d’accidents diminue lorsque la pratique du vélo augmente (en proportion) ;
    – le port du casque a des retombées négatives sur la pratique du vélo, ayant tendance à la réduire.

    L’auteur de l’article a donc une vision macroscopique du problème et axe son argumentaire sur les conséquences sociales (en terme d’usage du vélo) du port du casque. Il ne met à aucun moment en cause l’utilité du casque sur un cas particulier.

    Or la quasi-totalité des commentaires répond justement sur le mode « moi, je », c’est à dire hors-sujet. Oui, il est effectivement possible que Tante Germaine soit morte parce qu’elle ne portait pas de casque le jour où elle a chu et que sa tête a frappé le trottoir. Mais en quoi cette anecdote vient-elle contrer les arguments de l’article ?

    Finalement, cette incapacité à répondre à l’article autrement qu’en étant complètement hors-sujet montre quoi ? Que personne n’a lu l’article correctement ? Ou bien que, faute de pouvoir contrer les argument avancés, on répond à côté, en plongeant dans le pathos histoire de faire pleurer dans les chaumières et de dire que l’auteur est un méchant ?

  79. le vélo petit canard

    Il y a quelques années, en matant les stats européennes d’accidentologie, j’étais tombé sur un truc assez cocasse :
    le royaume-uni avait introduit les données du commonwealth, notamment une stat d’Afrique du sud concernant la consommation d’alcool et l’accidentologie par type de véhicule. Jusqu’à 1g rien d’exceptionnel, l’accidentologie augmente fortement quelque soit le mode de déplacement. Ce qui était frappant c’est qu’au delà il y a une baisse de l’accidentologie chez les cyclistes au fur et mesure que les consommations deviennent importante. Cela demanderait une étude plus approfondie. Mais cela me fait penser directement au casque : pour ne pas en porter, roulez bourrés !
    (bon ok je sors…)

  80. Haricophile

    Gari : Je ne sais pas si j’ai mal lu l’article mais il me semble que tu n’a pas non plus bien lu les réponses.

    Répondre à la question de l’efficacité du casque sans prendre en compte les traumatismes crâniens est une réponse très partielle donc biaisée si on la considère comme absolue.

    De plus l’argumentaire apporte des éléments fallacieux ou au moins partial comme :

    «Et dans le cadre de ce télescopage, on a assisté à une sorte de translation qu’on peut résumer comme suit:
    1- le cyclisme de compétition est dangereux et il faut donc imposer le casque
    2- les cyclo-sportifs du dimanche qui portent l’équipement des sportifs de compétition se sont mis à mettre le casque
    3- pourquoi tous les cyclistes ne mettraient-ils pas un casque?
    »

    J’explique, certe avec un cas personnel mais de la part d’une personne qui a des arguments solides, un ponte de la neurologie, que le casque a été au début adopté par des initiatives parfaitement individuelles et non pas sous la pression d’un complot global du lobbying automobiliste, ni même par le comité du Tour de France, dans l’objectif d’éviter les conséquences de traumatismes crâniens en cas de chutes, et non pas pour rendre sans danger la collision avec un semi-remorque.

    Il s’agit d’une protection légère et très imparfaite, mais il serait stupide de la négliger car les trauma crânien ont des conséquences, qu’elles soient légères ou très lourdes.

    Au minimum du minimum, avant de décréter que le casque est un truc stupide et inutile imposé par un complot global contre les cyclistes, il faut étudier l’ensemble de l’accidentologie et de ses conséquences. Quand bien même s’il était rare (je n’ai pas de chiffre), je me passerais volontier du risque d’un trauma crânien grave, idem pour mes enfants et ma famille. Je (oui, je) suis contre l’obligation du casque, mais pour le porter dès que le trajet va au delà de rouler à 10kmh entre la place du marché et mon domicile.

  81. Jean-Marc

    Explication possible, Le Vélo Petit Canard :

    une fois étendu dans le bas-coté, à décuver, on ne risque plus rien,
    (surtout qu’on roule lentement, si on est tellement imbibé qu’on fini sur le bas coté à cause de l alcool)

    mais surtout, avant d en arriver là, sans doute qu’ils ont une trace de plus en plus incertaine, de plus en plus zigzaguante…

    ce qui les rend bien plus visible par les autres usagers…
    et qui fait que ces autres usagers font bien attention à eux, en n’hésitant pas à les doubler au-delà de la distance légal,
    donc ce qui fini par les protéger de la principale cause de mort du cycliste :
    les véhicules motorisés dont le conducteur affirme : « Je ne vous ai pas vu« .

  82. lola

    Sur le double niveau de discussion : il s’agit d’échelles en effet différentes, micro et macro, et le passage de l’un à l’autre, et cela ne permet pas nécessairement de disqualifier chaque niveau.

    – au niveau micro, de la médecine et de la traumatologie qui travaille sur des individus réels, avec des cranes et des corps qui s’abiment, effectivement il est indéniable que l’on trouvera nombre de médecins et d’individus pour témoigner que le casque protège. Et ces expériences humaines de traumatismes réels, de vies brisées et de bras cassés, ne peuvent être balayés de la main par le seul poids de l’argument épidémiologique

    – au niveau macro, l’analyse épidémiologique peut apparaître beaucoup plus confuse, et effectivement le casque n’est qu’un élément parmi d’autres dans le spectre des outils de prévention.

    Mais en science et en médecine, on ne tire pas facilement des conséquences d’une échelle à l’autre. On aboutit au paradoxe suivant mais non moins réel: Peut-être qu’au niveau macro le casque produit des effets négatifs sur l’ensemble de la population, mais au niveau micro il sauve des vies. La solution ne consiste pas à demander à des cyclistes réels de mettre en danger leur crâne pour le bien être général, parce qu’il restera toujours des accidentés qui souffriront de leurs blessures, et ce que cela a un coût collectif et individuel. Mettre en comparaison le nombre de cycliste gagné au niveau collectif avec les vies perdues et les blessures individuelles est une opération délicate moralement qui équivaudrait à dire qu’un certain niveau de bien être collectif vaut plus qu’une vie perdue. Position difficilement tenable moralement.

    Ce débat qui consiste à monter les uns contre les autres ne va pas dans le bon sens. Il faut plutôt chercher à agir sur l’ensemble des facteurs sans dénigrer les cyclistes, qu’ils portent ou non des casques, car ce que tout le monde veut ici, c’est plus de vélo ! Clairement, ni rendre le casque obligatoire, ni traiter les cyclistes casqués d’irresponsables nuisant au bien être collectif cycliste ne sont des stratégies efficaces. Pour articuler les deux niveaux, il faut donc penser plutôt à agir sur les problèmes structurels auquel le casque apporte une réponse partielle et sans doute pas idéale. Plutôt que de mettre en cause le casque qui n’est qu’un instrument, il faut agir au niveau collectif : éduquer au partage de la voirie, rendre les routes plus sûres et créer des pistes cyclables est sans doute la meilleure réponse pour augmenter le vélo. Réduire le coût du casque, les rendre plus attrayant est une autre piste. etc, etc…

  83. Gari

    De Lola : « Sur le double niveau de discussion : il s’agit d’échelles en effet différentes, micro et macro, et le passage de l’un à l’autre, et cela ne permet pas nécessairement de disqualifier chaque niveau. »

    Tout à fait d’accord. En l’occurrence, il ne me semble pas que Marcel ait disqualifié le niveau « micro », par contre il montre que le niveau « macro » est impérativement à prendre en compte dans le débat, du fait des retombées négatives du port du casque. En cela, il tente une élévation du débat qui est plombée par l’ensemble des réponses qui restent désespérément au niveau « micro ». Celui-ci n’étant contesté par personne, cela ne fait pas avancer le chmilblik.

    De Lola : « La solution ne consiste pas à demander à des cyclistes réels de mettre en danger leur crâne pour le bien être général ».

    En l’occurrence, et c’est ce qu’essaie de montrer Marcel, il me semble, c’est qu’on ne demande pas à ces cyclistes de ne pas mettre le casque « pour le bien être général », mais bel et bien « pour leur propre bien être ». En effet, si l’équation de Marcel (« pas de casque » = « augmentation de la pratique du vélo » = « moins d’accidents ») est vérifiée, alors c’est non seulement le bien-être général mais aussi son petit bien-être à soi qu’on améliore. D’ailleurs on notera qu’il parle de « militer » contre le casque : ce texte s’adresse donc par définition à des militants. Ceux qui doivent se battre tous les jours contre les bulldozers de la comm’ qui veulent, en l’occurrence, imposer le casque vélo comme une évidence et pointer du doigt ceux qui sont contre…

    De Lola : « il faut agir au niveau collectif : éduquer au partage de la voirie, rendre les routes plus sûres et créer des pistes cyclables est sans doute la meilleure réponse pour augmenter le vélo.  »

    Alors là, je ne peux qu’applaudir, et c’est justement pour toutes ces raisons que je suis contre le port du casque, qui est une fausse bonne solution « simpliste » évitant, justement, de trop réfléchir aux réels problèmes et à ce qu’il faudrait mettre en place pour les résoudre.

  84. lola

    @ Gari
    En l’occurrence, et c’est ce qu’essaie de montrer Marcel, il me semble, c’est qu’on ne demande pas à ces cyclistes de ne pas mettre le casque « pour le bien être général », mais bel et bien « pour leur propre bien être »

    D’accord, mais ce que je soulignais c’est qu’il y a justement différente temporalité et niveau de bien-être et le problème est bien de les faire concorder : à long terme et collectivement, rouler sans casque bénéficierait (peut-être) à tous les individus; le problème c’est qu’à court terme, étant donné la situation des routes, de nos lois et les comportements des uns et des autres, le casque apporte une protection, certes pas parfaite mais non négligeable en cas d’accident (ce dont témoigne tous les témoignages personnels – et personnellement, mon casque m’a sauvé 2 fois et je sais ce que ça fait d’avoir un accident violent, donc, non je ne renoncerai pas pour le bien être collectif, mon corps a trop souffert la dernière fois). D’où la solution consistant à déplacer le problème du casque vers les pistes cyclables et la réduction de la place de la voiture qui paraissent des options collectives beaucoup efficaces que de se focaliser sur le seul casque et les comportements individuels.

    Agissons sur les structures avant de stigmatiser les comportements des uns et des autres pour créer un cadre positive, et non pas des critiques individuelles qui braquent les gens (je suis désolée mais dire à des personnes qui ont eu des accidents sérieux que le casque est inutile n’est pas une bonne stratégie car elle réveille les douleurs du corps.

  85. BromptonAddict

    De mon point de vue, ne pas porter de casque dans la situation française actuelle, ne favorise pas que les automobilistes soient plus respectueux, cela permet juste de risquer un peu plus sa vie.
    Je me répète, mais quand en Allemagne, un cycliste roule tranquillement, qu’il roule à droite de la chaussée, qu’il va tout droit en arrivant à un croisement. Si une voiture le dépasse pour tourner à droite, elle va le laisser passer. Le cycliste n’aura même pas à freiner. Le cycliste est pris en compte par les autres usagers de la route et se sent en sécurité. En France, il aura droit à une queue de poisson.
    L’Allemagne, les Pays-Bas, ne sont pas arrivés à cette situation parce que les cyclistes ne mettaient pas de casque.
    Inciter les cyclistes à ne pas mettre en France est dangereux, néfaste pour la santé de ces mêmes cyclistes. D’ailleurs, un cycliste en fauteuil roulant ou en légume est cycliste de moins.
    Et dire qu’un cycliste est plus concentré, ou autre chose quand il n’ a pas de casque, me fait vraiment penser à des discours d’automobilistes, tel que : quand je roule à 200km/h , je suis moins dangereux que quand je roule à 120 car je suis plus concentré. À 120 km/h, je m’endore (entendu personnellement à de nombreuses reprises).

  86. Haricophile

    Je ne sais pas comment dire ça plus clairement : Le casque c’est pas contre les auto, quoique ça serve. C’est en général quand on se viande, même tout seul, bêtement, sur une petite route de campagne, parce qu’une bestiole traverse devant vos roues, parce qu’il y a un trou ou une branche, parce qu’on a glissé sur des feuilles mortes ou un bout de plastique…

    « quand je roule à 200km/h , je suis moins dangereux que quand je roule à 120 car je suis plus concentré. À 120 km/h, je m’endore (entendu personnellement à de nombreuses reprises). » Et c’est scientifiquement prouvé que c’est totalement faux à de nombreuse reprises, en fait c’est totalement l’inverse. D’ailleurs on s’endort rarement sur un vélo, je ne connais aucun cas en dessous de 3g d’alcoolémie 😉

  87. Jean-Marc

    Sur des trajets normaux, avec un vélo normal,

    oui, on ne s endort pas à vélo

    mais sur ce site (si ma mémoire est bonne), certains ont dit s être endormis à vélo lors d’ironman ou d autres parcours particulièrement longs

    et, j imagine qu’il est bcp plus facile de s endormir sur un vélo couché que sur un vélo normal (position qui prédispose à la relaxation, moindre nécessité de concentration pour la stabilité et moindre surface exposé au vent revigorant).

    p.s.
    Merci Gari, pour ce recentrage du sujet

  88. James

    Bonjour,

    Carfree doit commencer à déranger, le complot s’étend il y a maintenant les chercheurs, les assureurs et la prévention routière qui essaie de propager la mauvaise parole.

    http://www.inserm.fr/index.php/layout/set/print/espace-journalistes/comment-mieux-prevenir-les-blessures-a-la-tete-pour-les-cyclistes

    http://www.lesrisquesavelo.com/

    http://www.assureurs-prevention.fr/sites/jcms/c_5702/fr/le-velo-en-ville-mode-d-emploi?cc=c_5004

    http://www.preventionroutiere.asso.fr/Parents/L-enfant-a-velo/Des-chiffres-qui-font-reflechir

    Ceci est un message d’un méchant cycliste, qui mets un casque, et mets quelques fois des habits prèt du corps pour faire du vélo.
    Je fais donc aussi partie du complot Ahahahahahahah

  89. Lours

    Très déçu qu’un article aussi mauvais est sa place sur carfree.

    D’accord pour ne pas rendre le casque obligatoire. Mais inciter les gens à ne pas en porter c’est vraiment criminel et absurde.

    Je roule toujours avec casque, gants et lunettes du lundi au dimanche. En ville comme en montagne.

    Je suis tomber tout seul une fois bêtement en allant au boulot, le casque a bien rappé le bitume! Les gants mon aussi bien protégé.

  90. le vélo petit canard

    Dites donc, les amateurs de casque pour les cyclistes, pourquoi vous ne militez pas pour le port du casque à la maison ? Parce que c’est là qu’ont lieu la très large majorité des accidents… L’autre grande cause c’est aussi tous ces piétons qui marchent de travers… Mais qui d’entre vous porte le casque à pied ou chez soi ? Personne ! Décidemment, vous êtes vraiment à côté de la plaque…

  91. Phil

    Dommage, votre article énonce des vérités mais il manque LA référence : la « fameuse » étude d’un scientifique de Berkeley qui avait pu mesurer que les voitures passaient effectivement plus près des cyclistes casqués que des autres.
    manque aussi un argument de poids, celui que j’appelle « des urgentistes » car je l’ai lu d’un médecin urgentiste pas particulièrement pro-vélo :
    si l’on voulait VRAIMENT casquer les gens qui se font REELLEMENT le plus de traumatismes craniens suite à des chutes, et ce de façon statistiquement vérifiable… ce sont les personnes à pied de plus de 70 ans qui devraient porter un casque !
    et enfin l’argument politico-militant : ce n’est pas au vélo, qui date de Da Vinci, de s’adapter à la bagnole qui a un siècle, mais le contraire. rien ne justifie qu’on doive se « déguiser » (casques, gilets fluos, et WTF encore ?) pour faire du vélo !

  92. Jean-Marc

    Malheureusement,
    un travail scientifique ne signifie aucunement qu’ils s’occupent d’une façon intelligente d’un problème…

    ils parlent du %age de tués et de blessés graves en ville… mais sans donner le %age de trajets…
    si bien que, dans leur étude, il est impossible de savoir que les cyclistes sont MOINS gravement accidentés, et moinsmorts que les automobilistes, que les 50cc, ou -pire que tout- que les motards…

    C’est pourquoi les chercheurs ont étudié l’impact chez les adultes de deux stratégies de promotion (documentation et don d’un casque) en utilisant une méthodologie comparative randomisée.

    Ils ont cherché à comparer deux méthodes de promotion du casque, pour voir laquelle est la plus efficace..
    mais ils n ont pas fait l étude préliminaire…
    celle qui prouverait que ce casque serait utile (ou pas).

    « un peu » embêtant…

  93. moine

    Le casque ne protège pas de tout.
    Il permet , dans certains cas , de limiter les conséquences d’une chute , impliquant un véhicule ou non , affectant le crâne .
    L’argument qui postule que les automobilistes sont plus respectueux des cyclistes sans casque demande à être prouvé .
    JM M

  94. Lomoberet

    ## L’argument qui postule que les automobilistes sont plus respectueux des cyclistes sans casque demande à être prouvé ##
    Il l’a été par une étude scientifique que tout internaute de bonne foi et pratiquant les langues étrangères peut consulter.
    D’un autre coté, cette étude ne me protège pas vraiment, mais j’ai constaté qu’en roulant pas trop à droite, en louvoyant légèrement comme une pauvre (grosse) fille qui en c . . . sur son vélo, les cheveux détachés flottant au vent, je ne suis plus du tout klaxonné et les crétins motorisés s’écartent nettement pour dépasser « cette » grosse fille cycliste dont ils craignent qu’elle ne raye leur carrosserie.
    J’ai également constaté que les camarades féminines du club, pas vraiment jeunes, mais portant cheveux courts et casque, roulant avec maillot de coureur et vélo de course, se sont toute un jour ou l’autre fait envoyer dans le décor ou percuter par un abruti motorisé.

  95. Vacquier

    Je pense que les théories avancées auraient pu être plus credible si il y avait eu des rappels à des analyses ou des statistiques.

    Je suis du coup très peu convaincu après avoir lu l’article alors meme que je suis un farouche défenseur du droit à faire du vélo tête nue.

    Pour moi : obligation de metre un casque > diminution nombre cycliste > reduction masse critique > hausse du danger à vélo.

    D’autres arguments reposant sur le ressenti sont moins bons selon moi.

  96. Jean-Marc

    Tiens, sur l étude de l inserm, un passage très intéressant :

    Deja, 1, ce sont des cyclistes qui ont accepté de faire une étude sur le port (ou non port) du casque
    donc des cyclistes un peu plus intéressés /interpelés par le port du casque que des cyclistes pris au hasard.

    Mais, malgré cela :

    « Dans les premiers mois de l’étude, le port du casque a été observé 8 fois plus souvent chez ceux qui en avaient reçu un. « Mais au bout de quatre mois, plus aucune différence n’était observable entre les différents groupes : la majorité des cyclistes abandonne le casque »

    1- Ceux qui n ont pas eu à faire la démarche d aller en acheter un + dépenser l argent du casque, portent, dans un 1er temps, 8 fois plus le casque :
    celà illustre bien que des contraintes (aller acheter + dépenser de l argent) ralentissement toute augmentation d’activité (le port du casque, dans ce cas)

    Cette partie, appiquée à d autres contraintes, est donc un point très favorable à la fois pour
    – la gratuité TOTALE des TEC urbains (pour ne pas à avoir à chercher une carte de réduct/de gratuité dans un local paumé, 2 contraintes à l usage des TEC pour les personnes ayant droit à un tarif réduit/gratuit)
    – à la NON obligation légale du port du casque, qui entrainerai une contrainte supp. à l accès au vélo de nouveaux pratiquants.

    2-
    « Mais au bout de quatre mois, plus aucune différence n’était observable entre les différents groupes : la majorité des cyclistes abandonne le casque« 

    bizarrement, alors que « 90 % des personnes sollicitées pour participer à l’étude pensent que le casque protège la tête »
    après 4 mois, ils le laissent quasi tous tomber…

    il y a un pb avec le casque ???

    Si ceux qui pensent, à 90% qu’ils est utiles, finissent pas l abandonner…
    Peut-être que rouler avec un casque et/ou se retrouver avec un casque après avoir roulé, n est pas si agréable que cela…

    Si bien qu’une obligation légale, OU une « simple » incitation très forte et répétée de son entourage (à en porter) pourrait contraindre certains à en porter un, contre leurs conforts,
    et donc pourrait rendre le transport à vélo (ou l arrivée) moins agréable… et donc inciter à moins l utiliser, voire à utiliser plus souvent d autres modes de déplacement….

    Ton lien, James, par les conclusions de l’étude, va tout à fait dans le sens de l article de Marcel robert,
    Merci

  97. jean-roule

    C’est vraiment pas sérieux de défendre l’idée que se protéger c’est pas bien, vous ne seriez pas tomber sur la tête ? Ah non pas encore ? Peut-être le mieux c’est d’en reparler après alors ?

    Que le casque ne soit pas obligatoire pour les vélo, c’est très bien qu’il nous reste des libertés.

    Par contre chacun est encore libre de s’habiller comme il l’entend ? J’ai une désagréable sensation « d’intégrisme du vélo » quand je lis ce genre d’article faussement polémique. C’est vraiment un faux débat que de créer la polémique où elle n’est pas ! On alors c’est pour faire du chiffre sur le forum, car ça déclenche toujours beaucoup de réactions ?

    Les statiques sur les morts à vélo je trouve ça cynique ! Y’a quand même plus de gens qui se cassent la gueule à vélo et se font mal, voir très mal, que de morts !

    Sous couvert d’idéologie anti-bagnole, que je soutiens à 100 %, est-ce qu’il faut inciter les gens, les enfants à rouler sans casque ?

    Laissez-les gens faire ce qu’ils ont envie, et si il se casse la gueule à vélo qu’ils aient des gants, un casque, des genouillères, ou un protège slip, qu’est-ce que ça peut vous foutre ? C’est eux qui auront mal, ils sont libre de se protéger !

    La vous dépasser les bornes en confondant idéologie et intégrisme ! Là vous vous tirez simplement une balle dans le pied.

  98. lours

    Entièrement d’accord avec toi Jean-Roule.

    De plus j’ai remarque que c’était typiquement français de ne pas vouloir mettre de casque et pas qu’en vélo. Une amie canadienne me l’a fait remarque pour le vélo et pour la pratique de l’escalade. J’observe les mêmes débat en ski de rando… Je vois aussi beaucoup de cyclo descendre des routes de montagne sans casque autour de Grenoble. C’est inconscient!

  99. Jean-Marc

    Et tu as vu, Lours ?
    En france, il y a AUSSI des gens qui roulent en voiture, en 2RM et même en moto ! ! !

    Leur fait-tu une remarque, à chaque fois que tu vois de tels inconscients ?
    Car les stats de l accidentologie sont formelles :
    il est plus mortel de monter dans une voiture, que de faire du vélo, avec ou sans casque,
    et encore plus mortel de faire du 2RM
    et les pires, de très loin, sont les motards.

    (bien que chaque mort est un mort en trop, les 11 morts par an d enfants à vélo, et l ultra-alarmiste du texte, dans un lien de James, sont risibles, ridicules : 11 morts par jour par accident de la route, 115 morts par jour dû à l air des voitures (42 000/365).
    11 par an… un chiffre intéressant à comparer aux nourissons morts lors de leur bain, ou aux enfants morts dans la piscine des parents… pourtant, certains parents irresponsables, continuent à construire des piscines)

    Les pires que tous, sont les jeunes hommes de 18 à 24ans (ou de 16 à 25 ans, selon les stats),
    que ce soit à bord de voitures (à partir de 17-18ans), de 50cc ou de motos.

    Dès qu’ils ont un engin surpuissants qu’ils sont incapables de maitriser, mais se croient tellement malin qu’ils ne roulent pas assez prudement avec, statitistiquement, ils meurent bcp plus que n’importe quelles autres catégories d usagers.

    ILs meurent bien plus, entre autre, plus que les piétons, les TECistes, et les cyclistes à casque et sans casque.

    On ne peut changer leur sexe, on ne peut changer leur âge.

    Alors, on fait quoi, quand on a ou quand on connait un garçon de 15 an?
    on attend qu’il ait 25 ans, en espérant qu’il soit tjrs en vie, OU on agit intelligement avant ? au-delà de ce que préconise la loi ???

    Pourtant, Lours, Jean-Roule et qq autres, alors que vous faites la morale, que vous vous présentez comme des « défenseurs de la vie » fasse « aux inconsicent »,
    à un jeune homme de 16-17-18-22-25ans, votre fils, par ex,
    vous lui payer une carte de TEC ou un vélo
    OU
    vous voulez tenter de vous débarasser de lui, et lui offrez un 50Cc ou vous lui payer le permis moto ou auto
    (tiens.. MÊME en conduite accompagnée… qui permet de moins mourir, pour les nouveaux automobilistes… les jeunes hommes meurent bcp plus quet toutes autres catégories d usagers…
    si bien que la sécurité routière, jamais en mal d’une idée à la con*, est en train de faire le forcing pour que la conduite accompagnée ne commence plus à 17 ans (comme initialement), ni à 16 (comme maintenant,) mais… à 15 ans, afin que les jeunes hommes puissent sur-mourir un an plus tôt….Youpi !]

    au contraire, il faut :
    NE PAS lui offrir un seul permis, même partiellement… pour l obliger à se le payer, donc à prendre qq années de plus, à travailler, et à devenir plus mature, afin qu’il passe le permis à 20, 21, 22ans, et ainsi avoir un adulte plus mature que passera derrière le guidon ou le volant de l engin motorisé, est la mesure la plus sûre, pour la vie de son fils, qu’un parent aura à faire dans toute la (longue) vie de ce garçon….

    * ils ont constaté, que plus la période d apprentissage est longue,
    moins il y a de risque d’accident mortel, chez le jeune conducteur;
    très bien.

    Donc ils veulent passer de 1an d apprentissage mini, à 1.5an et/ou à un kilomètrage mini pus grand;
    très très bien.

    MAIS,
    alors que toutes les études montrent que la mise à dispo d’un engin puissant dans le jeune age (18-25 ans), est la principale cause de mort,
    ils veulent profiter de ce ralongement de la période d apprentissage (qui permet déjà de conduire dès 16 ans… avec un adulte, mais de conduire quand même)… pour avancer à 15ans l âge possible de la conduite accompagnée
    = complétement dément ! une crétinerie monstre….

    ET, comme les constructeurs auto, et les assurances auto sont fortement pour aussi…
    celà risque d être voté…contre la vie des citoyens…

    (constructeur et assureurs sont pour, car plus on passe tôt son permis, plus on est dépendant : qq un qui n a jamais testé les TEC, parce qu’il est passé de la voiture de ses parents, comme passager, à la voiture de ses parents comme chauffeur accompagné, ne connaitra même pas le réseau de TEC de sa ville, et n imaginera jamais que les 5 km qu’il parcours en auto, pendant lesquels il a droit à des bouchons, pourraient être fait en vélo => plus l apprentissage du permis commence tôt, plus ils se garantissent une clientèle captive… qu’importe si certains meurent… l’important, c est les bénéfices…)

    Alors que la conduite acc. est à 16 ans en france, et risque de passer à 15,
    la begleitetes fahren, en allemagne, un pays qui pratique beaucoup plus la conduite apaisée que nous, elle commence à 17 ans.

    Au contraire, aux USA, un pays qui a une surmotalité routière, par rapport aux pays-bas, danemark, mais aussi allemagne, angleterre, et même france, la conduite accompagnée commence à 14 ans

    Là, si cettte loi passe, Lours, tu découvriras QUI sont les vrais irresponsables…

  100. womber

    simple anecdote concernant le casque : je me suis planté trois fois en 4 ans de vélotaf en passant par dessus le guidon
    Il n’y avait pas une voiture à moins de 10 m : toutes mes chutes se sont faites sur des pistes cyclables à cause notamment de ma vitesse, d’obstacles antivoiture ou de piétons inopportuns.
    Dans tous les cas, ce sont les coudes et les poignets qui ont morflé mais la touche finale a toujours été le choc du casque contre le sol (inertie, faible résistance des muscles du rachis, toussa, toussa). Bref, quelques plâtres ou attelles mais 3 traumatismes craniens évités.

    Le casque n’est pas obligatoire, il est juste indispensable

    C’est quand même c… de se tuer à 10 km/h sur une piste cyclable, non ? Et ça, il n’y a quasiment qu’un TC qui en soit capable (ou alors, le bar-end dans le foie mais c’est plus rare)

  101. Avatar photoCarfree

    On sent bien que le débat se polarise, comme l’a très bien dit Gari, entre vision macro et expériences individuelles. Ce qui est somme toute assez normal car, sur le sujet du casque vélo, une vision de type rationnelle à l’échelle macroscopique va justement à l’encontre de l’expérience vécue à l’échelle individuelle. Certains se sentent donc « agressés » dans leurs pratiques ou leur vision de la question, même si ce n’est pas le propos de l’article.

    Par ailleurs, sur une centaine de commentaires, personne ne relève la question du casque pour automobiliste pourtant abordée dans l’article. Or, vu le nombre nettement plus nombreux d’accidents de voiture que de vélo et l’utilité quasi-certaine du casque pour automobiliste prouvée dans l’étude australienne citée dans l’article, j’ai envie de demander à tous les partisans du casque vélo: pour être en accord avec vous-même et au vu de l’insistance de certains sur la question du « traumatisme crânien », je suppose qu’à chaque fois que vous montez en voiture, en conducteur ou passager, vous utilisez bien évidemment un casque pour protéger votre tête?

    Le risque d’accident étant infiniment plus important en voiture qu’à vélo, il serait inconscient de votre part de ne pas utiliser de casque dans une voiture à partir du moment où vous portez un casque à vélo et que vous promouvez publiquement l’utilité du casque vélo. Ou alors tous vos discours sur le casque vélo n’ont aucune crédibilité…

  102. Gari

    De Jean-Roule : « Par contre chacun est encore libre de s’habiller comme il l’entend ? J’ai une désagréable sensation « d’intégrisme du vélo » quand je lis ce genre d’article faussement polémique. C’est vraiment un faux débat que de créer la polémique où elle n’est pas !  »

    C’est fou ça, je n’ai vu nulle part Marcel préconiser l’interdiction du casque vélo.
    En gros, lorsque l’ensemble des médias a un discours du type « portez un casque, c’est important », c’est bien, ils ont raison, par contre lorsqu’une personne démontre que la réalité n’est pas si simple, et qu’il y a de réels inconvénients au port du casque, à tel point que cette personne considère que ces inconvénients sont plus importants que les avantages (et on se place encore une fois d’un point de vue macro, ce serait sympa d’arrêter les anecdotes sur la tante Germaine qui s’est fait bobo à la tête parce qu’elle ne portait pas de casque), alors cette personne serait un « intégriste » ? Voire créerait une polémique où elle n’est pas (forcément, lorsque l’ensemble des médias dominants a un discours bien lisse et allant toujours dans le même sens, un opposant sera forcément voué aux gémonies) ?

    Hé ben. Belle façon de voir les choses. Je remarque en passant que pas un seul argument de l’article de départ n’est cité ni attaqué dans le message de Jean-Roule. Une attaque exclusivement basée sur le fait que Marcel a l’outrecuidance de penser autre-chose que les grands médias.

    Oui, je fais une fixette sur les médias. Si les médias, depuis des années, ne se contentaient pas de discours simplistes à l’emporte-pièce, alors on n’aurait pas toute une flopée de gens venant s’offusquer ici qu’on ose réfléchir un tout petit peu plus loin que le bout de son nez.

  103. womber

    je crois surtout qu’il y a deux débats :
    – pour ou contre l’obligation du casque
    – pour ou contre l’utilité du casque (et ses éventuelles influences sur le comportement des cyclistes et des motorisés)

    On peut être contre l’obligation du port et le porter systématiquement, c’est un principe de liberté personnelle.

    Quand a induire de faux sentiments de sécurité, je me marre : l’automobiliste assez stupide pour vous frouler à 5 cm se f… royalement que vous ayez ou pas un casque/écarteur/gilet/deux gosses/etc… puisque c’est son cervelet qui fera le boulot et surement pas son cortex cérébral

    Par contre, interdire le mobile au volant ou les écouteurs à vélo, je vote pour.

  104. jean-roule

    Je soutiens Marcel dans le fait de « penser autrement », et je me battrai volontiers pour qu’il puisse s’exprimer, nous sommes bien sur les mêmes ligne de réflexion !

    Mais personne n’est à l’abri de dire des conneries …

    Il y a bien 2 débats :
    – la légalisation du port du casque de vélo : non souhaitable.
    – le fait de porter un casque de vélo ou pas : sans législation il serait surtout souhaitable de laisser le libre arbitre à chacun.

    Car normalement chaque cycliste possède également … un cerveau, et peut même avoir accès des informations libres et indépendantes.

    Sinon il y a d’autres débats amusants :

    – Si on porte la bourka est-ce que ça dispense de porter un casque de vélo ?
    – Porter un casque dans sa bagnole, on risque pas d’avoir l’air aussi con qu’un pilote auto ?
    – L’Eglise catholique est plutôt contre l’utilisation du préservatif, mais le pape fait-il du vélo ?

    Preuve que personne n’est à l’abri de dire des conneries !

  105. Gari

    Au risque de paraître borné, j’ai du mal à comprendre d’où sort ce débat sur « le fait de porter un casque de vélo ou pas : sans législation il serait surtout souhaitable de laisser le libre arbitre à chacun ». En tout cas, ce n’est pas du tout le sujet de l’article original.
    Le débat de Marcel me paraît plutôt centré sur « d’après telles et telles sources, les conséquences du port du casque d’un point de vue macro sont globalement négatives, j’invite donc tous ceux qui sont sensibles à mes arguments à militer contre le port du casque ». Point d’exigence d’interdire le casque. Le libre-arbitre est donc respecté (ouf).

    « Car normalement chaque cycliste possède également … un cerveau, et peut même avoir accès des informations libres et indépendantes. » : Tiens, c’est un argument de publicitaire ça, habituellement, sur le style « mais non la pub ça ne manipule pas du tout les gens, ils ont un cerveau ».

    Mais bon, c’est parfait, on est d’accord : Carfree est justement un site d’information libre et indépendante 🙂

  106. pédibus

    Cette histoire sécuritaire du casque « préventif » pour les cyclistes renvoie sans doute à une intériorisation généralisée des vertus de la mobilité vélo : on voudrait qu’en plus de ses bienfaits sanitaires – prévention de l’obésité, des maladies cardiovasculaires… -,sociétaux – lien social plus fort qu’en situation d’isolement dans une carrosserie, pire encore avec des vitres teintées à la tonton macoute… – et urbanistiques – occupation d’une partie de la place nécessaire au fonctionnement du système automobile -, pour ne citer que ces vertus… on voudrait donc lui fixer l’objectif idéal de zéro victime pour sa pratique.

    Intériorisation généralisée des vertus de la bicyclette dans les constructions cognitives jusqu’à en faire un idéal, forcément sans défauts? Ou syndrome d’intolérance bien connu chez ceux qui ne se reconnaissent pas dans les situations d’altérité? L’identité acceptable étant alors le standard actuel automobile, sa kyrielle d’insuffisances ne faisant qu’à peine l’objet d’un début de discours sur sa remise en cause, mais à pratique constante bien entendu… Il ne serait sans doute pas déplacé, sur ce thème du déplacement doux (!), de faire un parallèle avec la posture raciste, qui elle aussi peut être assimilée à une épreuve avec l’altérité, quand on ne tolère aucun écart de conduite (!) chez ceux qu’on se refuse encore à considérer comme soi, un contemporain ordinaire, parce que quelques détails cristallisent méfiance et défense exacerbée…

  107. Lours

    A jean marc,

    C’est marrant, tu parle de « stats »

    Quand je te dit que je fais du vélo tout les jours tu ne vois pas un rapport avec les stats? Je pense que je suis un peu plus exposé que le cycliste moyen des stats…

    Autre chose, tu parle en nombre de mort mais tu ne fait pas le rapport au nombre de pratiquant. C’est juste de la mauvaise fois. Tes arguments ne tiennent pas la route.

    Concernant la conduite accompagnée… je suis entièrement d’accord avec toi mais c’est pas trop le sujet du post.

  108. Jean-Marc

    Daniel Clerc,
    J ai trouvé intéressant ton sujet sur le virage inverse,

    Par contre, je ne comprend pas tes 2 derniers liens sur ce sujet :

    Tu n y parles que de cyclotourisme et de cyclorandonnée.

    Hors, ce n est pas le sujet, ICI :

    « Parallèlement, certaines voix ont commencé à se faire entendre pour proposer, voire imposer le port du casque vélo à tous les cyclistes, y compris ceux qui utilisent simplement le vélo comme un mode de DÉPLACEMENT, et NON PAS comme un sport.

    A coup de statistiques diverses et variées, la question du port du casque vélo est ainsi devenue un élément du débat concernant la mobilité vélo. Or, il s’agit d’un faux débat et une interview récente de Claude Lievens Souday, Vice-Président de la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB), vient très justement remettre les pendules à l’heure. »

    Comme je l ai dis plus haut,
    je n ai rien contre le port du casque en VTT… et même, je conseille fortement les mentonières en dur

    (pour le cyclotourisme, comme je ne connais pas bien les dangers du cyclotourisme, contrairement aux dangers du cycliste urbain, je n ai pas émis d avis)

  109. Manue

    Non mais j’halucine en lisant cet article et la polémique qui s’ensuit….

    Cycliste en ville, je suis également mariée à un urgentiste réanimateur, et dans la plupart des cas de cyclistes accidentés, le casque protège bien la tête, évitant ainsi les conséquences les plus graves.

    J’ai du mal à comprendre pourquoi certains sont contre. Vous êtes aussi contre le port de la ceinture en voiture ?

  110. Gari

    @Manue : commencer par lire l’article serait une bonne idée pour avoir une réponse à la question « J’ai du mal à comprendre pourquoi certains sont contre ».

  111. Jean-Marc

    J’irai plus loin, Gari :
    Lire l’article, les liens dans l article, et les liens donnés dans les commentaires :

    Les réponses s’y trouvent, même s’il faut un peu les chercher.

    exemple, de choses intéressantes,
    qu’on peut trouver dans un lien donné ici :
    le 3eme lien du 1er commentaire de Lola (le 8 mai) :

    http://www.thetimes.co.uk/tto/public/cyclesafety/
    plusieurs articles sur le vélo,
    Plusieurs intéressants :
    1-Cycle-only traffic light filters ‘help safety’

    Cyclists are to be given more space at dangerous junctions and cycle-only filters at traffic lights…

    Avoir un feu vert spécifique, qui devient vert avant celui des autos, permet de diminuer fortement la mortalité cycliste aux carrefours, l endroit le plus dangereux pour les cyclistes urbains (vélo coinçé par un véhicule tournant à droite, ou cycliste tournant à gauche et ne s étant pas positionné suffisement tôt à gauche avant le carrefour)

    Voilà une VRAIE bonne idée…
    comme quoi, certaines idées permettant d augmenter réellement la sécurité sont efficaces.

    2- London acts to make junctions safe for cyclists

    Cycling organisations welcomed a £300 million plan to rebuild 33 of the biggest and most dangerous road junctions in the capital
    c.f. même commentaire que pour le point 1

    3- 2 articles des AA, sur le fait que les automobilistes ne voient pas les cyclistes, et donc sur une campagne des AA auprès des automobilistes, pour qu’ils pensent à faire plus attention (avec des autocollants mis à certaines intersections)

    Nine out of ten drivers find it difficult to see cyclists, while a majority are surprised when riders appear “from nowhere”

    un point qui explique SUR QUOI doit porter la sécurité piétonne et cycliste, principalement :
    sur les AUTOMOBILISTES
    (et les 2RM, et camionneurs)
    Comme je l avais dis dans un commentaire plus haut, le 4 mai, en l’excellent lien carfree « whodunnit »

    Car le nombre de cyclistes urbains morts ou estropiés à vie, suite à une accident en ville, sans rencontre avec un véhicule motorisé, n est pas statistiquement important.

    autre lien qui te donne une partie de la réponse :
    mon lien du 8 mai, juste sous la réponse de Lola,
    sur « les-benefices-et-les-risques-de-la-pratique-du-velo-evaluation-en-ile-de-france »

    Selon cette étude officielle,
    « les bénéfices en termes de mortalité d’une augmentation de la pratique du vélo en Île-de-France seraient 20 fois plus élevés que les risques »

    => bcp plus de cylistes sur les routes, au point qu’il y ait un cycliste urbain de mort en plus sur les routes
    => 20 personnes (dont potentiellement ce cycliste… qui serait mort d’un AVC dans son auto, s’il n était pas cycliste) qui ne meurent pas.

    Pour chaque mort cycliste en plus, 20 morts évites, par rapport à la situation actuelle,

    ou, si tu ne comprend pas bien,
    le fait qu’on soit en france, et pas au danemark ou en hollande, pays où il y a plus de cyclistes urbains,
    fait qu’on a plus de 2 fois trop de mortalité routière :

    1 500 à 2 000 morts de trop PAR AN car nous sommes en SOUS-cyclisme urbain.
    (c.f. les 2 liens copenhagenize.com que j ai donné dans les 1ers commentaires)

    Plus de 1 111 morts par an en trop,
    Là.. on n est PAS DU TOUT dans le même niveau d ordre de grandeur que pour les 11 morts d enfants par an à vélo, du lien de James…

    Autres liens intéressant :
    les liens de James :

    J ai répondu ici, à son 1er lien, celui de l INSERM
    (qu’il n a visiblement pas lu…
    vu que cette étude montre l inverse de ce qu’il a voulu prouvé, en donnant le lien…)

    J ai aussi répondu ici à son dernier lien, celui de la prévention routière

    et j ai répondu sur un autre sujet à son lien vers les assureurs (2 onglets ouverts… je me suis trompé ^^) :

    http://carfree.fr/index.php/2014/04/17/comment-creer-76-600-emplois-et-sauver-10-000-vies-chaque-annee/#comment-30834


    Un lien que je ne retrouve pas
    (peut-etre qu’il est sous un autre sujet ?)

    parlait de la mortalité cycliste en france en 201x
    (2012?)
    155 morts, de mémoire.

    3 choses importantes, dans ce nombre :

    A- c était le nombre total de morts à vélo, toutes pratiques confondues :
    2/3 des morts étaient… des VTTistes et des cyclosportifs !

    un peu comme si, dans les stats de mortalité routière, on mettait 2/3 des morts auto viendraient des rallyes et de la F1…

    je veux bien que les cyclosportifs, sur départementale (mais pas ceux mourrant d’une crise cardiaque sur un vélodrôme à Paris, comme c est arrivé il y a 2-3 ans)
    soient pris en compte dans les morts de la route.

    Mais que des gens sur un parcours VTT, DH en forêt ou sur un parcours de trial ou un terrain de BMX, soient pris en compte, c est juste ridicule…

    Et, comme ici, on ne parle du casque pour les cyclistes urbains,
    pas pour les VTTistes et cyclosportifs (car rouler entre 25 et 50km/h en peloton serré, ou rouler entre 15 et 25km sans être serré n’induit pas les même risques de tomber, et les même blessures, quand on tombe tout seul/suite à un contact avec son voisin).

    Si bien qu’il faudrait regarder, pour le casque, uniquement les cyclistes urbains.

    B et C : 155 morts sur une année :
    moins de 2 morts par département, sur un an :
    c est l épaisseur d’un cheveu : un chiffre, qui, d ailleurs, évolue de +10% à -20% d’une année sur l autre :
    à moins de faire des moyennes sur 3 – 5 ou 10 ans, il est impossible d’interpréter quoi que ce soit d’une évolution annuelle

    (par contre, la hausse de la pratique, peut ere analysée, année par année :
    les 100aines, ou 1 000iers de déplacements vélos en plus, sont statistiquement significatif, 0, 5, 10 ou 15 morts de plus ou de moins sur un an ne veulent rien dire.. surtout que ce n est pas les même personnes qui sont morts l année d avant.
    Au contraire, la plupart des gens ayant fait X km à vélo l année dernière, vont participer aux Y km parcourut à vélo cette année)

    Le point C, est que le lien donné la variation du nombre de morts cyclistes par rapport à l année précédente.. et s en alarmait…
    Mais il avait oublié de regarder la tendance sur les 30 dernières années, et l évolution des 5 dernières années…
    là, on découvrait une évolution opposée à celle dénoncée


    Manue,
    de la lecture intéressante : les stats officiels des morts de la route (et autres stats) du gouvernement français :

    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/donnees-densemble/1869/873/memento-statistiques-transports.html

    chapitres 3 et 4

    regarde l évolution de la mortalité par pays, de la 1ere à la dernière année
    (attention, l allemagne passe de RFA à RFA+RDA, si bien que la chute de mortalité routière, deja supérieure à celle de la france, et encore plus spectaculaire en tenant compte de cette donnée)
    on y voit que les USA ont une chute de mortalité 2 fois moindre que la france, qui n est cependant pas un très bon élève
    (meilleure que le portugal, mais pire que l allemagne, par ex)

    que la france à une chute de mortalité moindre que l allemagne,
    et que l allemagne a une chute moindre que la hollande et le danemark :

    en fait, plus un pays à de cyclistes,
    plus la chute de mortalité routière (tous véhicules ! ! !) est importante d’une année sur l autre,
    et il y a un effet cumulatif.

    4% de trajets vélo en france, moins de 2% aux USA
    => sur la période donnée par le site du gouv.,
    2 fois trop de mortalité routière aux USA…

    je ne sais plus qui parlait du vélo aux USA, en les prenant comme exemple…
    (et c est presque aussi pourri au canada, n’est-ce pas, BromptonAddict)
    mais, vu leur chiffres ultra pourris de mortalité routière, c est mieux de ne SURTOUT PAS prendre exemple sur eux…
    Mais que EUX regardent ce que NOUS ont fait

    ils mettent des casques à vélo ?
    les français et les allemands en mettent bcp bcp moins ?
    les hollandais et les danois en mettent bcp bcp moins ?

    Pourtant, les routes les plus sûres sont au danemark/hhollande, puis allemagne, puis france… et, loin derrière, USA :

    Les chiffres des morts de la route, dans ces 5 pays montrent qu’il est impératif de plus faire de vélo en ville.
    Et que TOUT frein, toutes contraintes ralentissant la progression du vélo en ville, met de nombreuses vies en danger de mort.

  112. Septentrional

    Ces dernières semaines à Montréal il y a eu plusieurs accidents graves de la circulation impliquant des véhicules motorisés et des transports actifs (piétons et vélos dans ce cas). Dans ces cas recensés par les médias qui ont suscité une certaine prise de conscience, on n’ose pas revenir sur la question du casque.

    Le premier accident concernait une personne utilisant un vélo pour se déplacer qui fut fauchée par un camion sous un viaduc. D’autres des personnes traversant à une intersection. On a enfin osé soulevé d’autres hypothèses comme l’aménagement urbain. Jamais des casques n’auraient sauvé la vie de ces personnes.

    Et je suis toujours surpris d’entendre avancer cette donnée statistique sans contexte (L’ère des données et non plus des informations) sur le nombre d’accident relevé à vélo où il y a aurait des blessures à la tête. Je suis porté à croire que c’est le cas ici aussi, c’est-à-dire que les chiffres de pratique plus dangereuse par l’intensité de l’usage du vélo soit en cause. Est-ce que l’on fait partout l’amalgame entre les ceux qui font du 30km/h et plus ou des descentes hors sentiers avec ceux qui se servent de leur vélo pour se déplacer seulement ?

    Ici aussi on nous sert le témoignage sans référence d’urgentologue effaré devant ce que le vélo peut causer et j’en ai assez. D’où viennent ces chiffres bon sang ?

    Et les portières qui s’ouvrent pour vous envoyer balader SOUS les roues d’un véhicules au gré de la chance. Prêt à parier que le casque ne résoudrait pas tout.

    Même une armure complète ne préviendrait pas une mort lorsque l’on est percuté par un objet si massif et rapide qu’un véhicule motorisé.

  113. Jean-Marc

    Et je suis toujours surpris d’entendre avancer cette donnée statistique sans contexte (L’ère des données et non plus des informations)

    Oui…
    on crée des cases, et on les coche.
    après, le choix (très discutable) de telles ou telles cases à remplir, influence l impression d ensemble qui se dégage après coups.

    Ainsi, quand il y a un accident de la route, on va +/- pouvoir savoir si la personne a bu, téléphoné, ou griller un feu,

    si bien qu’on dit « l alcool est responsable de X% des accidents de la route mortels »
    ou « griller un feu est responsable de Y% … »
    (sans que ne soit jamais remise en cause l existence de ce feu, pourtant reconnut comme étant accidentogène, favorisant les conduites à risques importants (accélération illégale à l approche d’une intersection), et favorisant les accidents mortels)

    mais personne ne relève que plus de 95% des personnes causant les accidents mortels étaient en véhicules motorisés :

    j ai deja vu des piétons téléphonant, gesticulant, courant, ET percutant d autres piétons : AUCUN n est mort…

    de même, pour l alcool : le coma éthylique existe.. mais concerne bcp bcp bcp moins de morts que ceux causés par la diminution de perception et la desinhibition d’un motorisé « légèrement » alcoolisé, qui crée un accident mortel
    (légèrement, par rapport à un coma éthylique entrainant la mort)

    Ainsi, à vélo, l alcool excessif est largement moins dangereux qu’en motorisé.

    ET ils refont ces pb de cases, et d influence des cases, entrainant des conclusions biaisées, avec le casque et le vélo :

    au lieu d avoir une vision globale, la seule qui compte au niveau d’une population, au niveau statistique, donc aussi au niveau individuel*, ils vont détailler une case par rapport à une autre (casqué ou pas, en cas de tel ou tel type d accident),

    sans voir que « toute chose étant égale » n est jamais vrai…
    si bien qu’un petit gain d’un coté, peut très bien entrainer une très grosse perte de l autre, quand tous les éléments entrent en interactions réelles.

    (C est le cas pour le casque, mais celà est aussi vrai pour d autres systèmes, comme certains systèmes automatiques d aide à la conduite auto… qui, en tests, sur de courtes distances, peuvent améliorer la sécurité, (mais améliorent surtout le confort, souvent opposé à la sécurité) mais, qui, appliqués en vrai, favorisent l ennui, la chute de vigilance, les occupations annexes (téléphone et autres), et les conduites plus dangereuses (plus rapides, plus « sportives »), augmentant en fait les risques; celà commençant avec la direction assistée, pour finir avec la majorité des travaux en cours d aides à la conduite; même l’idée la moins pire, la caméra infra-rouge pour voir les animaux-piétons-cyclistes, peut créer des accidents :

    un nid de poule, une ornière, une barre de fer, ou un cadavre ne seront pas visibles thermiquement :
    on ne les tuera pas, en roulant dessus, mais celà pourra nous faire perdre le contrôle, et nous envoyer dans le décor :
    plutôt que de rouler à 90 avec caméra infrarouge, rouler à 45 avec feux normaux, donc avec un temps de réaction plus grand, et des conséquences moindres en cas de pbs, serait bien mieux.
    Et ceci, sans parler des animaux/piétons/cyclistes/autres qui peuvent venir des cotés : les sangliers sont là pour montrer que conduire à plus de 70 ou à moins de 45, en forêt, permet d avoir, ou de ne pas avoir de rencontres facheuses… qu’importe qu’on ait des caméras infrarouge et un sifflet à ultra-son : soit on arrive trop vite pour que l animal puisse détecter notre présence et réagir en conséquence, soit on arrive à une vitesse lui laissant le temps de s éloigner)

    * Dans certaines conditions (niveau de cyclisme d’une population, niveau d adoption d aménagements efficaces) si « J » ai, si un cycliste urbain a, statistiquement, un risque sur un million ou un risque sur un milliard d être percuté lors d’un trajet en vélo en ville,
    celà risque d amener bien plus ou bien moins de témoignages de cyclistes percutés.

  114. lola

    @JM
    « Car le nombre de cyclistes urbains morts ou estropiés à vie, suite à une accident en ville, sans rencontre avec un véhicule motorisé, n est pas statistiquement important. »
    Ce qui m chagrine beaucoup dans cette discussion c’est la focalisation sur l’argument statistique qui acquiert une plus grande une « évidence » que les cas de par sa force numérique. C’est problématique moralement (une vie en vaut-elle une autre ?) et analytiquement aussi (ce n’est pas parce que ce n’est pas important statistiquement que ce n’est pas important). Vous n’arriverez jamais à vous faire entendre tant que vous ne conférerez pas une légitimité et une reconnaissance à ces corps brisés, dont l’expérience ne saurait être mise de côté de par leur seule insignifiance statistique, tant d’un point de vue médical, sociologique, ou politique. Acceptez de reconnaitre ces expériences et faire dialoguer les échelles et vous verrez que le débat avancera (plutôt que de se camper sur une position surplombante qui ne rend pas compte de l’expérience de nombre d’entre nous accidentés ou souvent à deux doigts de l’accident – je ne compte plus !)

  115. Jean-Marc

    C’est problématique moralement (une vie en vaut-elle une autre ?)

    si c est moralement problèmatique,
    s’il ne faut pas s occuper de santé publique, de chiffres globaux, pour représenter ce qui se passe pour une population,

    alors, il faut tout faire pour protéger TOUTES les vies tout le temps :
    il faut INTERDIRE toutes causes prouvées de nombreuses morts (tabac, automobile, tous produits cancerigène,…) ou de modifications délétères de la santé (perturbateurs endocriniens, pesticides,…)

    Personnellement.. c est +/- ce que je fais
    (je n ai pas de voiture, je ne fume pas, je n achète pas de surgelés ni de conserves métal (fils plastique des surgelés et autres plats indus et vernis des boites pour les perturbateurs) ni de produits non bio (pas de pesticides et autres produits phytosanitaires)
    MAIS je suis pour la liberté
    je n’impose pas à tlm de ne pas avoir de voiture, ni de manger comme moi (même si c est très bon).

    Par contre, je suis pour l information du public,
    et sa POSSIBILITÉ d’avoir un LIBRE CHOIX :

    savoir que la voiture tue, mais avoir une ville 100% conçue pour la voiture et tout le budget transport dédié à la voiture… ce n est pas avoir le choix.

    savoir que la ville tue, et avoir certaines rues piétonnes, des zones 20, des parkings vélo à l entrée de toutes les administrations et grandes boites, ainsi que des TEC,

    çà, s est offrir la possibilité que les gens puissent choisir d utiliser le pire ou le meilleur moyen de transport individuel, au lieu d être prisonniers d’un seul mode.

    (bon… sur certains points, comme la consommation par passager, il y a encore pire que l auto… l hélico,
    mais bon, c est un moyen de transport qui reste encore assez margilanement utilisé…
    sur la dangerosité et la mortalité, les 2RM sont pires… mais sont moins utilisés)


    Vous n’arriverez jamais à vous faire entendre tant que vous ne conférerez pas une légitimité et une reconnaissance à ces corps brisés, dont l’expérience ne saurait être mise de côté de par leur seule insignifiance statistique, tant d’un point de vue médical, sociologique, ou politique

    Je ne comprend pas ce que tu veux dire…

    tu veux que les JT fasse encore plus de sensationnalisme ?
    alors qu’ils nous abreuvent deja à plus soif de faits divers ?

    (tiens, je viens de voir le documentaire « les chiens de garde » sur les média dominants en france : présence des faits divers dans les JT ces 5 dernières années : x4 !, une augmentation de 300% ! pendant ce même temps, -40% de meurtres… et donc, fort logiquement, sentiment d insécurité qui augmente (et donc aide aux votes front national, UMP, et à la vente de loquets), alors que la réalité est à la baisse…)

    Tu veux qu’on montre les morts des accidents de la route dans les JT, pour que les gens prennent conscience de cette réalité quotidienne ?
    (quotidienne : 11 morts directs de la route, en france, chaque jour, auxquels s ajoutent les 115 morts indirects quotidiens)

    Mais les JT ne sont pas intéressés… c est trop commun…

    un mort ou un estropié de la route…
    on n en parle jamais.. sauf quand il est celèbre (Camus, Coluche, … )

    par contre, un bijoutier qui tire sur un voleur, ou une grand-mère qui se fait voler son sac à main, çà, au moins, çà mérite la UNE…

    Mais, de toute façon, un tel sensationalisme ne serait pas forcément efficace pour la prise de conscience de la réalité de la route et de la rue, en france :

    du fait de la brutalité des morts, de l horreur des chaires déchiquetées lors d’un accident auto, les gens mettent un écran protecteur psychique, un rejet mental, entre cette réalité, et ce qu’ils acceptent de recevoir.

  116. apanivore

    Comme les accidents de cyclistes en ville qui auraient été protégés par un casque sont fort peu nombreux, on ne peut même pas en faire une statistique. Celle-ci ne représente rien. Faire une statistique à partir des morts à vélo à Paris alors qu’ils se comptent sur les doigts d’une main ça ne veut rien dire. Quand 2 accidentés de plus représentent une hausse de 40% ça ne veut rien dire.
    Bref ces accidents en sont réellement, de par leur rareté.

    Par contre les accidents de la route, impliquant des véhicules motorisés ne sont pas des accidents. La preuve, on est capable de prédire avec une assez bonne précision combien il y aura de morts sur les routes cette année, il suffit de regarder les chiffres de l’année dernière. Si on est capable de dire à l’avance que 1900 personnes vont mourir cette année dans les accidents de la route en France, comment peut-on encore dire que ce sont des accidents ? On l’accepte comme un fait, comme si c’était déjà acté, un genre de tribu à payer à la route.

    Je pense qu’il ne faut pas vouloir protéger, contre leur gré, les gens des accidents, des vrais, ceux qui sont improbables, sinon il faudrait les obliger à vivre avec une combinaison airbag en permanence, même chez-eux où un accident domestique peut survenir, une chute dans les escaliers ou sur le carrelage mouillé de la salle de bain… Par contre il faut les protéger de ceux qui sont très susceptibles d’arriver.

  117. Gari

    @Lola :
    « Vous n’arriverez jamais à vous faire entendre tant que vous ne conférerez pas une légitimité et une reconnaissance à ces corps brisés, dont l’expérience ne saurait être mise de côté de par leur seule insignifiance statistique, tant d’un point de vue médical, sociologique, ou politique. »

    Tu sembles opposer les « corps brisés » réels, ceux qui issus de la fameuse « vision micro » dont on parlait il y a quelques jours, et pour lesquels il est « facile » de déterminer si le casque a été utile ou pas (grâce à la fameuse case à cocher évoquée par Jean-Marc), et les « corps brisés » abstraits, issus de la « vision macro », pour lesquels il n’existe pas de case à cocher. Et ces corps brisés sont « abstraits » parce que justement, on ne peut (ou ne veut) pas dire : « madame Michu est morte parce que ses voisins trouvent que le vélo c’est dangereux, puisqu’on dit qu’il faut absolument porter un casque, et donc ils ne font pas de vélo, et donc la rue que madame Michu empruntait est peu souvent empruntée par des cyclistes, et donc l’automobiliste Dupont qui a tué madame Michu n’est pas habitué à en voir, et donc il ne fait pas attention, et donc il l’a renversée ».

    Et pourtant ces corps brisés abstraits sont bien concrets, réels, mais ils ne sont quantifiables que par la statistique justement.

  118. lola

    Pourquoi partir sur de grands chevaux de bataille et ne pas répondre simplement ?

    Je n’ai jamais parlé de JT, rien à voir, mais du fait qu’on ne peut pas simplement gouverner les conduites des gens qu’à partir de données épidémio parce que les comportements sont produits par une multitude de facteurs, parce que les acteurs ont une subjectivité, un point de vue politique. La science informe mais ne gouverne pas. Et encore, la science a ses limites…

    Parler des expériences, c’est plutôt un problème philosophiques, politiques, et scientifiques : comment faire s’accorder des données à l’échelle de la population avec une expérience individuelle ? vous dites les accidents ne sont pas importants, mais ils le sont pour les gens qui en font l’expérience ! et l’expérience est souvent un bon facteur de mobilisation sociale : on ne se mobilise rarement pour des données épidémio (sinon, ça fait longtemps qu’on aurait interdit la voiture..), mais parce qu’une expérience, une subjectivité nous incite à nous mobiliser, parce que nous sommes engagés dans un rapport politique avec le monde. Mon commentaire s’adressait aux lecteurs de cette page qui ont eu un accident : est-ce vraiment bien nécessaire et stratégique de leur dire que statistiquement leur accident n’est pas important…

    maintenant ciao, tout est dit, le débat est fait pour faire avancer des positions, tout est dit et si vous campez toujours sur vos arguments sans écouter les accidentés de la vie, tant pis pour vous.

  119. Gari

    C’est fou ça, on dit AU CONTRAIRE que les accidents sont importants, c’est même pour ça qu’on veut les réduire… Qui a dit, à un quelconque moment, que les accidents n’étaient pas importants ?

  120. lola

    JM a dit : « statistiquement pas important » et tout en disant que les porteurs de casques sont irresponsables… je ne sais plus quel présomptueux a dit qu’il était quasiment impossible d’avoir un accident en faisant attention. le vélo n’est pas dangereux ok, j’en fait tous les jours, mais je porte un casque après 2 accidents et qu’on me dise que c’est pas important et stupide étant donné les statistiques, est franchement contreproductif.

    « les cyclistes se soucient principalement de leur sécurité », et on débat surtout des infrastructures, pas du casque. la messe est dite.

  121. Jean-Marc

    les cyclistes se soucient principalement de leur sécurité », et on débat surtout des infrastructures, pas du casque. la messe est dite.

    Merci

    J approuve à 100% cette partie :
    s occuper des infrastructures, avec les doubles-sens cyclistes, les SAS vélos, les feux vélo, les chicanes avec by-pass vélo, les parkings à vélo, les rues piétonnes autorisées aux cyclistes, les zones 20, …

    afin d améliorer la cyclabilité, la sécurité, et de diminuer l automobilité, est jsute la meilleure des choses à faire.


    Parler des expériences, c’est plutôt un problème philosophiques, politiques, et scientifiques : comment faire s’accorder des données à l’échelle de la population avec une expérience individuelle ?

    comme dit plus haut par Vincent,
    une addition d’anecdotes personnelles (qui plus est, suggestives) ne représentent pas des données fiables.

    exemple, mon cas, 3 infos personnelles :

    – dans mon entourage proche, je connais (déjà… mais uniquement) 3 personnes mortes à moins de 30 ans :
    1 par cancer (donc statistiquement normal.. même si c est jeune),
    1 non représentatif
    et 1.. mort par un accident de la route en voiture… donc statistiquement représentatif (un jeune homme, en sachant que les accidents de la route sont la 1ere cause de mort (ultra-prématurée) de garçons de 16 à 24 ans)

    aucun n était à vélo, ni ne portait de casque,

    Par contre, le cancer a pû être favorisé par les C.O.V. et les gaz d échappement des voitures/camions,
    et la voiture est directement responsable de la mort du 3eme :
    2/3 des jeunes gens que je connais (connaissais…) auraient pû être encore vivants, s’il y avait plus de monde qui faisait du vélo, donc eux (surtout pour le 3eme).

    Et toi, au lieu de nous parler de ton casque (alors que tu es vivante, et semble en bonne santé, vu que tu n as ps parlé de ton fauteuil ni de ta jambe coupée)

    tu ne connais pas des personnes mortes par accident de voiture,
    ou de cancer, AVC, ACV, diabète de type II ?
    ou atteintes d asthme, allergies, de problèmes reproductifs ?
    Tous pbs liés directement ou indirectement et partiellement à l automobile, ses COV et gaz d échappement, et la sédentarité qu’elle induit.

    Malheureusement pour toi…
    je suppose que tu en auras plus, parmi ta famille, amis et connaissances, que tes 2 ou 3 accidents dont tu estimes que le casque t a protégé.

    – Mes accidents en vélo :
    j ai eu, en tout et pour tout, 3 accidents en vélo ayant entrainé des dermabrasions :
    pour les trois, c etait dans les 9 premiers mois de mon vélotaf quotidien, quand je ne savais pas me placer sur la chaussée.. et quand je ne savais pas chosir la chaussée à utiliser :
    en effet, dans les 3 cas, j étais sur une piste ou une bande cyclables. et, dans 2 cas, une voiture me doublant dans la voie tous véhicules a tourné à droite, s est rabattu sur moi en me grillant la priorité (de la piste une fois, de la bande une autre fois), et une fois, un piéton (ayant l interdiction de marcher sur une piste cyclable, qui est EXCLUSIVEMENT réservée aux cyclistes), a traversé juste devant moi, en changeant de direction, si bien que je l ai touché au bras, et que celà m a déstabilisé, si bien que je suis tombé :

    => 100% des accidents que j ai eu ont eu lieu à un endroit où les automobilistes et piétons ne s attendent pas du tout à voir un cycliste : une piste ou une bande cyclable…

    alors que, depuis ces 3 accidents, je roule sur la chaussée, au milieu des voitures : les automobilistes et piétons ne s attendent pas plus à y voir un cycliste que sur une piste ou bande…
    MAIS ils s attendent à y voir un automobiliste (ou 2RMiste),
    si bien qu’ils pensent à regarder… ce qui, vu ma position sur la chaussée, me rend VISIBLE à leurs yeux, et ce qui ME PROTÈGE de leur « mais je ne vous avez pas vu ! ! ! » contrit (ou accusateur ???), pendant que l ambulance nous emporte…

    – Hier, j ai mangé une pomme, elle était très bonne
    (cette dernière anecdote, est là pour ne pas en donner que des douloureuses)

  122. toobib

    J’attends avec impatience le moment où nos chers politiques (sous la pression de lobbies bienpensants) exigeront le port du casque, des gants, des protections pour les coudes et les genoux, de l’alcootest, et d’une troisième roue avec une carosserie pour diminuer le risque de chutes et leur gravité… Et l’ensemble sera tellement lourd et peu maniable qu’il faudra y adjoindre un petit moteur…

    Nous y sommes… Une nouvelle voiture, en sorte…

    Et puis, le piéton aussi peut chuter… Casque pour tous !!!

  123. Association Prévention Routière

    Pour nous, l’association Prévention Routière, il est impossible de laisser croire aux cyclistes que « le casque vélo ne protège quasiment de rien et qu’en plus, il aggrave les choses pour les cyclistes »…

    Une récente étude menée à l’échelle du département du Rhône montre que porter un casque :
    – divise par plus de 3 le risque de blessures au moins sérieuses à la tête,
    – divise par 1,3 le risque de blessures toutes gravités à la tête
    – divise par 1,4 le risque de blessures toutes gravités à la face.
    Et cette étude montre aussi que porter un casque au moment de l’accident à vélo est associé à un risque de blessures au cou (toutes gravités) multiplié par 1,3.
    Parmi les chiffres extraits de cette même étude, le nombre de cyclistes blessés sur la période 1996-2006 a été recensé par les services de soins :
    – Ado-adultes en ville : 671 avaient le casque / 2763 n’avaient pas le casque / 3135 n’ont pas renseigné cette information
    – Ado-adultes hors ville : 438 avaient le casque / 648 n’avaient pas le casque / 633 n’ont pas renseigné cette information
    Il apparaît ainsi que la majorité des cyclistes accidentés en dehors des villes n’étaient pas casqués. D’ailleurs seuls 68% des cyclistes sportifs de ce département, interrogés dans un sondage, déclaraient porter leur casque systématiquement.
    Lire : http://www.invs.sante.fr/publications/2010/cyclistes_victimes_accidents

    De son côté, l’Ifsttar qui a fait le tour de plusieurs études récentes, livre sa conclusion : « Le casque à vélo diminue de 70% le risque de blessures sérieuses à la tête ».
    A lire : http://www.ifsttar.fr/fileadmin/redaction/5_ressources-en-ligne/Communication/Espace_presse/Communiqu%C3%A9s_de_presse/201307_v%C3%A9lo_et_casque.pdf

  124. Jean-Marc

    Il apparaît ainsi que la majorité des cyclistes accidentés en dehors des villes n’étaient pas casqués.

    Oui..
    ET ???

    Quel est le %age de cyclistes roulants
    (accidentés pour 0.0001%, et, pour 99.9999%, non accidentés lors de leur voyage)
    qui ont, ou non pas de casque ???

    Votre donnée seule ne veut rien dire…

    Ainsi, en Bretagne, SI 80% des automobilistes roulent bourrés,
    et s’il y a 8% d accidents par des gens bourrés,
    alors, rouler bourrés protégerait très efficacement de l accident…
    (bon.. ce n est pas les vrai chiffre :
    en fait, la seule donnée importante, c est que plus de 98% des MORTS de la routes l ont été par un véhicule motorisé, qu’ils soient conducteur, passager, ou percuté par le véhicule)

    Sans le %age de gens roulant avec ou sans casque,
    le nombre d accidentés avec ou sans casque permet UNIQUEMENT de connaitre la pénétration du casque dans la population.

    D ailleurs, aux USA, les cyclistes sont BEAUCOUP PLUS casqués qu’en france,
    mais, comme le montrent mes 2 liens copenhagenize,
    ils MEURENT BEAUCOUP PLUS sur les routes et en villes, que les cyclistes NON casqués français.

    Un minimum de PROFESSIONALISME et de COMPÉTENCES serait bien…


    Votre site est d ailleurs édifiant…

    impossible de savoir s’il est plus ou moins dangereux d emener ses enfants à l école en auto, en TEC ou en vélo,

    impossible de savoir si le bus, le train, ou 10 voitures de parents est + ou – dangereux, pour le voyage annuel du l école

    et plein d autres infos pratiques UTILES et VITALES ne sont pas données…

    Par contre, pour dire des trucs ne voulant rien dire… mais faisant des insinuations douteuses, comme
    « Il apparaît ainsi que la majorité des cyclistes accidentés en dehors des villes n’étaient pas casqués. « 

    çà.. oui.. VOUS êtes particulièrement forts….

    la « Prévention Routière » ???
    la « dangerosité routière par la non-remise en question des très nombreux MORTS de nos routes et rues » serait plus adapté, bien plus juste…

    par exemple,
    IMPOSSIBLE de lire que les rues piétonnes sont les rues où il y a le moins de morts, sur votre site…

  125. Fesse de Bouc

    Le casque, c’est quand même mieux pour les vieux !
    Les vieux de mon club (enfin, . . . les plus vieux que moi !) portent tous un casque.
    Ils se foutent la gueule par terre mutuellement par maladresse quand ils roulent en groupe.
    Quand ils roulent seuls, ils se font balancer au fossé par les bagnolards qui ne les « voient pas », tellement ils roulent à droite sans faire de vagues.
    Et quand il n’y a ni groupe, ni bagnolards insouciants, ils se pêtent la gueule tout seuls.
    Rouler en club ! à éviter absolument ! surtout qu’ils te font la morale sur le casque « qui a sauvé la vie à Untel » . . . etc.

  126. BromptonAddict

    ce qui m’embête un peu avec les chantres du non-port du casque de ce site est qu’ils prônent le libre-arbitre, mais essaient quand même de nous persuader que ce n’est pas bien d’en porter un (en parlant d’autres sujets connexes comme les infrastructures, les comportements ou ‘attention de cyclistes, les comportements des automobilistes, ou qu’on peut se blesser la jambe,…).

    On pourrait faire un parallèle :
    Pourquoi inciter les adolescents à utiliser des préservatifs?
    Car en France, si on compare par rapport à l’ensemble des relations sexuelles, il n’y a que peu de contaminés au HIV. Et en plus, le HIV n’est plus directement mortel.
    Donc il faudrait dire aux adolescents :
    – qu’ils font comme ils veulent
    – que le préservatif retire du plaisir
    – qu’il n’est pas sûr à 100%
    – qu’il coûte cher

    PS : personnellement, je mets un casque aussi pour la raison suivante: montrer l’exemple à mes enfants. C’est bien d’être cohérent (pas comme les parents qui disent de ne pas fumer, la clope au bec)

  127. Jean-Marc

    Le casque protége de la chute de SA hauteur,

    un enfant n ayant jamais fait de 2 roues et montant sur un vélo, ou sur un vélo à roulettes
    ou un jeune physique déficient,
    ou une personne très âgée ayant partiellement perdu le sens de l équilibre,

    risque de tomber assez souvent de leur hauteur, s’ils montent sur un vélo classique

    CEPENDANT, il existe des solutions ADAPTÉES à ces 3 publics,

    Mais,
    S’ils préfèrent NE PAS utiliser les solutions adaptées,
    MAIS utiliser un vélo « normal »,
    alors, c est moins pire qu’ils mettent un casque, vu que la chute est garantie, pour eux.

    (pour toi, à moins que tu sois très très distrait, ou avec une forte déficience de l oreille interne ou d’une autre partie du corps,
    quand tu roules avec tes enfants… donc sur un terrain très peu accidenté, j imagine mal pourquoi tu risques de tomber…

    Pour ma part, quand je fais du roller (très rarement) je mets des gants, des protège-poignets avec GROSSE barre de fer, coudières, genouillières, et bandeau autour de la tête (je tombe surtout sur les genoux et les poignets… et parfois sur le cul : vu ma lenteur, je ne suis, à roller, jamais tombé sur la tête), alors que mes amis peuvent être sans aucune protection, et foncer 3 fois comme moi : l important, c est d ADAPTER son equipement à ses compétences techniques)

    Les engins ADAPTÉS à des publics avec difficultés :

    – pour enfants : trotinette, pour l équilibre, la direction et le freinage, puis porteur (draisienne), pour l équilibre, la direction, le freinage à la main

    une fois le porteur MAITRISÉ, seulement, envisager le vélo (sans roulette : les roulettes, comme le triporteur, permettent de foncer dangereusemement sans maitrise, jusqu’à la perte de contrôle à vitesse trop élevée : sans roulettes.triporteur, l enfant apprend à rouler à sa vitesse, et perd le controle à très petite vitesse, quand ce n est pas dangereux : au lieu d avoir des graves accidents qui le dégoûtent, il a de tout petits accidents qui accompagnent sa progression)

    – pour handicapés :
    il existe de nombreux vélos spécifiques, du handbike, au triporteur, ou trike, adaptés à différentes difficiences

    – pour personnes âgées ayant partiellement perdu le sens de l équilibre :
    les vélos pour handicapés peuvent etre une solution…
    mais, comme, en général, ils ont deja un vélo normal,
    (mais qu’ils n osent plus l utiliser)
    le mieux,c est d améliorer ce vélo :
    les roulettes sur ressorts, pour adultes (qui aident à maintenir vers la verticale, qui poussent vers la verticale) sont particulierement adaptées.

    Le casque est utile à ceux qui utilisent un matériel inadapté à leurs capacités techniques, sur le terrain choisi

    (je ne ferais pas un parcours de VTT sans casque à mentonière… mais, sur une belle ligne droite bitumée sans nid de poule… je n ai aucun risque de tomber par moi-même; le PRINCIPAL danger, dans ce cas là, est malheureusement bien connu de TOUS (sauf de la prévention routière…. c est dire comme ils sont pointus….)…et il ne se mets pas sur la tête : c est un truc de 1.5t conduit par une personne qui ne fait pas attention à nous)

  128. Armandos

    En aucun cas le casque ne sauvera ma vie,ni la votre ,on est d’accord!
    Mais…mais..
    Un simple choc non létal contre une bordure de trottoir risque de laisser des lésions à vie:
    problèmes d’équilibre, céphalées, troubles de la vision,du langage,mémoire,etc.
    Rien de bien dangereux ,mais une vie bien perturbée par un simple choc .

  129. jean-roule

    C’est ballot mais cet article est finalement assez contre productif.

    Puisqu’on n’en a pas fini avec le casque vélo. Ca donne même l’impression que l’on ne fait que commencer à pédaler dans la semoule …

    Les arguments technocratiques et statistiques sont rejetés au profits des expériences individuelles, et sociales vraies.

    A priori on peut porter le chapeau et le casque 😉 Aller avouez que personne n’y croit une minute à cette histoire de loby pro casque à vélo.

    Il me semble qu’il y a d’autres enjeux autour du thème de la « mobilité douce » beaucoup beaucoup plus cruciaux. Surtout après les européennes où l’on pressent que les extrêmes vont engrosser la troupe des lobbyistes automobiles bien plus que jamais au niveau européen !

    Y’a pas que le vélo qui fasse mal au cul …

  130. casque enfant velo

    Votre article est vraiment étonnant. Dans le fond, votre réflexion n’est pas mauvaise sur le fait qu’il faille plus responsabiliser les automobilistes vis à vis des deux roues. Mais je pense qu’un casque peut éviter certaines blessures grave, peut-être pas la mort en cas d’un accident majeur d’ailleurs, mais au moins prévenir de certaines lésions qui peuvent la causer après un choc. je pense notamment au fait que bien souvent, lorsque l’on tombe de vélo, on tombe en avant, avec le casque, on peut prévenir un choc frontal qui soit au mieux peut faire très mal ou soit au pire causer des séquelles irréversibles. La question est à méditer, surtout en ville, ou les automobilistes on tendance à être beaucoup moins vigilants et où le obstacles peuvent être nombreux.

    Julie

  131. Jean-Marc

    « au profits des expériences individuelles, et sociales vraies. « 

    Et oui…
    je sais que ma simple question a fait très très mal…

    combien de jeunes diabétiques de types II, d obéses, d allergiques, d asthmaqiues parmi vos connaissances ?

    mais SURTOUT,
    parmi les MORTS de moins de 30 ans que vous connaissez personnellement,
    COMBIEN le sont d’une façon liée directement ou indirectement à la voiture ??

    (d ailleurs, vu les réponses, qui doivent vraiment faire froid dans le dos, personne n a osé y répondre.. même pas Lola…)

    Car, comme plusieurs personne l ont dit,

    il n y a pas que la mort… qui est forcément ineluctable, pour 100% des gens,

    il y a surtout 2 choses plus essentielles que l ineluctable (lointain) :

    – la qualité de vie avant la mort (asthme, cancer, allergies, diabéte de type II, obésité… vive la voiture..)
    – l âge de survenue de cette mort

    sur ce 2eme point,
    allons dans une maison de retraite,
    prenons 5 personnes entre 90 et 95 ans

    il est très fortement probable,
    que, d ici 10 ans, 4 ou 5 d entre elles soient mortes,
    que ce soit de grippe, inclusion intestinale, arrêt cardiaque, choc post-opératoire, chute dans l’escalier, « mort naturelle », pendant la nuit, dans le sommeil, ou toutes autres causes :
    la cause de leur mort importe peu :
    leur mort dans un délai « proche » était +/- attendue

    Maintenant, prenons 5 jeunes de 17 ans d’une classe ou d’un même quartier,
    il est statistiquement TRÈS improbable que plus d’UN d entre eux meure dans les 10 ans.
    Hors, dans un pays en paix,
    il existe UNE possibilité, que ces 5 personnes, entre 18 et 23 ans, se connaissant, meurent TOUTES le MÊME vendredi ou samedi soir, quasi au même moment
    (certains peuvent mourir qq heures après les autres… mais en « bénéfiçiant » d’une grande souffrance physique et morale, pendant leurs dernières heures de survie…)

    et là… contrairement à l alarmisme de la prévention routière,
    je peux vous garantir que celà n arrive JAMAIS à 5 jeunes allant à une fête chacun sur son vélo, même s’ils reviennent ivres et drogués à la limite (parfois franchie) de leur capacité à ne pas finir couché dans le fossé, à cuver, après une chute à vélo faite à lenteur extrème.

    Il n existe qu UNE SEULE possibilité pour qu’une mort ULTRA PRÉMATURÉE comme celà leur arrive à tous les cinq…
    (je vous laisse chercher.. vous devriez la trouver assez facilement… malheureusement…)

    Et c est là-dessus, que la « prévention routière » devrait agir, si elle était responsable, et s occupait de NOS VIES, et de cette machine porteuse de nombreuses morts réelles, au lieu de s occuper de choses insignifiantes comme du casque à vélo.

    Les chiffres des morts aux USA d’un coté (pays champion du casque à vélo..) et en hollande et danemark de l autre, que j ai donné dans le chapitre 3 du ministère du développement durable,
    montrent bien l inefficacité totale du port du casque sur les morts RÉELS de la route :

    seule la HAUSSE MASSIVE du nombre de cycliste urbains les fait chuter… et, toutes CONTRAINTES la ralentissant, entraine des MORTS RÉELLES qui, sans cette contrainte, auraient naturellement étaient évitées.

    (le revoici :
    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/donnees-densemble/1869/873/memento-statistiques-transports.html )

    P.S. Merci à Gari pour la clareté, et l intelligence de ses propos.


    p.s.
    le casque à vélo protége des accidents de la route et des morts de la route autant que la peine de mort, la prison longue (plus de 15 jours) ou l anti-IVG protégent de la délinquence et protège la vie :

    il est VRAI que, un exécuté à mort, ne récidivera jamais
    il est VRAI que, une personne en prison, n agresse pas les citoyens hors des murs de la prison, pendant son « séjour »
    il est VRAI que, un embryon dont on contraint la mère à le garder à terme, vivra (au moins, qq secondes ou qq jours…)
    de même, entre 2 chocs théoriques (et fictifs) totalement identiques à la tête, une tête avec plus de protection sera mieux protégée (mais pas ses cervicales..)

    MAIS
    ceci ne tiens pas compte de la réalité dans son ensemble, des muti-interactions, comme, par exemple, la NON-OBLIGATION d avoir un accident à vélo tous les jours :

    toutes les études sérieures sur ces sujets ont montrées que :
    – la peine de mort augmente la délinquence, au niveau d un pays (outre que la peine de mort entraine une baisse de la valeur humaine dans l imaginaire collectif, donc dans celui des délinquants; surtout, une fois que les délinquants ont intégré le fait, qu’une fois attrapé, ils risquent la mort, alors, ils vendent chèrement leur peau, et sont près à tout, dont abattre des passants et policiers, pour ne pas surtout pas se faire prendre (ils ne risquent pas une peine plus lourdes en le faisant…); exemple de l exécution de Dillinger, dans la rue, avec morts de passants et policiers, et de l arrestation, sans aucune arme, de Pierrot le Fou;
    et MERCI à Badinter, pour sa clairvoyance)

    – la prison longue, plus elle est longue, en dessociabilisant les condamnés, dont en risquant de leur faire perdre leurs amis, familles (conjoint(e)-concubin(e)-PACSé(e) en particulier) et métier d avant leur séjour, et leur offrant donc moins de possibilités de réinsertion dans la société, mais, au contraire, un carnet d adresse de personnes peu recommandables.. vers, qui, ils risquent de devoir se retourner, vu qu’ils vont avoir des difficultés bien plus dures pour occuper une place normale dans la société, crée des délinquants aguerris, bien pire (c.f. le livre, « des jeunes y entrent, des fauves en sortent », et MERCI à Mme Taubira pour sa clairvoyance)

    – les loi anti-IVG forcent les femmes les plus pauvres (les plus riches allant en suisse et angleterre, avant la loi Veil; les espagnoles riches, allant en france ou angleterre, depuis peu) ne voulant pas de CETTE grossesse, à avoir recours des méthodes artisanales (herbes du diable… qui, mal dosées, sont souvent fatales aux femmes, ou peuvent avoir des séquelles très très graves (niveau physique et mental) et aiguilles à tricoter) si bien qu’en voulant (officiellement) soit-disant protéger une vie à venir, de telles lois tuent réellement de très nombreuses vies deja bien existantes… (mais, bon.. c est des femmes… donc celà ne compte pas….)
    MERCI à Mme Veil pour sa clairvoyance

    – le casque, et, encore plus, la focalisation sur le casque, induit une peur irraisonnée, complétement irrationnelle de la pratique du vélo en ville…
    alors que le casqué, devrait être le l automobiliste, et son passager… qui risquent énormément plus l accident, et bien plus le trauma cranien et la mort qu’un cycliste (voire, mais après l automobiliste, le piéton, car si le piéton a bcp de trauma cranien parmi ses accidents, il a bcp bcp bcp bcp MOINS d accidents et d accidents mortels, qu’une personne montant dans une voiture); et ainsi, ralenti très fortement l adoption du vélo, et donc ralenti la CHUTE de la mortalité routière.
    Et MERCI à la FUB et à la Fietsersbond pour leur clairvoyance
    (Fietsersbond = FUB hollandaise : l une des plus grosses asso de cyclistes urbain au monde…de VRAIS spécialistes de la question, contrairement à l « insécurité routière »)

    Vraiment, un ÉNORME merci, à tous ceux qui ne font pas que « croire », penser », « supposer », « imaginer », ei qui « on sait bien que », « de tout temps, il est admit que », « le bon sens nous dit que », ou autre NON-argument construit;
    MAIS qui regardent les choses réelles, et étudient la situation avant de donner un avis;
    au lieu d avoir des « opinions de bon sens » complétement fantasmées.


    rappel de la réalité des morts, et des méthodes efficaces de les éviter :

    3w.copenhagenize.com/2011/04/cycling-safety-health-by-thomas-krag.html
    3w.copenhagenize.com/2008/08/helmets-or-health.html

    en résumé :

    – plus il y a de cyclistes, moins chaque cycliste a de risque d accident, et même, moins chaque BNON-cycliste (piéotn, automobiliste, et 2RL) a de risques de mourir, lui aussi
    (donc, aider à avoir plus de cyclistes, grâce aux rues piétonnes, aux parkings à vélos, aux ateliers-vélos de l Heureux Cyclage, aux vélos dans les TEC, au don de pompe à pied, de chambre à air, pneus ou de kits à rustiner… augmente SA sécurité de cycliste)

    – rouler chaque jour, sur les même routes, augmente SA sécurité sur ces routes;
    car celà permet aux automobilistes qui nous croisent +/- chaque jour, de s attendre à nous voir.. et donc augmente leur attention à notre présence (ou absence)
    Un point qui est vital

    (au contraire, faire très sporadiquement un tel trajet à vélo, est bien plus dangereux que de le faire tlj +/- aux même heures)

  132. lola

    « parmi les MORTS de moins de 30 ans que vous connaissez personnellement, COMBIEN le sont d’une façon liée directement ou indirectement à la voiture ?? »

    réponse : TOUS ! 2/2

     » le casque, et, encore plus, la focalisation sur le casque, induit une peur irraisonnée, complétement irrationnelle de la pratique du vélo en ville… »
    on en revient là.
    1) ce n’est « irrationnel » qu’à supposer qu’il y ait une peur générale et collective, ce qui visiblement n’est pas le cas vu les commentaires d’un tas de gens qui portent un casque et font du vélo avec joie et entrain, et que tout le monde s’accorde ici pour ne pas croire à l’hypothèse du complot des constructeurs automobile
    2) et à supposer que les individus opèrent un calcul de risque théorique qui mettrait à égalité tous les risques potentiels à court et long terme, or il est scientifiquement prouvé que les individus ont une préférence pour le présent, du moins une difficulté réelle à évaluer les risques futurs (par exemple l’exposition à la pollution qui est le risque sanitaire principal à vélo à long terme), et agissent donc en conséquence pour se prémunir contre les risques contre lesquels ils peuvent faire quelque chose.
    3) il y a le problème déjà souligné du décalage entre action individuelle et collective, là encore pas d’automaticité car le tout étant supérieur à la somme, il n’y a aucune équivalence entre rationalité collective et individuelle : si au niveau collectif, augmenter le nombre de cycliste augmente la sécurité de chacun, au niveau individuel, mon casque me protège un tant soit peu d’un crane fracassé, et ce n’est pas rien.
    4) certes à long terme nous sommes tous morts, mais à court terme, autant améliorer chacun de ses aspects de la qualité de vie, aucun n’individu ne met raisonnablement en balance la probabilité d’avoir un accident avec celle d’avoir un cancer, mais peut chercher à réduire les chances de chaque évènement malencontreux et bien vivre. Ce n’est pas parce qu’on peut toujours mourir au coin de la rue qu’on ne cherche pas quand même à réduire les risques d’accidents.

    Je le répète, donc taxer les individus d’irrationalité est contre-productif. tout est question d’échelle et de perception, donc agir sur les structures collectives est bien plus opérant que les critiques moralisantes.

  133. Jean-Marc

    réponse : TOUS !

    🙁 condoléances…

    malheureusement, la réalité statistique nous rattrape tous, un jour ou l autre
    si ce n est -pour une infime minorité- directement,
    c est -pour une majorité- par notre entourage, ..


    critiques moralisantes

    à part sur des asso incompétentes, comme la prévention routière,
    (qui ont merveilleusement su accompagner la chute de l usage du vélo et la chute de l usage des TEC urbains… et l augmentation des voitures, ainsi que l explosion de l usage des voitures diesels, et, encore pire, des diesels avec FaP, donc qui ont merveilleusement su accompagner, sans réagir, l utilisation des véhicules les moins sûr et les plus polluants au détriment des meilleurs véhicules…)

    je ne formule pas des critiques moralisatrices,
    mais des remarques informatives, avec données chiffrées
    (soit dans les liens, soit -parfois- je les donne directement)

    par ex, pas de morale : chacun peu choisir ce qu’il préfère, dans ce lien :
    http://www.copenhagenize.com/2008/08/helmets-or-health.html

    voulez-vous :

    A- plus de casqués parmi les cyclistes
    OU
    B- Plus de cyclistes dans les rues

    il s agit d un OU exclusif :
    vous ne pouvez pas choisir A et B, faites votre choix…

    les USA ont choisi A
    la hollande et le danemark ont choisit B

    Je vous laisse regarder le résultat aux niveaux des morts pour 100 000 habitants, dans le lien du ministère du développement durable, chapitre 3, les conséquences mortelles de tels choix politiques et sociétaux…

    « inclusion intestinale » :
    il fallait lire, « occlusion intestinale »

  134. Sepntentrional

    Je suis contre le port du casque quand on se sert d’un vélo pour se transporter. La semaine dernière a eu lieu le Tour de l’île de Montréal et je voyais trop de casque à mon goût, d’autant plus que sans leur adresseer la parole on est quand même constamment interpreller par ces «do-gooder».
    Je viens de vérifier sur le site de la SAAQ (société d’assurance automobile du Québec).
    Ici, au Québec, nous sommes tellement chanceux d’avoir un service gouvernemental mis en place pour assurer la viabilité du système automobile pour veiller à la sécurité des non-motorisées ! Ça n’induit aucun biais évidemment ! (CYNISME)
    Source : http://www.saaq.gouv.qc.ca/securite_routiere/comportements/cyclistes/index.php
    Les blessures à la tête demeurent la première cause de décès chez les cyclistes. Elles sont les plus graves et causent 60 % des décès et 30 % des blessures graves chez ces derniers;
    Environ le quart des victimes sont âgées entre 16 et 24 ans;
    Environ 90 % des accidents se produisent en milieu résidentiel ou commercial, principalement dans les zones de 50 km/h ou moins;
    En général, les accidents sont plus fréquents entre midi et 20 h;
    Plus de 60 % des accidents sur le réseau routier ont lieu en intersection;
    Un accident sur dix se produit sur une chaussée mouillée;
    L’inattention (du conducteur ou du cycliste) représente la première cause des accidents mortels.

    Quelles conclusions en tirez-vous ? Le plus frappant est cette donnée selon laquelle 90 % des accident se produisent à plus de 50 km/h…

    Les premières prémissent sont les plus fortes et induisent une certaine idée quant à l’argumentaire.

    Je pourrais continuer à montrer le manque de rigueur, mais l’important c’est la rhétorique et non la science.

    À supposer que ce soit des faits, ce dont je ne doute pas, leur interprétation est quand même sujette à équivocité.

  135. Jean-Marc

    Quelles conclusions en tirez-vous ?

    sur la majorité des données que la SAAQ donne :
    RIEN : on ne PEUT rien en tirer :

    savoir que un quart des victimes ont entre 16 et 24 ans, ne signifie RIEN
    SI on ne sait pas si la moitié des cyclistes OU qu’au contraire le 1/8 des cyclistes a entre 16 et 24 ans…
    car selon le cas, l interprétation, la signification, ne sont pas du tout la même…

    Comme ils donnent les valeurs pour les accidentés, mais pas les valeurs pour les cyclistes, si on est sérieux, on ne peut RIEN en déduire…

    [de même, à quoi sert de savoir le type de morts des cyclistes, si on n a pas le type de morts des piétons , automobilistes et 2RM, pour savoir qui il faudrait le plus protéger du dos, de la tête ou d ailleurs (Marcel Robert et d autres l nt fait sérieusement, EUX, et la réponse est : il FAUT mettre un casque, dès qu’on monte en VOITURE, sinon, on est un irresponsable]

    seule donnée qui a du sens :

    « Plus de 60 % des accidents sur le réseau routier ont lieu en intersection »

    vu qu’il y a une section sans intersection entre 2 intersections, et une intersection entre 2 sections sans intersection…

    Le fait qu’il y ait plus de 50% sur un de ces 2 type de tronçon est deja significatif, sur la dangerosité supérieure de l un sur l autre…
    mais, si on tiens compte de la longueur respective des 2, c est encore bien pire

    Car chaque intersection est bcp bcp plus courte que la zone sans intersection :

    celà montre que 20 ou 50 m de routes (distance mini entre intersections… même si, là encore, malheureusement, l info est manquante) sont moins dangereuses que 10M d’une intersection.

    et que le point essentiel,
    est donc de rendre les intersections moins dangereuses…

    et, pour celà, il faut que les cyclistes apprennent à se placer sur la chaussée, selon qu’ils aillent à droite, tout droit ou à gauche,

    afin d’être visible, et de ne pas se faire coinçer par les véhicules qui tournent à droite à l intersection

    (d où l extrème dangerosité des bandes et pistes cyclables, qui protégent -un peu- entre 2 intersections (et encore… pb des sorties de garage, sortie de maisons, et de piétons changeant de direction)
    MAIS qui -en plaçant les cyclistes à droite- exposent aux intersections, l endroit le plus dangerux :
    outre que les automobilistes ne voient pas le cycliste sur la chaussée AVANT l intersection (mauvaise visibilité, contrairment à la chaussée), donc qu’ils ne savent pas qu’il y en a un, dans les lignes droites elles placent les cyclistes à droite de la chaussée, au niveau des intersections, alors qu’il faudrait une sortie de bande/piste par la gauche avant chaque intersection, afin de rendre les cyclistes visibles et non écrasables par les véhicules tournant à droite)

  136. Jean-Marc

    Pour bien comprendre l absence totale d’intérêt d’une statistique partielle, sans références auxquelles se comparer, une illustration :

    Alors qu’en france, chaque année,
    il y a plus de 3 000 morts dans des accidents impliquant des voitures conduites par un chauffeur
    (j élimine volontairement les accidents de voiture sans chauffeur : LA personne téléphonant à l arrêt ou dormant à l arrêt dans sa voiture moteur éteint, garée sur une place de parking, et percutée par un camion ou par une météorite)

    Or, depuis plus de 10,
    AUCUN des chauffards/chauffeurs impliqué dans un de ces accidents mortel n avait moins de 15 ans

    conclusion d’un mauvais statisticien
    (mais que pourrait très bien aussi avoir le SAAQ ou la prévention routière, vu la non pertinence de certaines stats qu’ils fournissent…)

    Pour faire chuter la mortalité routière,
    il FAUT interdire aux plus de 15 ans de conduire une voiture !

    (jusque là, je pourrais être d accord :
    interdiction aux plus de 15 ans, cumulée à l interdiction aux moins de 17 ans, comme le monsieur de la SIA le demande fort logiquement, c.f. le lien d Abel : http://carfree.fr/index.php/2014/06/02/la-cle-du-bonheur-renoncer-a-sa-voiture/#comment-31046 )

    ET, il FAUT n autoriser à conduire des voitures QU’AU moins de 15 ans

    Là, c est l aboutissement logique d’une stat partielle sans intérêt, et sans interprétation possible…..

  137. pirouette

    Un article intéressant qui offre une autre explication aux dissensus exprimés sur cette page : http://blogs.univ-poitiers.fr/n-yeganefar/2013/07/16/faut-il-mettre-un-casque-de-velo-que-nous-dit-la-science/
    L’idée : les anti-casques se préoccupent plus du risque absolu (qui est faible, le vélo est un mode de transport sûr, et dont la sécurité augmente surtout avec le nombre de cyclistes et la qualité des infrastructures); les pro-casques voient eux un intérêt pour le casque en cas de risque relatif – apparemment confirmé par la science (au cas où on a un accident, le casque permet de réduire le risque – mais le casque ne réduit pas du tout en soi la probabilité d’avoir un accident ou pas).
    D’où encore, la nécessité d’agir aux 2 niveaux pour un résultat le plus bénéfique possible !

  138. Deschanel

    Article stupide mais intéressant dans l’esprit de la loi de l’emmerdement maximum car quand on aura supprimé les voitures, il faudra bien supprimer les vélos, ces engins agressifs qui utilisent l’espace que nous, piétons, devrions être les seuls à utiliser. Les cyclistes aujourd’hui casqués ou pas, ce sont les chleuh d’hier, des envahisseurs. Tout ce qui peut permettre de s’en débarrasser est bon pour la terre. Éliminons d’abord la voiture après viendra le tour des vélos!

  139. Gari

    ouahou, trop fort, un vrai tour de force : Pour son premier commentaire, notre ami Deschanel, non content de montrer par sa prose qu’il n’a pas la moindre notion des ordres de grandeur, a réussi à atteindre le point Godwin. Vraiment, bravo ! Je vais passer un bon dimanche à rire 🙂

  140. khero

    hello,

    C’est un débat qui ne date pas d’hier , pourtant il me semble que plusieurs choses se confondent ici.

    1) Un casque ça protège la tête. On dira ce qu’on voudra la dessus mais bon.

    2) Le casque ne protège donc pas de l’accident. Un cycliste sur la route est autant à l’abri de l’accident que tout autre véhicule, et ce quelque soit sont niveau de protection.

    3) Le port du casque relève du bons sens au niveau de la santé, et tous les professionnels de la santé sont unanime, non pas en matière de prévention des accidents, mais au niveau des conséquence d’un choc à la tête.

    4) Rendre le port du casque obligatoire ? En France nous avons encore la chance d’avoir le choix, et c’est très bien. Que ceux qui veulent en porter le porte et les autres s’en abstiennent.

    C’est comme dire que les gants protègent les mains. Quand on chute avec ou sans croyez moi on préfère en avoir.
    Faire du vélo en vacance l’été en maillot de bain, ou aller au taf en pantalon : idem quand on chute on préfère avoir un pantalon qui protège.
    faire du vélo en tong ou en basket ?
    etc etc.

    Ensuite avancer l’argument de la mortalité c’est aller au superlatif hors sujet. Un casque même obligatoire ne protégera pas de la mort.

    Tout ce qui relève des statistiques sont pour moi aussi hors sujet. Il est si facile de faire parler les chiffres dans un sens ou dans l’autre, c’est très politique comme discours.

    Pour finir j’aimerai que l’auteur de l’article puisse me donner ses sources sur les industriels de l’automobile comme défenseur du casque (autre que votre propre site). Et quand bien même, tant qu’il n’y a pas d’obligation ou est le problème ?

    Je me souviens l’époque ou la question faisait débat quand il a fallut rendre obligatoire le port de la ceinture pour les automobiliste, c’était … très similaire

    idem avec la loi rendant le port du casque obligatoire pour les 2RM.

    Pourtant aujourd’hui la question ne se pose plus, on attache sa ceinture pour les uns, on met un casque pour les autres.

    Ce que je n’arriva pas a suivre c’est ce militantisme anti-port du casque.
    Je me réjouis de pouvoir le mettre quand bon me semble.

    Au sujet des gilet jaunes réfléchissant c’est plus vaste que le monde du cyclisme. Même les automobiliste on l’obligation d’en avoir à portée.

    Vieux slogan de la prévention routière toujours d’actualité:
    La vue c’est la vie et être vu aussi.
    Combien de petit kéké la nuit dans paris, sans rien qui ne reluise, même pas un phare s’imaginant intouchable …

    Faire de la prévention et de l’éducation.

  141. Jean-Marc

    Khero :
    je ne répondrai pas sur le casque, tu as ma réponse plus haut

    mais sur le « bon sens » :

    « le bon sens » que tu évoques m as bien fait rire…

    c est l argument ultime utilisé quand on n a rien d autre auquel se raccrocher…
    c est « le bon sens » qui affirme fierement que rajouter une route fait diminuer les bouchons, que la peine de mort fait chuter la délinquence, et que l interdiction de l IVG fait grimper la natalité…
    et c est « la réalité » qui prouve l inverse à chaque fois…
    « le bon sens« , c est quand on n a pas le temps d étudier sérieusement un pb complexe, et qu’on prend pour argent comptant l idée la plus simpliste qui soit, surtout si les électeurs la plébiscitent :
    il est plus facile d aller dans le sens des électeurs, que de les éduquer, et de défendre des causes justes.
    (c.f. le FN ou l UMP sur les roms et l immigration, pour lesquels aucune étude sérieuse ne sert de référence à leurs choix… mais juste « le bon sens » le plus basique… et la voie de certains électeurs)


    « Et quand bien même, tant qu’il n’y a pas d’obligation où est le problème ? »

    La réponse se trouve dans les commentaires plus haut :
    influence de la pression sociale :
    plus de pub pour le casque => moins de cyclistes non casqués, donc moins de cyclistes (ex-non casqués), donc plus de cyclistes morts

    c.f. les liens copenhagenize.com donnés plus haut prouvant ceci, par l étude de la réalité.


    La loi que j évoque plus haut, dans un commentaire du 14 mai,
    sur l avançée de 1 an de l âge du permis de conduire,
    qui permettra d avoir énormément plus de morts de jeunes hommes sur les routes (conduite accompagnée dès 15 ans),
    a été votée
    Youpi !

    Ceci, alors qu’ils sont deja le public mourant le plus sur la route, grâce à l utilisation non maitrisée d engins motorisés sur-puissants…

  142. pédibus

    http://carfree.fr/index.php/2012/10/17/lindustrie-automobile-se-preoccupe-plus-du-casque-velo-que-du-casque-pour-automobiliste/

    Pour khero, quand il aura fini son garde-à-vous devant le tricolore passé au rouge, pour mieux y trouver les « sources sur les industriels de l’automobile comme défenseur du casque » .

    Je dois avouer qu’il m’a fallu du temps pour me ranger du côté des récalcitrants du couvre chef, en précisant que je n’en ai jamais porté.

    En termes de risque il me semble que le raisonnement doit migrer vers les questions de santé publique :
    alors l’actif du bilan socio environnemental, rien qu’en termes de bénéfice du fait d’activité préventive attaché à la pratique des mobilités actives, fait oublier le passif accidentologique individuel jamais nul.

    Autrement dit décourager une fraction de cyclistes potentiels ou pratiquants par l’obligation du port du casque augmenterait bien plus la morbidité/mortalité de la population qu’il n’améliorerait la situation des cyclistes « casqués ».

    Il ne manque pas de spécialistes en économétrie du côté de l’INSERM (ou de l’INED peut être…) pour quantifier ça : mais il manque sans doute du temps et de la patience pour repêcher quelques études étayant nos dires…

  143. Jean-Marc

    « mais il manque sans doute du temps et de la patience pour repêcher quelques études étayant nos dires… »

    tu n as rien à faire :
    Plus haut, j ai déjà donné le lien d’une importante étude de santé publique en idf :

    http://www.ors-idf.org/index.php/component/content/article/642-les-benefices-et-les-risques-de-la-pratique-du-velo-evaluation-en-ile-de-france

    les bénéfices en termes de mortalité d’une augmentation de la pratique du vélo en Île-de-France seraient 20 fois plus élevés que les risques

  144. khero

    –> Jean-Marc:
    Je vais finir par penser que vous le faites exprès. C’est vrai quoi le bon sens, ultime bouée de secours quand on ne sait plus quoi dire … vous avez raison autant rester con.
    Le bon sens me permet de me remettre en question et de m’adapter mais ça c’est un autre sujet.
    Ensuite c’est un peu simpliste d’affirmer que la population de cycliste est fonction de l’obligation ou non du port du casque, ce serait occulté d’autres facteurs qui poussent les gens à se déplacer en vélo. Mais quand bien même il y aurait un recul du fait de l’obligation, et non du port, se serait que temporaire, le temps d’accepter comme pour la ceinture de sécurité en 1980, pour les bagnoles.
    Concernant votre lien ors-idef.org, vous ne dites pas tout:
    « Les résultats montrent :

    – Des bénéfices sur la santé de la pratique du vélo largement supérieurs aux risques : avec un doublement de la pratique du vélo en Île-de-France en 2020 (soit 4% de l’ensemble des déplacements), les bénéfices en termes de mortalité d’une augmentation de la pratique du vélo en Île-de-France seraient 20 fois plus élevés que les risques. »
    Oui faire du vélo est bon pour la santé, celui qui préserve sa santé allonge sa durée de vie. Ici on ne parle nulle part d’accident de la route. Continuons.
    « – Une hausse de la pratique qui n’implique pas une hausse de l’accidentologie dans les mêmes proportions et qui, avec un fort report d’automobilistes vers le vélo, peut même s’accompagner d’une baisse de l’accidentologie globale. »
    Il n’y a pas de lien de cause à effet direct. Juste l’hypothèse que si les automobilistes devenaient cyclistes peut être qu’avec un parc automobile décroissant on observerait une baisse de l’accidentologie globale (pas forcément mortelle).
    « Cette étude, qui montre que les bénéfices sur la santé de la pratique du vélo sont largement sous-estimés par rapport aux risques, en particulier d’accidentologie, va permettre ainsi de guider les politiques de promotion du vélo …. etc »
    Puissiez vous faire mouche et promouvoir la pratique du vélo.
    Tout ça c’est bien joli mais le casque ? quid ? Ce que je disais hier reste toujours valable, n’en déplaise à votre vision du bon sens.

    –> pédibus : prenez le temps de lire (ou de relire) ce que j’ai demandé en terme de source d’information avant de poster svp.
    A autre chose « Pour khero, quand il aura fini son garde-à-vous devant le tricolore passé au rouge… »
    Qui vous autorise à évaluer mon comportement sur la chaussée ? Qui vous permet de me juger personnellement ? on se connaît ? C’est avec ce manque de respect envers les autres que vous affichez cet état d’esprit qui semble vous caractériser. Acceptez la différence d’opinion en restant constructif vous verrez c’est très enrichissant.

  145. Jean-Marc

    « Puissiez vous faire mouche et promouvoir la pratique du vélo. »

    C est celà le but :
    promouvoir la pratique du vélo comme mode de déplacement,
    car son utilisation est largement plus bénéfique, au niveau individuel et au niveau de la société, que de ne pas l’utiliser

    Je vous laisse relire ce que j ai deja dit dans les commentaires plus haut,
    en particulier ici
    http://carfree.fr/index.php/2014/05/08/pour-en-finir-avec-le-casque-velo/#comment-30717

    et ce que copenhagenize.com a deja dit, en cliquant sur mon nom,
    une étude très longue et très complète…

    qui nous apprend, par ex, que les meilleures protections du cycliste sont :

    – lui, sur cette même route, la veille, l avant-veille, la semaine passée, et le mois passé
    – les autres cyclistes, sur cette même route, le jour même, la veille, l avant-veille, la semaine passée, et le mois passé
    – les autres cyclistes à 5m devant lui et derrière lui (les cyclistes tués par un motorisé sont, le plus souvent, des cyclistes isolés)

    en effet, la principale cause de mort du cycliste urbain, de très très loin, c est le motorisé qui « je ne vous avais pas vu ».

    Ainsi, avoir vu un cycliste la veille (nous ou un autre) nous protège, et être visible, par ex, en étant plusieurs, et en étant bien positionné sur la chaussée, nous protège, et évite l accident.

    Je vais vous citer :
    « 2) Le casque ne protège donc pas de l’accident. »

    Mes conseils, si…

    il est même prouvé, selon l autre lien copenhagenize que j ai mis plus haut (2008/08/helmet-or-health.html)

    que le casque induit une baisse de la pratique vélocipédique, et donc, une hausse du risque d accidents et de morts pour chacun des derniers cyclistes restants.

    Vous découvrirez ainsi, en me lisant, que, je ne me focalise pas sur le casque :

    qu’importe pour moi si un cycliste porte ou non un casque,
    c est plus important qu’il y ait un cycliste en plus, avec ou sans casque, qu’il n y ait pas ce cycliste en plus.

    C est pour celà, que je ne prône surtout pas l utilisation ni la non utilisation du casque, mais qu’il est bien plus important d apprendre aux cyclistes 10 autres choses avant D’ÉVOQUER -à titre anecdotique- le port ou non port du casque.
    10 minimum, en particulier, la plus importante de toute : savoir se positionner sur la chaussée, de façon à être visible.

    Se focaliser sur le casque, c est offrir de la FAUSSE sécurité à ceux qui vous écoutent, les mettant ainsi en danger en mort; car se focaliser sur l accessoire, et ne parler (quasi) que de celà, c est surtout laisser de coté l essentiel, le vital :

    à savoir, que le danger vient des motorisés qui « ne nous ont pas vu » :

    se focaliser sur le casque, c est faire croire à un cycliste urbain débutant qu’il est sécurité, car lui, contrairement aux inconscients qu’il croise (sic), à l intelligence de porter un casque…. et de rouler dans le caniveau, tout à droite, là où les automobilistes (puisqu’ils ne respectent pas les distances de sécurité) ne PEUVENT pas le voir…
    et le découvrent (ou pas) à la dernière demi-seconde, quand il est deja trop tard.

    Rouler dans le caniveau… là où on s assure de passer sous les roues d’un motorisé, quand ce dernier tournera à droite au carrefour…. (1ere cause de morts des cyclistes en ville)

    pourtant, quasi tous les nouveaux cyclistes urbains font cette erreur mortelle… et la font, le plus souvent, en ayant un casque sur la tête…

  146. khero

    oui on fini par se comprendre … yesss

    Port du gilet retro reflechissant la nuit, avoir un vélo muni d’un éclairage qui fonctionne c’est contribuer de façon directe à ce que vous citez souvent :

    « à savoir, que le danger vient des motorisés qui « ne nous ont pas vu »  »

    du bons sens quoi, et pour l’éclairage c’est obligatoire d’en posséder 2. Dixit ce fameux code de la route complètement débile (si j’ai bien lu ce que j’ai lu d’autres commentaires) sans faire allusion aux fameux catadioptres aux roues et pédales, eux aussi rendu obligatoire.

    Concernant le statut de débutant, on est la aussi en phase, de la prévention et de l’éducation. Pour prendre en main une automobile, tout le monde doit passer en auto-école et apprendre … nous voyons maintenant (enfin depuis 10 ans de + en +) l’émergence de vélo-école, ne riez pas, conduire un vélo sur la route cela s’apprend, il ne suffit pas de savoir pédaler en gardant l’équilibre comme un enfant de 6ans.
    J’ai moi même animé plusieurs session de vélo école pour adultes, avec montée en maîtrise du vélo et meilleure appréhension des contextes de circulation. Mais aussi un travail de comportement, enfin bref c’est un peu hors sujet tout comme votre affirmation d’ailleurs
    « Vous découvrirez ainsi, en me lisant, que, je ne me focalise pas sur le casque ».
    Mais c’est pô grave.

  147. pédibus

    OK Jean-Marc:

    http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2012/RapportVeloBeneficesRisques.pdf

    J’ai retenu, pour ce qui concerne des effets de la pratique du vélo:

    – p.91 : « Des bénéfices pour la santé en termes de mortalité bien supérieurs aux risques induits  »

    – p. 95 : « Des risques liés à l’exposition à la pollution atmosphérique plus élevés que les risques d’accidentologie mais qui peuvent diminuer considérablement avec des niveaux d’exposition moins élevés »

    – p.97 : « Des bénéfices et des risques en termes de morbidité difficiles à comparer »

    – p.99 : « Des co-bénéfices non négligeables, d’autant plus élevés que le report provient des automobilistes »

    -p.99 : « Des risques d’accidentologie supplémentaires qui peuvent être compensés par les accidents évités grâce à la diminution du volume de la circulation automobile »

    – p.100 : « Un bénéfice en termes de pollution atmosphérique et de bruit assez faible, mais qui participe cependant aux politiques de réduction de ces nuisances »

    – p.103: « Des reports vers le vélo qui peuvent être intéressants pour le désengorgement des transports en commun »…

    Les deux conclusions intermédiaires de la page 99 confortent évidemment la philosophie Carfree de réduire au maximum la place de l’automobile en ville.

    A contrario je juge inepte celle relevée page 103 : on est là en plein malthusianisme pour ce qui concerne la situation actuelle des transports urbains, insuffisants dans toutes les agglomérations françaises, en attente de façon criante d’infrastructures supplémentaires, évidemment aux dépens de l’automobile…

    Qui parlera de la panne de volonté politique pour instaurer péage urbain cordon et généralisation du stationnement payant en surface?

    L’époque est plutôt contre révolutionnaire en France après les dernières élections municipales, comme certains ont pu le déplorer récemment ici., la machine à détricoter de Pénélope – qu’on m’excuse l’anachronisme… – est en marche.. et les écolos mis à pied…

  148. Septentrional

    Bon sang. Il y en a certains qui ont de la difficulté à s’exprimer en français (« au niveau de » par ex.) tout autant qu’à comprendre l’interprétation des statistiques ou la méthode scientifique. Il faut avoir du culot pour dire des âneries pareilles sur des informations factuelles. Quant à l’appel à l’autorité du « Bon sens » … du beau sophisme.

    Il faut aussi comprendre que pour rendre obligatoire le casque de vélo il faudrait une loi et un moyen de l’appliquer. Y aura-t-il des âmes vindicatives pour saisir les tribunaux sur chaque affaire personnelle ? Je doute fortement que l’on puisse rendre l’application moins onéreuse que les coûts minimes qu’entraînerait la réduction, due à un casque de vélo, de la sévérité de certains accidents . C’est aussi ça la question. Dans un processus législatif normal, on s’appuie sur des études probantes, des arguments enfin sur une autre justification démontrable encore que c’est peut-être un aspect de nos moeurs modernes.

    On se tue à le sous-entendre et même à le dire ouvertement : oui un casque protège de certaines chutes, cependant je pourrais tout aussi bien porter un casque en marchant comme piéton sur la route pour obtenir davantage de réduction de blessures potentielles (et non virtuelles) qui restent sommes toute en nombres infimes. Je ne vais pas porter un gilet pare-balle chaque jour parce que je vis dans un quartier mal famé au cas où.

    Dernièrement, il y a encore eu un de ces articles sur un médecin au Canada qui, voyant qu’en colligeant( je pèse mes mots) les victimes d’accidents de vélo admis aux urgences selon la sévérité du traumatisme s’est « aperçu » que le casque protégeait ses patients. L’absurdité c’est partir de cette observations pour réclamer l’obligation de porter le casque ce qui fut fait (http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2013/10/20131021-175522.html). Le comble, c’est que le même médecin, dans un autre article publié quelque temps auparavant, a recueilli les données sur le nombre de traumatismes crâniens parmi les automobilistes (http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2013/10/20131021-175522.html). Le nombre est beaucoup plus élevé que celui des cyclistes, pourtant nulle part on ne mentionne le port de casque.

    Pour ma part, je suis étudiant et peu fortuné alors j’examine sérieusement chaque dépense. En plus, encore un gadget à trimbaler ?

    Enfin, où elle était l’hécatombe de cyclistes aux crânes fendus avant que l’on n’invente le casque ?

  149. Guinioul

    Un article bien bien pourri qui tire des causalités là ou on ne pourrait au mieux parler que de corrélations .

    On sent dans l’article une certaine pointe de mépris envers ceux qui portent un casque, les pauvres ils ne comprennent rien à rien . Si seulement ils savaient . Moi l’auteur je sais, et je peux vous dire que porter un casque ne vous sauvera pas la vie . Et bien me voila rassuré de l’apprendre, parce que bon c’est sûr qu’un casque ça sert à vous sauver la vie en premier lieu c’est bien connu, ça ne sert absolument pas à réduire les conséquences d’un choc à la tête, non non non .
    Partant de là forcément on peut alors parler des morts à vélo plutôt que de parler de ce à quoi sert réellement un casque (et donc étudier la traumatologie plutôt que la mortalité), et puis c’est bien pratique de parler des morts à vélo parce que ça permet de démontrer que la voiture est responsable de ces morts à vélo . Ok, bon, pourquoi pas … Mais le port du casque il vient faire quoi la dedans ? Si c’est pour parler des cyclistes tués par des voitures et amener le fait que réduire le nombre de véhicules permettrait d’éviter des morts je plussoie joyeusement, mais à ce moment là pas besoin d’introduire le casque dans l’équation, il suffit de parler des cyclistes tués par des voitures, tout simplement …
    Enfin bref un article sans queue ni tête dont on se demande bien ce que vient faire le port du casque dans l’argumentation …

    Si vous aviez été un fan de bagnole je vous imagine bien en défenseur du non-port de la ceinture de sécurité ou des non-limitations de vitesse sous la rhétorique : « mais vous êtes fous, obliger les gens à porter la ceinture va les empêcher de prendre leur véhicule; pour la vitesse c’est pareil, si on ne peut plus rouler à la vitesse qu’on veut on ne prendra plus sa voiture » . Dans les faits on sait ce qu’il en est, la ceinture a été rendue obligatoire et les vitesses ont été réglementées sans que cela ne soit un frein à l’usage de la voiture (il y a plus de voitures maintenant qu’avant que cela ne soit imposé) .

    Il en sera de même pour le casque, le jour ou il sera obligatoire les cyclistes le porteront, et sur le long terme cela rentrera dans les moeurs (comme à moto ou pour la ceinture en bagnole) . Sans doute même que les vendeurs s’adapteront et que quand vous achèterez un vélo neuf on vous offrira le casque … Au final on se rendra compte que le nombre de cyclistes ne cesse d’augmenter et que l’obligation du port du casque n’a pas empêché ceux qui voulaient se mettre au vélo de s’y mettre .

    Vous pouvez donc continuer à ne pas mettre de casque si vous voulez (personnellement j’en ai pas grand chose à carrer), ça permettra à ces défenseurs de vous railler de belle manière lorsque vous ferez une chute vous occasionnant un trauma crânien (statistiquement ça vous arrivera un jour ou l’autre, la question n’est pas si mais quand) .
    Néanmoins si vous pouviez vous abstenir d’encourager les cyclistes au non port du casque (qui selon vous est plus dangereux que de ne pas en porter) je pense que vous feriez un grand pas et que cela ne ferait qu’augmenter votre capital sympathie, soit exactement le contraire du résultat que vous avez obtenu en publiant cet article pour le moins polémique et capillotracté .

    À bon entendeur je vous souhaite bonne route sans aucune chute d’aucune sorte vu que vous ne portez pas de casque (ce serrait quand même dommage de vous fendre la bocal sur un bout de trottoir) . J’attends avec impatience votre article démontrant que rouler avec un pneu crevé réduit drastiquement les risques de blessures graves; après tout ça n’est pas si stupide, avec un pneu crevé on est obligé de rouler très doucement et moins on roule vite moins on se fait mal en tombant …

    @ plus 😉

  150. Flipper07

    Guinioul, en suivant ton raisonnement, le nombre de trauma cranien en Hollande devrait etre extremement eleve, vu que seulement environ 0.5% des cyclistes portent un casque la-bas (http://www.cyclehelmets.org/1261.html) et que 27% de tous les deplacements se font en velo.
    Cela fait donc beaucoup de candidats au trauma cranien.
    Autre petit article pour aider a relativiser les choses:
    http://www.aviewfromthecyclepath.com/2010/08/brain-injuries-and-dutch-cyclist.html

  151. Jean-Marc

    Si vous aviez été un fan de bagnole je vous imagine bien en défenseur du non-port de la ceinture de sécurité ou des non-limitations de vitesse sous la rhétorique

    La ceinture, l airbag, le casque moto, le cédez-le-passage, les vitesses réduites, les chicanes, ont fait leurs preuves.

    Contrairement aux feux de signalisation, ABS, EPR, ERP, limitateur de vitesse, régulateur de vitesse et gareur automatique de véhicule, éclairage de nuit des autoroutes (vive nos amis Belges, qui meurent plus sur autoroutes que nous…), éclairage de nuit hors croisement, feux de « croisement » utilisés en ville de jour (dangereux et illégal en france ! mais de plus en plus fait) ou de nuit (les veilleuses sont plus sûres et légales, car elles ne créent pas une tache éblouissante à 30m devant nous, rendant tout le reste invisible, noir, alors qu’en ville, le piéton/cycliste vient de 3-5m sur la droite ou la gauche, dans la zone d ombre créé par le faisceau central), mais aussi du casque vélo (certains des éléments de cette liste ont même clairement prouvés qu’ils accroissent le risque d accident et de mortalité…)


    Vous pouvez donc continuer à ne pas mettre de casque si vous voulez (personnellement j’en ai pas grand chose à carrer), ça permettra à ces défenseurs de vous railler de belle manière...

    T inquiète, c est deja le cas :
    les NON-cyclistes, utilisant un véhicule plus mortel, et sans monter à bord avec un casque, passent leur temps à railler les cyclistes sans casque, ce qui , de même que ton commentaire, par lassitude, marre de combattre, contribue à l abandon de l usage du vélo, pour certains cyclistes, et donc contribue à rendre la route moins sûre pour tous….

    Surtout, cela apporte des arguments à ceux voulant rendre le casque à vélo obligatoire (pour favoriser les autos et les 2RM… et pour culpabiliser les cyclistes/déculpabiliser les auto :
    « 
    je lui ai roulé dessus à 70km/h et il est mort, mais ce n est vraiment pas de ma faute, monsieur le juge : regardez bien son cadavre : IL N AVAIT PAS DE CASQUE ! l inconscient !!!)
    Ainsi, il y a déjà eu (au moins…) 3 tentatives de l UMP pour voter le casque vélo obligatoire, rien que ces 10 dernières années (avant, je ne sais pas), donc, forcément, un jour, cela finira par passer…

    et là, la france rejoindra l australie, avec une chute de la pratique et une hausse du risque individuel pour chaque cycliste, mais aussi une hausse de la mortalité pour chaque usager de la route.


    une mauvaise étude, car peu représentative de ce qui se passe chez nous :
    http://www.cps.ca/fr/documents/position/casques-de-velo-pour-reduire-le-risque-de-traumatismes-craniens

    Mauvaise, étude, car s’agit d’une étude de la société canadienne de pédiatrie

    « Le vélo est une activité populaire et un mode de transport sain et écologique. Cependant, c’est également une cause importante de blessures sportives et récréatives chez les enfants et les adolescents.« 

    Le canada… un pays plus vaste que la france, moins peuplé, avec des villes étalées, à la mode USA…
    (sauf qq très rares villes « historiques », comme certains quartiers de Québec, mais qui sont l exception à l échelle du pays)

    mode sportif (VTT / cyclosportif)
    et récréatif (figures en BMX, trial, dirt mais aussi VTT j’imagine)

    chez l ado et l adolescent.

    Donc, rien à voir avec les trajets de cyclismes urbains dans une ville européenne…

    cependant, il y a une donnée intéressante, car on a +/- la même chose, en france (pas au danemark ou en hollande) :

    « Le pourcentage d’enfants qui ont fait du vélo au moins une fois depuis 12 mois s’élève à 91 % chez les enfants de cinq à 12 ans et à 77 % chez les adolescents de 13 à 17 ans.[1] L’activité physique que procure le vélo peut avoir d’importants avantages sur la santé… »

    La chute de pratique entre les moins de 12, et les plus de 12 :

    on a un vélo récréatif, très apprécié,
    mais après, quand on pourrait passer au vélo-utilitaire, en allant à l école en vélo, seul, avec ses parents, ou en vélo-bus avec ses camarades (ce qui fait disparaitre le risque d accident, grâce au nombre de cyclistes du vélobus, de l automobiliste qui ne « je vous avez pas vu, donc je vous ai roulé dessus »), il y a énormément moins de pratiquants…

    On voyait des fillettes sur des vélos roses, avec panier, et casque rose sur la tête.
    Les pré-ado et ado, n osent plus se prendre la honte à venir ainsi accoutrés au collège…
    Hors, pour les très rares tentés par le trajet à vélo, comme leur parents (ou leurs voisins, amis, ..) insistent bien pour qu’ils mettent un casque, cela fini par leur enlever le sentiment de liberté qu’ils recherchaient dans le vélo.

    autre pb : les distances domicile – école en augmentation constantes, du fait de la concentration des établissements.

    c.f., pour l illustrer, notre président, à la TV, Jeudi 6/11/2014, face à 3 journalistes et 4 français.

    L une des française, Catherine Faucheron, explique son problème :

    le collègue rural de son fils, dans lequel tous les élèves ruraux du secteur vont, va fermer,
    et elle demande si cela va changer

    (non-réponse de notre président « l aménagement du territoire, et l éduc nat. sont indépendants, chacun fait ce qu’il Veut » ce qui permet de gaspiller plus d argent dans des décisions contradictoires… et d être moins efficace face aux problèmes de notre société…)

    Car, de même que Sarko-Fillon-Dati, avec la concentration des tribunaux, chaque administration poursuit la même politique :

    Selon eux, faire des regroupements d établissements coûterait moins cher au contribuable.
    En fait, ce qui est vrai pour un industriel (avoir une usine en pologne, plutôt que 3 usines, une en italie, une en allemagne, et une en france; avec plus de camions partant de pologne) n est pas vrai pour un pays :

    pour l industriel, c est vrai car il s installe là où les salaires sont plus avantageux, ce que ne peut pas faire la fonction publique française,
    et c est vrai ACTUELLEMENT pour l industriel, car le coût des transports routiers de marchandises est sous-payé par leur utilisateurs :
    car NOUS, citoyens, finançons les routes usées par SES camions.
    Et qu’un renchérissement de l usage de ces routes (comme une éco-taxe) favoriserait les entreprises locales (comme les abattoirs Gad) plutôt que les entreprises lointaines (comme les abattoirs allemands avec bouchers roumains, bulgares et turcs payés 2€ de l heure, qui abattent les bêtes élevées en Bretagne, avant que la viande repartent en camion dans les usines alimentaires du pays de la Loire…).

    Mais, pour la fonction publique, c est encore pire :

    l hôpital, les tribunaux, l éducation nationale,… vont PEUT-ÊTRE faire un peu d’économie (peut-etre, car en fait, c est souvent faux… la seule chose sûre, c est que le déménagement coûtera cher, et induira plusieurs mois -voire année(s)- de fonctionnement au ralenti, le temps de faire les paquets, de trouver les transporteurs, de construire les nouveaux bâtiments autour du futur centre, de restructurer la hiérarchie pour la nouvelle entité,…, …)

    Mais, par contre, 2 choses sûres :
    cela offrira moins de service public de proximité,

    et, le coût sera reporté sur 2 types de personnes :

    – les fonctionnaires, qui devront faire de plus en plus de km pour venir travailler/repartir chez eux
    – les administrés, qui devront faire de plus en plus de km pour venir bénéficier du service public auxquels ils ont le DROIT d avoir accès.

    Passer d’un établissement à 5km, à un établissement à 15 ou 30km, cela change tout…

    Bien sûr, en obligeant les fonctionnaires et administrés à faire plus de km,
    on induit un coût d’usage de la chaussée, de pollution et de congestion supérieurs…
    mais ce n est pas l hopital, l éduc nat ni les tribunaux, qui payent ces coûts… mais l état, les collectivités territoriales et la sécurité sociale :

    en fait, en reportant sur eux le coût, cela appauvrit chaque français, par une hausse des cotisations et prélèvements pour ces entités, et une baisse de qualité des services publics rendus, et une hausse de la dégradation de la qualité de vie (plus de congestion, bruit, pollution, plus de temps perdu dans les transports,…).

    Se battre contre cette concentration, néfaste aux services rendus aux citoyens, à la qualité de vie, et à l économie française, et néfaste à l usage des modes actifs, dont le vélo, et bien plus important que de venir défendre le casque à vélo.


    Exemple type du pays avec surtout des cyclistes casqués : les USA

    exemple type du pays avec surtout des cyclistes NON casqués : la hollande

    comparons les taux de mortalité routière entre ces 2 pays, pour voir lequel à la politique la plus intelligente pour ses citoyens et la préservation de leur vie et de leur intégrité physique

    (et je ne parle pas que de la mortalité et accidentogie seulement pour les cyclistes : celle de TOUS les usagers, dont les piétons, automobilistes et 2RMistes)

    Je laisse Guinioul donner les chiffres, pour avoir son interprétation de cette coincidence plus qu’étonnante

    (et vérifiable partout :
    pour une législation donnée, et des aménagements donnés, plus il y a de cyclistes, moins il y a d accidents mortels et d accidents par cyclistes, mais aussi par usager de la route, qu’importe comment il se déplace)

    Alors, veut-on mourir et être handicapé par la route comme aux USA, ou vivre comme en Hollande ???

  152. pedibus

    Bon Jean-Marc est monté au créneau, et maintenant rien ne semble bouger sous la fumée du champ de bataille, comme après la bordée d’injures du capitaine Haddock…

    Mais voilà, c’est malin, le Guignoule, avec son bout de trottoir contondant, me met drôlement l’hésitation dans la cafetière : j’en suis maintenant à envisager la protection pour mes simples déambulations pédestres… tellement il m’a monté la tête.

  153. le vélo petit canard

    Sachant que t’as plus de risques d’avoir un accident à la tête ou de te cogner chez toi au coin de la table basse ou dans la rue ou des escaliers, je te conseille : trouver un équipement de robocop et t’équiper avec dès que tu sors de ton lit ! (d’ailleurs tu serais pas flic, t’as des prix ?)
    Si tu vois une manif, pars en courant à l’opposé -surtout qu’en ce moment après la mort de Rémi Fraisse c’est plutôt la tendance aux « prélèvements » dans tout type d’individu pour faire du chiffre chez les poulets-.
    Bref, surtout si tu dois te lever faut que ce soit essentiel, en fait le mieux c’est que t’ailles faire du pédalo si tu veux pédaler mais pas trop près des côtes (syndrome « Aquila ») ni trop loin (y’a des grosses vagues !), à moins que t’ailles sur un lac (mais pas artificiel, s’il y a un tremblement de terre tu risques fort de ressembler à l’étron au fond du chiotte…).

    Et si on n’est pas parano comme guignoul ? On a le droit de vivre sans casque ? Si une loi veut m’y obliger ai-je le droit de penser que je chie sur la loi ? Et puis l’interdiction aux enfants de jouer dans la rue, sur la chaussée, simplement parce qu’il faut laisser toute la place aux bagnoles ben faut que les mioches restent enfermés ? Pour vivre heureux vivons cachés ? Un peu comme les « bip » durant la guerre…

    La vie est un éternel recommencement, et pour l’instant les flics tuent plus que les accidents sans casque.

  154. EJ

    La protection du crane est essentielle puisqu’il contient notre organe le plus important (pour ceux qui l’auraient oublié, sur le plan médical, un humain en vie ce n’est pas autre chose qu’un cerveau en fonctionnement). Je pense donc qu’il n’est pas raisonnable d’appeler les cyclistes à s’abstenir de porter le casque.
    Cela dit, le rendre obligatoire serait aussi une grave erreur. Comme cela a été dit, une telle obligation découragerait beaucoup d’automobilistes à devenir cyclistes quotidiens; ils sont déjà si peu nombreux à être tentés pas cette conversion! Or chaque voiture qui est remplacée par un vélo c’est un peu moins de danger sur la voie publique et au final moins d’accident. Ce serait donc contre-productif.
    Ainsi la bonne stratégie est celle qui prévaut actuellement: on recommande les casques sans les imposer.
    J’y ajouterai mon petit conseil tiré de mon expérience. Les casques vélo, demeurant inconfortables (sangle) et peu protecteurs (mal fixés au crane) malgré de récents progrès sur ce dernier point, j’ai opté depuis 2 ans pour le casque de ski, beaucoup plus efficace (protection) et confortable. Et en hivers, finies les oreilles douloureuses à cause du froid. En supplément on bénéficie du silence, ce qui je l’avoue suppose un petit surcroit d’attention visuelle. Gros inconvénient: en Eté ça fait trop transpirer (je ne l’enfile alors que sur les passages les plus dangereux). Bref, je recommande fortement le casque de ski à tous ceux et celles qui ne l’ont pas encore adopté.

  155. Jean-Marc

    Ben moi je suis total d’accord avec cet article , je roule en vélo depuis plus de 40 ans et n’ai jamais porté de casque. Je ne compte pas le nombre de chutes !

    Il y a un autre aspect qui aurait pu être soulevé dans cet article en rapport avec la psychologie du cycliste. Enfiler un casque signifie envisager le pire dans l’inconscient individuel  :  » attention, le vélo est dangereux , je peux chuter et me faire mal ! » est le message que reçoit notre cerveau en roulant.

    Or, il y a bien pire que l’accident : la peur de l’accident ! De part sa présence physique, le casque nous rappelle à chaque instant que l’accident est possible .. tant est si bien qu’il finit par se produire ! Le fait d’avoir peur augmente les risques d’accident !

    D’autre part, d’un point de vue pratique, le casque constitue une véritable gène et se transforme en auto-cuiseur qd il fait chaud , ceci n’ augmente pas le confort du cycliste et peut même occasionner une gène propice à l’accident ( sueur dégoulinante sur le front , dans les yeux  … )

    Donc, persiste et signe, n’en déplaise à ses défenseurs : NON au CASQUE en vélo !

    Carfree = casquefree .

  156. pédibus

    Oui Jean-Marc!

    Et en été avec le réchauffement climatique il fait bon sérieusement revoir les échanges thermiques corporels : donc à bannir le casque mais aussi le sac à dos, quelques centaines de grammes supplémentaires de porte-bagage valent mieux qu’un dos trempé de sueur…

    Avec le casque et le sac à dos la climatisation naturelle de l’humidité rafraîchissante dans le courant d’air du déplacement ne joue plus.

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