Pendant que la planète flambe, 50 gestes simples pour continuer à nier l’évidence

Traduit de l’américain As the world burns, 50 simple things you can do to stay in denials, cet album met en scène deux jeunes filles, un bobo-ecolo, des animaux, des patrons de multinationale verreux, un président des Etats-Unis prêt à tout pour de l’or, des membres d’ONG, un psy et des extraterrestres venus dévorer la planète terre. Au premier abord, le style graphique peut paraître minimaliste. Mais passées les dix premières pages – sur un album qui en compte 222 – on prend rapidement goût aux velléités pamphlétaires du récit. Tout part d’une discussion entre deux amies, la première s’enthousiasmant des petits gestes du quotidien pour réduire les émissions de C02, la seconde étant davantage branchée par le démantèlement de l’économie industrielle. Lire la suite…

Automobile, les cartes du désamour

Tiré d’un colloque, ce livre propose d’étudier les « généalogies de l’anti-automobilisme ». Il a reçu le soutien du comité des constructeurs français de l’automobile, de la fédération des industries des équipements pour véhicules, de l’union routière de France, de l’association mondiale de la route et de l’automobile club de France. Si encore l’industrie de la bagnole cherchait à mieux connaître l’opposition croissante dont elle fait l’objet pour se remettre en question… Mais non. « Automobile, les cartes du désamour » est un agglomérat de textes hétéroclites, à prétention scientifique, pitoyablement orientés dans la défense du lobby automobile. Lire la suite…

Procès d’un participant à l’action Arrêt Total du 16 octobre au Havre

Le 7 janvier 2011, Romain sera jugé au Havre pour rébellion suite à l’action directe « Arrêt TOTAL » du 16 octobre dernier. Une centaine d’activistes du climat s’étaient rassemblés le 16 octobre 2010 aux portes de la raffinerie Total de Normandie. Leur objectif était de bloquer son fonctionnement. L’action, prévue de longue date, s’inscrivait dans le cadre d’une semaine d’actions. Les réseaux internationaux Global Minga et Climate Justice Action avaient lancé un appel à une semaine d’actions partout dans le monde entre le 12 et le 16 octobre 2010 contre l’industrie des énergies fossiles et pour la justice climatique et sociale. Lire la suite…

Grandeur et décadence (sur Yann Arthus-Bertrand)

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Franchement. Franchement. Peut-être y aura-t-il un jour où les yeux verront ? Je n’en sais rien, je n’en sais plus rien, je ne parierais pas un sou sur la réponse. Peut-être. Il est évident à qui sait regarder en face que nous sommes plongés dans une époque de décadence confuse mais complète. La valeur des choses comme le mérite des personnes n’existent plus. Plutôt, on juge des deux en fonction des apparitions à la télé ou des occurrences sur Google. Il est sûr que cela aura une fin, mais quelle sera-t-elle, et quand ? Lire la suite…

De la légitimité d’un salaire astronomique

Par Olivier Meunier

Les chiffres sont tombés : monsieur Carlos Ghosn, PDG du groupe Renault-Nissan, est le mieux payé des patrons du CAC 40. Son salaire annuel, pour l’année 2009, est de 9,2 millions d’euros. Pour le commun des mortels, cette somme ne veut rien dire, parce qu’elle est inaccessible à une vie entière de travail salarié pour la classe dite « moyenne ». Lire la suite…

La relocalisation heureuse

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Dans son livre posthume Ecologica (1), André Gorz écrivait que « la question de la sortie du capitalisme n’a jamais été plus actuelle. Elle se pose en des termes et avec une urgence d’une radicale nouveauté ». Geneviève Azam, dans son livre publié récemment, « Le temps du monde fini »(2), (p 151-155) nous indique que « l’état d’urgence devient la règle » et que « l’idée de transition à mettre en œuvre dès aujourd’hui dessine une sortie possible du capitalisme de la catastrophe et ébauche les contours d’une bifurcation. » Cette transition passe par la relocalisation des activités à travers des choix démocratiques ; c’est la résistance à la globalisation et non la régulation ou la maîtrise de celle-ci.  Lire la suite…

L’industrie automobile nous vendra bientôt des camions

Vendre toujours plus de voitures ne suffit pas à l’industrie automobile. Pour augmenter chiffre d’affaires et bénéfices, pourquoi ne pas vendre des voitures toujours plus lourdes, des modèles « suréquipés » avec toujours plus d’options, des 4×4 toujours plus gros, des picks-up ou autres camionnettes, etc. C’est ce que fait l’industrie automobile depuis maintenant plusieurs années. Lire la suite…